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ALIA.

Me voilà, de retour à ma ville, cette ville pourrie, moi je ne suis pas habitué à ça, moi je préfère le luxe, les grosse voiture, les villas, mais voila que tout est fini, après 2 ans à l'étranger, mes plans se sont écroulés.

Je n'ai pas un seul argent, donc j'ai une seule solution ma pauvre soeur.

Après toute les misères que je l'ai fait, cette bouffone me protège toujours *rires*

Pauvre Zeïna, pourquoi t'es aussi naïve et conne ? Je me demande bien ce que t'es devenue, *rires* j'en suis sur t'es toujours chez Khalti Hamida à Lille, je m'occuperais de toi plus tard, mon problème maintenant c'est Wissem.

Sur les rues de Paris, voilà une ville qu'est à la hauteur de moi, les Champs-Élysée, ici se sont des personnes comme moi. Je monte dans un taxi, et j'indique l'adresse de la villa de Wissem.

Le conducteur - Madame, c'est vraiment loin, ça vous coûtera cher

- conduisez c'est tout

Le conducteur - d'accord.

Il démarre la voiture, quant à moi, je parle avec mes amies qui se trouve aux États-Unis, le voyage m'a épuisé que je finis par m'endormir dans le taxi.

Quelques heures plus tard.

Je sens des mains qui me basculé tout doucement, j'ouvre mes yeux toute doucement c'était le conducteur.

Le conducteur - madame, réveillez vous, nous sommes arrivés.

Je regarde à gauche et j'aperçois cette villa, oui c'est elle.

- ça sera combien s'il vous plaît ?

Le conducteur - 130€

130€? Mais j'ai paa cet argent sur moi.

- vous pourriez m'attendre ici, je vais chez le reste chez moi.

Le conducteur - madame je ne fais pas ça donc..

Je fais mes petits yeux charmeur.

- s'il vous plaît

Le conducteur - bon d'accord.

Je sors du taxi, puis je traverse la rue, je saisis la clé du portail, que j'avais avant, rien à changer, ça m'étonne pas non plus Wissem n'aime pas là nouveauté, un dès raison que je l'ai lâché aussi.

Je m'avance vers sa porte, puis je toque, c'est lui même qui m'a ouvert la porte, en torse nu en se grattant les yeux, je peux être la plus grosse peste au monde, mais Wissem, je l'aime et je l'ai toujours aimé, même si j'ai pas été correcte avec lui, je l'aime.

Je vois ses cheveux en bataille, son magnifique corps, sa peau assez mate, ses yeux marrons foncés, sa cicatrice a l'arcade, on a vécut beaucoup des choses ensemble, je n'oublierais jamais.

Wissem - qu'est ce que tu fais ici ?

- je suis revenue, Wissem

Wissem - *rire nerveux* ça j'ai remarqué, mais tu veux quoi ?

- il faut qu'on parle.

Wissem - Dégage de chez moi Alia, je rigole pas, j'ai rien à te dire, t'es qu'une pute, tu dégoûte !

Il me crache sur les pieds.

- t'as pas le droit de me dire ça Wissem ! Pas après tout ce qu'on a vécut.

Wissem - parce que toi, t'avais le droit de me mettre l'envers quand t'es partie?

- c'est pas pareil, je n'avais pas le choix.

Wissem - t'es pas une bonne personne Alia, même avec ta propre famille, tout ce que tu m'as dit sur ta soeur c'est faux, t'es qu'une salope Alia et le pire est que j'suis tombé dans ton jeu, ça me dégoûte ça

- pourquoi tu l'as défend cette salope? Je t'aime Wissem

Wissem - parle encore de ta soeur comme ça encore une fois je te bute, moi je n'ai rien à foutre de ton amour !

- tu l'as sauté c'est ça ?

D'un coup j'ai pas compris, il m'a envoyé une grosse gifle.

Wissem - je t'ai dis de pas parler comme ça d'elle, maintenant dégage de chez moi.

- tu peux pas me faire ça Wissem.

Wissem - ah ouais t'es sûre ?

Il me rattrape par les cheveux et me ramène jusqu'à la sortie, et me jette sur la route.

Wissem - maintenant dégage de mon champs de vue, et vite.

- mais attend, tu peux pas me donner l'argent du taxi s'il te plait.

Il se retourne vers moi et commence à rigoler.

Wissem - t'as qu'à payer avec ton cul.

[1] ZEÏNA - POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant