Speakeasy Syndicate - Parabellum Mafia - Tome 3

Chapitre 10: lundi = soucis

Chapitre 10 : Lundi = soucis

J'arrivais enfin en bas des bureaux, de la tour Smith Corporation, j'avais retrouvé le sourire après l'aveu publique de Tara Dolan. Cette garce n'était pas enceinte et elle était devenu une personnalité détestable. J'avais envoyé la vidéo de ses méfaits à James mon frère avec comme légende "Pas de pitié pour les salopes".

- Mademoiselle Smith, il semblerait qu'il y ait un groupe de personnes manifestant devant l'entrée principale. Nous allons prendre une autre entrée., le chef de la sécurité viendra vous ouvrir la porte.

- Merci Nino !

Effectivement en passant devant en voiture, je pus voir le fameux groupe qui allait me causer des soucis. Lundi égal souci, encore et toujours ! Nino stoppa la voiture devant une porte latérale, normalement très peu utilisée par ceux qui venaient en voiture. Plusieurs agents de sécurité sortirent et un d'entre eux m'ouvrit la porte. Je le saluais tout comme je souhaitais une bonne soirée à mon chauffeur. Mon père ne l'aurait jamais fait, il trouvait qu'il n'avait pas à parler au "petit personnel". Pour ma part quand vous engager une personne, vous pouvez au moins vous fendre d'une simple salutation. Surtout pour les personnes qui sont sensé assurer votre protection.

Une fois dehors, le chef de la sécurité me saisit le bras et me força à marcher rapidement. Les agents avaient créé un cordon de sécurité autour de nous au cas où les manifestants avaient la bonne idée de venir. Passer dans un groupe de personne sans gardes du corps pouvait se révéler dangereux. Chacune de ces personnes pouvaient discrètement me poignarder ou m'injecter des produits à l'aire d'une fine seringue. Mes années en tant que tueuse à gage m'avait appris à faire attention aux détails, c'était une question de survie.

- Bonjour, que ce passe-t-il ? Demandais-je

- Des manifestants se rassemblent devant la tour, impossible de les déloger, nous avons envoyé un message aux employés pour qu'ils passent par les portes latérales. Ils ne sont là que depuis 10 min, je suis déjà en contact avec la police. Répondit-il

- Surtout ne commettez aucune faute sur les manifestants, ne les touchez pas. S'ils viennent vers vous reculez dans le bâtiment, ne résistez pas et appelez la police pour tentative d'effraction et coups et blessures si nécessaire. Tenez bien vos agents, je ne veux pas de bavure. Ordonnais-je

Même si les manifestants m'horripilaient l'opinion publique est un tribunal qui n'a pas de règle. Si nous venions par mégarde à en bousculer un, nous serions en faute, pas aux yeux de la loi mais aux yeux des médias. Une fois arrivée dans mon bureau la tension monta encore d'un cran, ma secrétaire débarqua avec des nouvelles de la police. Teddy, le capitaine de police, était en ligne et souhaitait me parler. Notre dernier entretien n'avait pas vraiment été cordial.

- Bonjour Teddy, que puis-je pour toi ? Demandais-je après avoir décroché

Je connaissais Teddy Newton de Los Angeles, il avait fait ses armes dans l'anti gang puis à la criminelle avant d'obtenir un poste de capitaine à l'autre bout de pays, ici à New-York. C'est lui qui m'avait interrogé lorsque Tara Dolan avait porté plainte pour coups et blessures.

- Nous avons des questions à te poser. Peux-tu te déplacer ou dois-je venir dans les locaux de Smith Security Corporation ? Il faudrait que nous ayons une discussion le plus tôt possible. Demandât-il

Je ne voulais absolument pas qu'il mette les pieds ici, sur mon territoire. Si la police voulait entrer, il leurs faudra un mandat et de solides juges derrières eux. Au vu des affaires de cette compagnie je n'allais pas être très coopérative avec nos amis les policiers. Je lui proposais de la rejoindre d'ici une heure au poste de police.