[ Blue Gangsta ]Une forte migraine me réveilla lentement de mon coma, ouvrant avec difficulté mes yeux. C'était quoi ce délire, qu'est-ce qu'il s'était passé ? Rapidement, un flash me rappela les évènements. Des mecs débarquant dans l'appartement de Michael m'avaient assommé. Où étais-je ? Mes bras, douloureux, étaient attachés en l'air, et je sentis enfin le sol sous mes pieds, me redressant.
La pièce, ou plutôt se qui semblait être un entrepôt désaffecté, était pas mal éclairé et très vaste. Mais pas le temps de regarder autour de moi, je venais de reconnaitre l'homme debout à quelque mètre plus loin.
Oh putain, c'était le type. Le type que je devais draguer pour rendre service à Michael. Ça faisait même pas 24 heures que je m'étais « installée » chez lui qu'il m'avait déjà mise dans la merde. Encore une fois ! Bordel de merde il avait intérêt à me sortir de là.
- Enfin réveillée ? On t'as peut-être assommé un peu trop fort.
- Très drôle, ferme-la sale moche et laisse-moi partir d'ici ! répliquai-je haineusement.
Putain Anna ferme ta gueule du va te mettre encore plus dans la merde que tu ne l'es.
- En voilà une qui parle. Tu de doutes un peu de pourquoi on est là ? Demanda-t-il en s'approchant.
Je ne lui donnai aucune réponse, je le fixai juste méchamment. Il me fallait un moyen de fuir, quelque chose. Regardant autour de moi, le haut de mes bras, un quelconque objet à porté de main. Mais rien. Putain, putain pas la crise d'angoisse Anna. Mon souffle se faisait de plus en plus court et mon cœur battait à tout rompre. Rapidement, le type attrapa mon visage entre ses doigts.
- Tu me fais quoi là, hein ? Tu vas répondre oui ou merde ?
Wait, il me touche là ? Mais c'est qui ce fou, on me touche pas, moi ! Je reculai alors lentement ma tête. Croyant que je voulais dégager mon visage, je le vis sourire. Un sourire qui disparu rapidement quand je lui envoyai un coup de boule sur le nez, le faisant reculer en gémissant. Une vive douleur s'en suivit dans ma tête, mais aussi dans mon dos ce qui me fit littéralement hurler. Putain ils me fouettaient les cons !
- Je sais pas s'que vous voulez, laissez moi tranquille putain ! hurlai-je, les larmes aux yeux.
Un autre coup dans le dos me fit crier. Est-ce qu'ils allaient me tuer ? Non, il l'aurait fait depuis longtemps. Me torturer ? Il le faisait déjà ça.
- Le jour où tu m'as parlé. Normalement, mon homme devait te droguer et t'emmener pour que tu ne puisses rien répéter à personne, et que je puisse... M'amuser tranquillement avec toi. Tout le monde sait que, alcoolisé, je parle un peu trop. T'étais plutôt baisable alors je t'ai abordé. Mais ça ne c'est pas passer comme ça, et ton cher... Jackson nous a pris de cours.
- J'ai rien à voir avec lui, répliquai-je en serrant les dents.
- Mais oui, c'est pour ça qu'on t'as retrouvé chez lui.
Ah bah oui, Anna. Ton argument était bien con pour le coup. Je cherchai n'importe quel moyen de me défendre. Puis il y eut du bruit dans le fond de la pièce. Trois hommes débarquèrent, dont l'un d'eux tenait Michael. Il était habillé de la même façon que le soir en question, en blanc et chemise bleu. Je commençai à gigoter, la panique était de plus en plus forte. On était vraiment dans la merde.
- Michael ! criai-je en me retenant de pleurer.
Mais encore une fois, un coup de câble dans le dos me coupa la parole, me faisant à nouveau hurler. Cette fois, les larmes roulèrent d'elles mêmes sur mes joues et j'aperçus Michael grogner et gigoter. Si ses yeux avaient pu tuer, tout les gens dans cet entrepôt seraient morts.
- Anna, je gère, fais moi confiance ! répondit-il d'un air confiant.
L'homme lui envoya un coup de poing, faisant saigner la lèvre inférieure du bouclé. Je fermai les yeux pour ne rien voir, tremblante comme une feuille. Fais-moi confiance qu'il disait. Pour le moment c'était pas gagner !
- Tu sais bien qu'à cause de vous deux, je me suis fait niqué ? Avec vos plans à la con, j'ai perdu mon trafique. Vous pensiez que j'allai rester les mains dans les poches à rien faire ?
- Tu sais pas à qui tu t'en prends, hein ? lui lança Michael avec un sourire mauvais.
- Parles comme tu veux. Tu ne peux rien, vous êtes faits comme des rats, tel les merdes que vous êtes toi et ta pute.
Le regard de Michael changea radialement. Il était enfantin avec moi, mais là, il était assassin ! Ses yeux étaient grand ouverts, mâchoire serrée, les traits de son visage étaient crispés. Il allait le tuer là ? Non parce que j'en avais bien l'impression.
- Ferme ta gueule, répliqua froidement Michael, le regard sombre.
- Quoi ? Répète un...
- Ta gueule j'ai dis, tu parles trop. T'en prendre à moi, ok. Mais à elle ? T'es mort.
D'un coup, il poussa un cri, se releva et mit un coup de tête au gars qui le tenait derrière lui. Puis une armée de gars portant un bandeau rouge au bras arriva à l'assaut. Je reconnus Tyler dans la foule qui tirait des coups de feux sur les ennemies. Michael accourut vers moi, envoyant des coups de poings à ceux qui osaient lui barrer la route. Je le regardais faire en sentant un stresse m'envahir. Mais il allait se prendre une balle se fou ! Il s'approcha enfin et libéra mes bras de l'emprise des cordes avant de me porter pour sortir en courant.
Mon dos me faisait souffrir le martyr, mais je serrai juste les dents en le laissant faire. Je voulais juste sortir de là. C'était l'apocalypse, du sang partout. En à peine une semaine j'assistais à la deuxième fusillade de ma vie. Voilà qu'il me déposa dans une voiture et monta avec moi, celle-ci démarrant à toute vitesse.
Je tremblai comme une feuille. Putain, le délire. Tout c'était passé vite, je ne comprenais rien. L'enlèvement, les coups de fouet, la moche qui parlait pour rien, Michael, le gang qui débarque et maintenant j'étais dans une voiture ?
- Ça va ?
Je sursautai et me tournai vers Michael, les yeux écarquillés. Ma seule réponse fut une rivière de larmes qui se mit à couler sur mes joues. J'étais en pleure, et je ne pouvais pas m'arrêter. Il s'approcha alors pour me prendre dans ses bras et tenter de me consoler.
Il m'avait dis que je n'étais pas une cible, que personne ne viendrait avec une arme dans son appartement un jour. Qu'il ne m'arriverait jamais rien. Et toute cette histoire m'avait prouvé le contraire.
*
Quand je vous disais que j'avais eu une idée du feu de Dieu l'autre fois, j'ai enchainé du chapitre 23 au chapitre 30, et j'ai encore une idée du tonner de Zeus qui va probablement me faire écrire 10 chapitres de plus pour cette fiction !! 🔥
Sinon j'espère que ce chapitre vous a plu ! Moi je l'aime bien, et la suite est encore mieux. 😁
❣ L.O.V.E. ❣
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Smooth Criminal [ Michael Jackson ]
FanfictionJe m'appelle Anna. Et à cause de Vicky, je vais me retrouver dans le caca avec un Michael Jackson pas très content d'avoir la veste pleine de jus. Même si, je l'avoue, son petit jeu va se retourner contre lui. ~ ______________________ Fanfiction...