Les premiers flocons de neige recouvraient lentement le sol, transformant ce dernier en un énorme tapis blanc, donnant l'impression que celui-ci était doux et accueillant. La température était encore agréable malgré le temps et j'en avais profité pour filer dans le jardin, sentant un besoin de prendre une bonne bouffée d'air frais. Habillé de mon manteau ainsi que de mon bonnet, je m'étais empresser d'avancer, laissant des marques de mon passage tandis que je me dirigeais au fond du jardin avant de m'arrêter. Relevant les yeux, j'observais les flocons tomber encore et encore, certains d'entre eux arrêtant leur course dans mes cheveux ou bien le bout de mon nez, me faisant de temps en temps loucher sur ce dernier. J'aimais l'ambiance calme et reposante qui régnait en ce lieu, cela me permettait de faire le vide dans mes pensées et de retrouver une certaine plénitude dans mon être.
Un fin sourire étira mes lèvres lorsque je sentis deux bras m'enlacer en douceur. Je ne tardais pas à me retourner lentement dans cette étreinte, mes propres bras allant s'enrouler autour du cou de Jimin. Ses yeux me scrutaient avec une infime tendresse qui me réchauffa le cœur en un instant. Toujours avec cette douceur qui le caractérisait, il se pencha vers moi pour capturer mes lèvres des siennes, m'entraînant dans un baiser remplis de tendresse et d'amour. Il était dangereux de se laisser aller dans de telles circonstances et surtout, dans ce lieu. Mais en cet instant, j'en avais que faire que quelqu'un nous surprenne. J'étais bien, dans cette bulle qui n'appartenait qu'à nous deux. Je me laissais volontiers aller entre ses bras, étant prêt à le suivre à l'autre bout du monde s'il le fallait. Le savoir près de moi était suffisant. Il ne me fallait rien de plus pour être épanouis et heureux.
Lentement, le baiser prenait fin, mes yeux se rouvrant alors pour l'observer. Ses yeux pétillaient, ses lèvres pulpeuses s'étiraient dans un sourire, la bouille enfantine qu'il abordait était tout simplement adorable. Je ne pouvais m'empêcher de lui voler un nouveau baiser, souriant tel un imbécile heureux.
_ Taehyung ?
Je glissais ma main dans ses mèches brunes, mes doigts s'entrelaçant dans ces dernières tandis que mon front se posa contre le sien. Nous nous perdions dans le regard de l'autre et rien en cet instant n'aurait pu troubler ce moment.
_ Taehyung !
Je me réveillais en sursaut lorsque je sentis une violente douleur au niveau de ma joue, celle-ci me faisant froncer les sourcils. Je me frottais la partie douloureuse de mon visage tandis que je fusillais du regard l'importun qui venait de me péter mon délire. Je clignais des yeux en apercevant une touffe verte au dessus de moi qui me scrutait de son regard perçant et indéchiffrable.
_ Qu'est-ce que tu fou dans ma chambre toi ? ; Avais-je demandé tout en me redressant complètement.
_ Les bancs publics sont ta chambre désormais ? Première nouvelle la belle aux bois dormant. ; Me répondit-il avec ironie tout en se remettant debout.
Je levais un sourcil, perplexe à sa réponse. Comment ça les bancs publics ? Je regardais tout autour de moi, constatant avec stupeur que je venais de pioncer dans le parc. Un sentiment de panique me gagna alors que je me levais du fameux banc, regardant tout autour de moi. Ok, comment j'étais arrivé là s'il vous plait ? Je me balais en mode random complet maintenant ? Ma vie partait décidément bien en couilles. Continuant de pester mentalement, un événement frappant venait d'apparaître dans mon esprit. Le type chelou que j'avais croisé, la brûlure que j'avais sentis au niveau de ma hanche et le trou noir qui avait suivit mon évanouissement, ayant comme dernière image le même mec que j'avais croisé. Était-ce lui qui m'avait déposé sur le banc ? Sacrer attention de sa part dans ce cas. Je grognais tout en soulevant rapidement mon haut pour regarder ma hanche, un éclat de surprise traversant mes pupilles. La marque que j'avais aperçus ni était plus. C'était quoi encore que ce délire de merde la ? Putain je devenais complètement barge.
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Tomorrow Tome I
Fanfiction«Si vous traversez l'Enfer, continuez d'avancer. » a-t-on dit. Je n'avais pas signer pour traverser un tel merdier.