Deux mois maintenant que nous sommes à Kyville et mes journées sont semblables. Je m'ennuie, je n'ai rien à faire je tourne en rond dans cette chambre. J'accompagne tout le temps Jeanne au salon de thé et franchement j'en n'ai marre.Tony ne veux pas que je retourne à l'agence même pour être dans les bureaux. J'aide aux courses du mariage et part trouver Tony à l'entreprise mais je veux faire ce que j'aime aller au travail.
C'est décidé ce soir je parlerais à mon homme. Je ne sais pas comment il le prendra quand je lui dirais mais il le faut je veux qu'il me laisse être libre. Je l'attends pendant qu'il est sous la douche je l'ai entendu entré quand j'étais dans son immense bibliothèque. Un endroit qui me fait perdre la notion du temps, j'adore les oeuvres romanesques.
C'est quand même lassant de rester lire pendant des heures. Mon dos me fait mal, je me sens grosse et moche. Travailler dans mon univers me fera oublié tout ce que je déteste actuellement. Il m'embrasse et prend place en face de moi. Je le sert une partie du gratin de pommes de terre que j'ai cuisiné.
- Merci ma chérie. Dit-il avec un large sourire.
- Derien...
Nous commençons à manger et je suis tendue. Il plonge ses iris noisettes dans les miens, comme pour lire en moi et je baisse les yeux dans mon assiette.
- Toi tu as quelque chose à me dire. Commence t-il de but en blanc
- Non pourquoi?
- Tu n'arrête pas de gigoté et tu évite mon regard.
- Je sais pas comment tu vas le prendre.
- Essaye quand même.
Il termine son vin et me fixe les mains sur la table, je stresse à mort rien qu'à l'idée de penser qu'il va piqué une crise monumentale me térrifie.
- Je veux recommencer à travailler chéri.
- Qu'est ce que tu dis ?
- Que je veux travailler.
- Tu as la force pour ça ?
- Oui, je suis pas en sucre Tony.
- Tes journées avec maman ne te plaisent pas? Tes journées à l'entreprise avec moi t'ennuient?
- Non, mais je veux faire ce que j'aime. Je pourrais rester dans les bureaux et coordonner les opérations je t'en supplie dit oui.
- Quand va tu comprendre que tu es enceinte? Crie t-il
- Quand va tu comprendre aussi que je veux respirer et faire ce que j'aime. Dis je en colère
- Tu devras me passer sur le corps avant Samira.
- Si tu m'aimes autant laisse moi faire chéri.
- J'ai dit non, pourquoi tu es aussi butté? C'est pas possible.
- Que tu le veuilles où non j'irais.
- Très bien.
Il se lève, presse ses pas et claque la porte. Je cours derrière lui pour le retenir parce que je sais qu'il va boire comme à chaque fois quand on se dispute.
- Tu ne vas pas me laisser toute seule Tony.
- Tu veux respirer non? Moi aussi et tu n'ai pas seule l'agence à besoin de toi. Crache t-il haineux
- Reviens s'il te plaît.
Il continu de presser ses pas.
- Pense au bébé Tony.
Il s'arrête près de la voiture, serre les poingts revient sur ces pas et mon coeur jubile. Ses yeux sont d'une noirceur lorsqu'il se met en face de moi.
- Ne prend pas l'enfant pour un prétexte moi je veilles à son bien être, je me préocupe de lui pas comme sa mère qui ne pense qu'à elle. Tu me deçois Samira, si quelque chose de mal arrive à notre enfant je t'en voudrais toute ma vie je te le jure.
Le vrombissement des pneus montre qu'il est parti. Je n'aurais jamais immaginé qu'il me dirais ça.
À cause de quoi?
Parce que je veux retourner faire ce que j'aime. Décidement les hommes ne changeront jamais. Être enceinte ne veut pas dire qu'on ne peut rien faire. C'est avec peine que je rentre, Jeanne est partie en voyage et j'ai besoin d'elle. J'espère qu'il ne fera pas de conneries dans ce bar.
D'ailleurs je vais derrière lui, quand il me vera il rentrera c'est sûr.Je prends mon sac enfile ma veste par dessus mon top et roule à ce bar. Je tappe l'adresse dans le GPS et continue mon trajet. Je gare dans le parking et rentre, j'aurais du mal a le retrouver dans cette foule. Soudain je me souviens que le serveur le connaît donc je vais lui parler. J'arrive tant bien que mal à me frayer un chemin.
-Bonsoir, je cherche Tony vous l'avez vu? Hurlais je à cause du bruit.
- Vous êtes qui ?
- Sa fiancée.
- Tony fiancée ? Depuis quand?
- Ecoutez la vie de Tony ne regarde personne, où es t-il? Insistais je
- Je l'avais vu entrer dans les toillettes.
- Merci
Les mecs vraiment sont des gamins. Je rentre sans m'excuser même si c'est les toillettes des hommes.
- Tony t'es où?
J'ouvre chaque toillette et je le vois entrain de vomir, les fesses au sol. Une fille à ses côtés lui nettoie la bouche, je me jette sur lui et demande à cette fille de le laisser.
- Non mais t'es qui toi ?
- Sa femme et toi ?
- Son amie, tu peux partir je m'occupe de lui dit-elle en me défiant du regard.
- C'est bon je m'occupe de lui merci dis je en soutenant son regard.
Elle me regarde et baisse les yeux sur mon ventre et rit comme si j'étais un clown.
- Je peux savoir pourquoi tu te marre?
- Tony t'as plaqué à cause de ton goss et maintenant tu cours derrière lui. Il a besoin d'une fille comme moi pour le satisfaire pas comme toi.
Je lui donne une grosse baffe et la pousse durement contre le mûr. Tony reviens peu à peu à lui et se lève doucement.
- Tu es folle de venir ici dans ton état Samira.
- J'ai bien fait de venir sinon tu allais te sauté cette conne, suis moi on rentre.
- Pourquoi ? Laisse moi je veux respirer c'est ta phrase tu l'as oublié?
- Arrête Tony.
Je tire son poignet pour le traîner à la sortie. Il monte côté passager et moi au volant.
- Tu es venue seule?
- Tu vois une autre personne ?
- Lève toi je roule.
- Tu es vraiment cinglé, j'ai pas envi de faire un accident. Maintenant tu la boucle et mets ta ceinture.
Il le fait et c'est tant mieux sinon un bon coup dans sa tronche lui aurait fait perdre la langue parce que je suis trop énervé pour parler. Je revois cette nana proche de lui à nettoiyé sa bouche et ma colère grimpe.
Il est à moi personne n'a le droit de le toucher demain il à intérêt à me dire d'où elle sort sinon je ne répondrais plus de rien.
VOUS LISEZ
GARDE DU CORPS
Romancej'ai toujours aimé faire ce métier j'en rêvais depuis petite, ayant travaillé pour plusieurs fortunés aucun ne m'avait attiré sauf celui ci.