Marc et ma mère se levèrent d'un seuls coup, suivit de Jeremy, nous courûmes jusqu'à la voiture. Marc démarra puis nous nous rendîmes sur l'avenue. Les pompiers, le SAMU et la police étaient là. Les deux voitures étaient encore en feu. Je n'arrêtais pas de pleurer. Marc couru jusqu'aux voiture mais un pompier l'arrêta :
- Monsieur vous n'avez pas le droit !
- Mais c'est mon fils, hurla-t-il hystérique essayant de passer mais les pompiers le rejetèrent.
- Monsieur calmez-vous !
- Comment voulez-vous que je me calme ? Mon fils va peut-être mourir !
Je m'avançai discrètement vers l'accident voyant le SAMU sortant le corps d'un homme d'environ 40 ans. Il était conscient et semblait dévaster par la mort de sa fille surement. L'homme hurlait dans tous les sens :
- Ma fille !!! Amandine !!! Non !!
- Monsieur venez avec moi.
Un des pompiers emmena l'homme dans le camion alors que le reste des hommes sortirent Damon du véhicule qui avait fait plusieurs tonneaux. Mon Dieu ! Dans quel état il était ! A la vue de Damon, ma mère s'évanouie alors que Marc repoussa le pompier qui lui barrait la route et couru jusqu'à Damon. Il prit sa tête entre ses mains et commença à pleurer. Je passai au-dessus des barrières de sécurité sans qu'une personne de m'en empêche. J'accouru vers Damon et Marc puis lui caressa les cheveux. Sa chemise était déchirée révélant plusieurs hématomes ainsi que des plaies plus ou moins profondes. Son visage n'était pas beaucoup habiller à part le sang dévalant sa tempe. Il avait plusieurs morceaux de verres dans son bras gauche. Son jean était lui aussi troué mais aussi taché de sang par endroit. C'était épouvantable ! Un des pompiers vint vers nous, nous disant de nous éloigner puis transporta Damon dans le camion, lui mettant un masque à oxygène.
- Un proche peut venir dans le camion.
Marc me regarda et me dit :
- Vas-y je n'aurais pas la force de le revoir dans cet état, je te rejoins à l'hôpital.
J'acquiesçai puis montai dans le camion. Je serai la main de Damon alors que je le vis ouvrir doucement les yeux. Il croisa mon regard et murmura :
- Elena...
- Oui ? pleurai-je, je suis là Damon...
- J'ai mal, se plaint-il.
- Je sais mais ça va passer, pleurai-je encore.
- Qu'est-ce qui m'ai arrivé ?
- Tu... tu... tu as eu un accident de voiture...
Soudain, il gémit de douleur. Je vis sur la machine que les battements de son cœur ralentissaient. Le médecin le réalisa puis juste avant qu'il ne plonge dans l'inconscience il me fit lire sur ses lèvres :
- Je t'aime...
Je pleurais de plus en plus... il ferma les yeux. Avant l'arrivée à l'hôpital, le médecin avait pu faire repartir son cœur.
***
Cela faisait une semaine pile que Damon était dans le coma à l'hôpital. Je restais chaque nuit avec l'espoir de rencontrer ses yeux bleus.
Tous les jours j'avais la visite de Marc, ma mère, Jeremy et Caroline etc. J'avais fait la connaissance du meilleur ami d'enfance de Damon.
Je pleurais tous les jours... je lui racontais ce qui se passer à l'Université... tous les soirs je veillais sur lui.
Marc commençait à boire, à trainer dans les bars en espérant lui aussi de revoir son fils de nouveau sur pieds. Il se sentait coupable de cet accident. S'il n'y avait pas eu cette dispute, il ne serait pas partit et il serait conscient à l'heure qui l'est.
Cette semaine je n'avais presque pas mangé. Tous les jours en allant à L'université j'avais la peur permanente qu'un des médecins le soir me dise que Damon est donné son dernier souffle. Je ne suivais plus les cours, je ne rigolais plus, je ne mangeais plus, je ne vivais plus. Caroline était dans le même état que moi. Nous nous soutenions mutuellement. J'avais tout perdu mais j'avais retrouvé ma meilleure amie. Bonnie aussi était dévastée, elle était amoureuse de lui en même temps. Mais ça seule moi le savait ! Je savais que tous les soirs, elle pleurait Damon.
***
Il était 00h25, je regardais encore Damon endormis sur son lit d'hôpital. Délivrer de toute douleur. Il était paisible, innocent...
Je souris à cette vue, je lui caressais le visage, déposant mes lèvres sur sa joue. Je m'allongeais à ses côtés tenant sa main, j'avais enroulé mes bras autour de son torse et je lui avais murmuré un « bonne nuit » inaudible.
Il me manquait énormément, son rire, ses yeux, son charme... ses baisers... je me surprise à penser ceci !
Soudain je sentis une légère pression dans ma main. Je me redressai en l'appelant :
- Damon ?
Aucune réponse, je le savais je délire... je déposai ma tête confortablement sur son torse sentant la peau de son torse et le bandage. Je sentis une nouvelle pression dans ma main, cette fois je n'avais pas rêvé. Je me redressai regardant de plus prêt son visage, soudain ses yeux s'ouvrir puis se refermèrent, il lâcha un gémissement de douleur avant de chuchotai :
- J'ai mal...
- Damon, souris-je, ne t'inquiète pas je suis là !
Il ouvrit une nouvelle fois les yeux, me dévisageant puis il fronça les sourcils et me demanda :
- Où suis-je ?
- A l'hôpital... lui répondis-je en souriant tout en lui caressant la joue. Il eut un mouvement de recul mais se laissa faire. Je le trouvais bizarre depuis son réveil. Après l'accident qu'il avait été victime, c'est compréhensible ! Un témoin de l'accident avait filmé, il s'avère que ce soit l'homme de quarante ans le coupable. Il a grillé le feu rouge, mais Damon lui rouler à une vitesse bien trop élevée. La voiture de Damon avait fait 4 tonneaux au total et avait pris feu quelque seconde après.
Un immense et lourd silence s'empara peu à peu de la pièce, je pris vite conscience que je devais faire venir une infirmière mais le voir réveiller m'avait rempli d'une immense joie. Il fallait que je prévienne Marc, ma mère, Jer, Caroline etc... mais à quoi bon ? Il était en vie et semblait en bonne santé malgré sa blessure au ventre qui le faisait surement souffrir vu la profondeur de la plaie
- Euh... juste une question... ? me questionna-t-il hésitant.
- Oui ?
- Qui êtes-vous ?