Le but d'une vie [EN PAUSE]

Chapitre 12 (7 septembre 2015)

Point de vue de Lou

J'arrive à la piscine des débuts, il y a des lumières. Je me mets près des grandes baies vitrées et regarde tous ces jeunes qui enchaînent les quelques longueurs sous les yeux experts de Roland l'entraîneur du pôle et de la section compétition du club. Après ça, je me décide à rentrer et je vais dans les gradins où j'observe les jeunes jusqu'à ce que Roland me remarque.

Roland : Lou mais depuis quand tu es là !?

Moi : Environ un quart d'heure.

Roland : Tu sais qu'Éric n'entraîne pas ce soir.

Moi : Je sais et c'est pour ça que je suis ici. Il est à un repas de famille duquel je me suis désister au dernier moment.

Roland : Rien de grave ?

Moi : Juste un petit voir gros mal entendu avec ma version masculine...

Roland : Bah ça va aller. Des jumeaux ça fini toujours par se réconcilier.

Moi : J'espère même si j'ai pas bon espoir.

Roland : Bah ça va aller pas de panique championne... Au fait, tant que tu es là, tu pourras pas venir faire un petit coucou aux jeunes ça leur remontrait certainement le moral parce que pour le moment avec la reprise des cours disons que ce n'est vraiment pas l'ambiance...

Moi : Ouais attends je retire seulement mes baskets et j'arrive.

Roland : Oh viens comme tu es tant qu'ils te voient c'est limite le principal...

Moi : Alors comme ça je ne suis qu'un remonte moral !!!

Roland : Non pas trop mais aujourd'hui oui...

Je souris à sa réflexion.

Roland : (Me prenant par l'épaule et criant à ses nageurs) Bon vu que la motivation n'est pas là, je vous ai ramener quelqu'un qui devrait vous remonter le moral !

Quand il dit ça, tous relèvent la tête et certains chuchotent en me voyant.

Roland : (En les entendant chuchoter) Oui c'est bien elle ! Et alors vous avez perdu votre langue d'un coup alors que pendant les championnats vous n'aviez d'yeux que pour elle...

Moi : (Sur le ton de l'humour pour d'étendre l'atmosphère) Ben quoi vous êtes pas content de me voir ?

Aucun ne me répond du coup Roland prend les devants.

Roland : Ben si ça ne vous fait rien vous continuer votre entraînement.

Tous reprirent leur entraînement respectifs et je retourna à ma place dans les gradins. J'étais là dans mes pensées quand l'entraînement se finir.

Roland : Ça va pas tarder à fermer sauf si Alexis vient pour s'entraîner.

Quand j'entends ce nom, je sens un frisson parcourir. Peut-être le souvenir de son ex-petite amie, Soukaïna, qui était comme ma meilleure amie avant de très mal tournée.

Roland : Lou ça va ?

Moi : (En le regardant sans vraiment le regarder) Oui ça va pas de panique.

Il me regarde en me souriant et en me tapant gentiment la joue comme lorsque j'avais peur avant une compétition plus jeune. Je lui sourie en retour jusqu'à ce que j'entende que l'on m'appelle dans mon dos.