Être heureux, c'est une qualité dont l'homme s'est toujours enquêté. Il cour, cherche, il se bat pour trouver dans son cœur une tranquillité. Heureusement dans l'état d'aponie, il gagne. Or l'état d'ataraxie ne le trouve toujours pas. Pourtant c'est cela qu'il cherche. La question du bonheur pour lui se trouve dans le besoin. C'est-à-dire que plus que t'en a, plus que tu es heureux. Mais est-ce vrai ? Le bonheur d'un individu dépend-t-il de sa propriété ? Quand est-il des riches qui se suicident ?Désirer c'est la nature de l'homme. Mais lorsqu'il dépasse la limite de ses désirs, il dépasse la limite de son bonheur, car il ne se contente jamais de ce qu'il a. Il veut puis il veut encore et plus il veut, plus il veut de plus. Il a donc l'impression qu'il n'a pas assez même s'il est à la tête d'un royaume. Ou encore celui qui s'est battu pour réussir une tâche. Mais à la fin, c'est le contraire. Il ne s'est pas rendu compte que tout ne dépende pas de lui. Il se plein comme si tout pour lui est fini.
Au contraire, lorsque nous comprenons que le bonheur d'un homme dépend de son intériorité, que la course derrière ce qui est la vanité dans ce monde nous apporte rien que l'amour fatale des choses inutiles, lorsque nous sommes contentés d'une petite chose que nous avons et que ce qui nous importe et nous rend heureux c'est la justice, faire du bien, ordonner le bien et réprimer le mal. À ce moment-là, nous avons compris la notion du bonheur.
Comme un homme dont lorsqu'un malheur lui arrive, il ne se plaint pas en se nageant dans l'océan de tristesse. Au contraire il s'est contenté de dire, "ce qui devait arriver est arrivé, je ne peux rien faire pour l'éviter. J'ai faits mon mieux d'éviter cela, si je n'ai pas réussi, c'est parce que ceci ne dépend point de moi. "Innal amr kullahu lillah" - Tout ordre, Toute decision n'appartient qu'à Allah ('Azzawajall) et peut être qu'il y a un bien dans cela. Le prophète (sallalâhu 'alayhi wasallam) a dit:
"Si Allah veut bien pour quelqu'un, alors Il l'afflige des épreuves."
Un musulman se contente donc de dire, "je suis d'accord avec le choix de mon Seigneur."
Pour conclure, ce que nous essayons de montrer c'est que pour être heureux, il ne suffit pas de toute avoir du bien ou de toute éviter du mal. Tout ne dépend pas de nous. Nous devons nous consolider avec notre intériorité. Le vrai bonheur c'est la tranquillité de l'âme (l'ataraxie), et la tranquillité de l'âme se trouve dans l'obéissance à Allah ('Azzawajall), dans la lecture du Coran car comme dit ce verset: "Alâ bidhikrillahi tatma 'innul qulûb" - "N'est-ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les coeurs?" Mais aussi en se repentant constamment. Wallah, la repentance sincère, nous rapproche d'Allah ('Azzawajall) et ceci est logique. Pourquoi ? Car Allah répète plusieurs fois dans Son Livre que c'est Lui qui pardonne, c'est Lui Le Plus Miséricordieux. C'est à dire, après avoir pardonné, il donne Sa miséricorde. Du coup son serviteur se sent bien et heureux.
Lorsque nous sentons heureux de l'intérieur, tout ce qui viendra de l'extérieur ne sera que de bonus. Ce sera donc inutile de se plaindre en se disant, "j'aurais dû faire ci, j'aurais dû faire ça." De toute façon, nous aurons du faire tout pour tout avoir ou tout éviter.
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Ramadân 1437 : Série Islâm - Questions Fondamentales
SpiritualSalam 'alaykoum chers frère et sœurs, Nous commençons en disant Alhamdoulillah, louange au Tout puissant qui nous a donné encore une possibilité d'assister à ce moi béni du Ramadân. Nous prions le salut au meilleur de Ses créatures, Mouhammad, fils...