Speakeasy Syndicate - Parabellum Mafia - Tome 3

Chapitre 1: souvenirs

Chapitre 1 : Souvenirs

Flash-Back

Je me retournais et rentrais dans mon appartement et ferma ma porte le plus rapidement possible. Je m'écroulais de l'autre côté de la porte. Mes larmes continuaient à tomber, je commençais à avoir une migraine de malade qui me faisait tourner la tête. Pourquoi me faisait-il ça ? Pourquoi ? Aimait-il me voir souffrir ? Pourquoi faisait-il resurgir autant d'émotions ? POURQUOI !?

Pour une fois de ma vie je regardais le ciel en espérant l'intervention de Dieu. Et soudain je compris, je l'aimais d'un amour pur et inconditionnel, je ne pouvais pas me passer de lui. J'avais besoin de lui pour que ma vie ait un sens.

Je me levais et fit une chose la plus folle de toute ma vie, j'ouvris la porte en priant pour qu'il soit encore là ...

« On n'en fera jamais beaucoup si on n'est pas assez courageux pour essayer. » Dolly Parton

A mon plus grand bonheur, Ryan était encore sur le palier, il était de dos, il se dirigeait vers les escaliers. Ma porte d'entrée du faire du bruit car il se retourna et me regarda, son visage était terne et plein de souffrance. Quand j'avais claqué la porte, mon cœur et le sien avaient dû explosés en mille morceaux. Nous étions des âme-sœurs et nous couper l'un de l'autre ne fonctionnait pas. Nous brulions la chandelle par les deux cotés et cette situation était intenable.

Je ne devais ressembler à rien, mes cheveux étaient en bataille, des tordants de larmes coulaient de mes yeux faisant rouler le reste de maquillage. La douleur que je voyais dans ses yeux m'était insupportable, je voulais la faire disparaître et lui promettre que tout allait s'arranger.

- Ryan. Appelais-je

Il me regarda encore plus, il ne savait pas vraiment ce que je lui voulais. Il devait se demander pourquoi j'avais ouvert la porte avec tant d'entrain. Avec mon horrible caractère, il devait surement penser que j'allais lui hurler dessus. Il releva la tête et les épaules prêt à me faire face. Je ne cherchais pas l'affrontement, au contraire, je m'avançai vers lui pour pouvoir lui murmurer :

- On m'a torturé, insulté, violenté et que sais-je encore mais jamais je n'ai été aussi mal qu'avec toi, Ryan. On m'a appris à ne pas avoir de sentiments et toi tu arrives dans mon monde et tu chamboule tout ! Tu me fais mal, chaque fois que je te vois j'ai une douleur au cœur, chaque fois que tu m'écorches mais tu sais ce qui fait encore plus mal ? C'est de ne pas te voir et de ne pas t'avoir à mes côtés... J'ai tellement essayé de lutter Ryan, mais je n'y arrive plus. Sanglotais-je

A ce moment-là toutes mes barrières cédèrent, j'étais totalement démunie et emporté par mes propres sentiments. Je ne savais pas comment remonter la pente dans l'immédiat, j'étais à nu devant l'homme que j'aimais avec une passion dévorante. Elle me brulait les entrailles et me rendait complètement folle.

Ryan me prit dans ses bras et me seras si fort que je cru qu'une de mes cotes allait casser. Il était ma bouée dans la tempête, il était mon phare dans la nuit, je m'accrochais à lui pour ne pas dériver. Il me releva la tête profondément enfuit dans son torse, mes larmes avaient trempé sa chemise blanche qui ne ressemblait plus qu'à une œuvre de Franz Kline. Il essuya mes larmes, mes yeux étaient remplis de désespoir une sorte d'appel au secours, de supplication silencieuse.

Je n'avais jamais laissé une personne me voir dans un moment de vulnérabilité intense, il me voyait faible et je priais tellement fort pour qu'il réitère son envie de m'aimer. Ryan prit mon menton dans sa main et le poussa vers le haut, je fus tellement étonnée qu'il me regarde avec tellement d'amour. Et Il m'embrassa ardemment, jusqu'a que nous manquions tous les deux d'oxygène.