Speakeasy Syndicate - Parabellum Mafia - Tome 3

Chapitre 13 : secret défense

Chapitre 13:  Secret défense

Ce matin les journaux ne parlaient que de ma société, une photo de moi faisait la une de chaque quotidien de la ville et même du pays. Moi qui voulais rester discrète c'est loupé, mon père avait fait livrer tous les journaux parlant de moi à mon bureau comme pour me dire "regarde tes conneries".

Heureusement que ma soirée m'avait aidé à prendre du recul sur la situation. Ryan et moi avions passé une super soirée comme si rien d'autre que nous deux existait. Malheureusement le retour à la réalité était difficile à encaisser. J'avais dû partir tôt ce matin, un rendez-vous important m'attendait dans les locaux de ma société. Ryan dormait encore, un léger sourire aux lèvres, quand j'étais partie. Je lui laissais un petit mot sur le miroir avant de partir travailler.

Bertha, ma secrétaire, m'attendais à la sortie de l'ascenseur à mon étage de bureau, un café dans une main et une tablette électronique dans l'autre. Elle c'était mise récemment aux nouvelles technologies, quand mon père était à ma place, elle avait toujours travaillé avec un agenda papier. Mais j'avais besoin de bouger constamment et je ne pouvais pas me permettre de l'appeler toutes les heures pour voir les rendez-vous futurs.

- Plein de journalistes ont demandé une interview, le maire a appelé, il souhaite s'excuser pour la, je cite « maladresse du capitaine Newton ». Ensuite, vous avez rendez-vous dans 10 min avec la police. Je vous ai préparé les documents dont vous aurez besoin. Oh oui, deux hommes sont dans votre bureau, monsieur Lynch et un autre je crois. Je suis désolé mais ils sont arrivés et ne voulait plus bouger. Ils m'ont montré des cartes d'agents fédéraux. J'ai demandé à la sécurité de les surveiller pour qu'ils ne touchent à rien. Explique-t-elle en stress

- Tout va bien Bertha, je connais Lynch. Merci d'être venue plus tôt et d'avoir préparé tout ça ! Vous partirez en avance aujourd'hui. Dis-je

- Merci Mademoiselle Smith. Dit-elle en prenant place à son bureau pour répondre au téléphone.

Je lui avais déjà subtilisé le café et en avait bu presque la moitié. La journée s'annonçait longue. A peine entrée dans mon bureau, remerciais les agents de sécurités qui étaient restés surveiller nos visiteurs. Une fois sortis je me tournais vers mon contact à la CIA et son « collègue ».

- Mademoiselle Smith laissez-moi vous présenter l'agent Powell, il va venir avec vous à la réunion avec les policiers. Vous n'avez rien à dire, nous avons les papiers qui prouvent que vous avez travaillé pour le gouvernement en toute légalité. Bien sur une grande partie des opérations n'y figurent pas car elles ne rentrent pas dans cette catégorie. Soyez sûre Mademoiselle Smith que nous sommes ravis de collaborer avec vous, nous devons nous soutenir les uns les autres. Commença-t-il

- Monsieur Lynch, un conseil n'essayez pas de me baiser. Vous pouvez donner les papiers que vous voulez, faire les pressions politiques nécessaires mais ne croyez pas que nous allons devenir de grands amis. Nous travaillons avec vous car vous payer bien et que jusqu'à présent nous n'avons pas eu de problème. Nous avons intérêt à faire taire la presse, le mieux à faire est de leur donner un os à ronger. Répliquais-je peu dupe de ses manœuvres.

- Nous allons vous aider, ne vous en faites pas. Dit Powell

- Ne croyez pas me faire une fleur, le contrat stipule bien que vous devez vous occuper des personnes dérangeantes et des conséquences. Commentais-je

- Je te l'avais bien dit, mademoiselle Smith est une sceptique née en plus d'être une emmerdeuse. Mais je dois dire que je vous trouve intellectuellement bien supérieur à moyenne. Ricana Lynch