CHAPITRE 1

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Le 20 juillet 2016.

Seize ans aujourd' hui .

Comme toutes les nuits à 2h30 je me réveille à cause d'horribles cauchemars . Je lève ma main à ma tête et je sens une bosse à mon front et une horrible douleur à mon poignet . Mon père m'a encore battu . Comme chaque nuit .

Je me lève de mon matelas, posé au sol . Dans ma chambre il y a une grande armoire où sont mes seuls vêtements , un bureau avec une chaise en bois et mon matelas . Je sens la douleur de mon poignet en me levant . Une douleur horrible que j'ai déjà eu ces derniers mois . Je pense que je me suis cassée le poignet , mais ce n'est pas ça qui va m'empêcher de partir .

Je prends ma valise qui est dans mon armoire et je prends le stricte nécessaire . Je prends sous mon bureau ma tirelire , j'ai fait des économies en faisant de petits jobs d'été et en veillant sur le petit des voisins . J'ai exactement 460 dollars . Je n'ai jamais osé le dire à mes parents car ils les auraient pris ou alors il m'auraient demandés de les donner à mon petit frère Sacha , il a 10 ans il rêve d'avoir un vélo .

Ma valise est faite , j'ai pris ma tirelire et une photo de ma mère qui est toujours sous mon oreiller . C'est le seul souvenir que j'ai d'elle , mon père me l'a donné à sa mort .

J'ai trouvé une corde il y a 4 jours dans la forêt qui se situe à côté de chez nous . Je la prends et je l'accroche à un crochet qui se situe à côté de ma fenêtre . Je suis au premier étage . Je jette ma valise sans un bruit et je descends les pieds serrés sur la corde . Une fois en bas je regarde autour de moi pour voir si il y a personne . Puis je marche . Je regarde ma montre . Elle indique 3h08 .

À 5h47 .

J'ai marché au moins 20 kilomètres . Je ne sans plus mes jambes .

Il se met à pleuvoir je me réfugie sous un arbre mais il tombe avec le vent . Je cours sans m'arrêter pour trouver un abris mais je ne trouve rien , pas un chien ni une maison . Je continue à marcher et au loin je vois une maison illuminée . Je cours pour m'y réfugiée , mais soudain je trébuche .

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Je me réveille , je ne suis plus sur la route . Je ne comprends pas . Je regarde ma montre , elle indique 10h38 . Je regarde autour de moi , une femme endormie sur un canapé en cuir . Je reconnais que c'est du cuir car ça brille et mon père m'a déjà parlé du cuir auparavant . Je vois au loin une belle cuisine avec sur le bar une corbeille où se trouve des pommes .

Soudain la femme me dit :

- Bonjour jeune fille ! Mon fils t'a retrouvé dehors cette nuit , il s'appelle Liam Smith et je suis sa mère Mme Smith . Comment t'appelles-tu ?

- Bonjour Mme Smith , je m'appelle Amanda Clarke . Dis-je d'un ton sec .

- Tu peux m'appeler Suzanne .

- D'accord Suzanne . Dis-je d'un ton plus calme .

Elle me sourie . Puis elle ajoute :

- Tu dois avoir faim ?

J'acquiesce d'un coup de tête .
Elle me tend la corbeille de fruit et je prends une pomme . Je croque dans celle-ci . Ca faisait tellement longtemps que je n'avais pas mangé de pomme . Au moins 5 ans .
Une fois ma pomme fini , elle ajoute :

- Je pense que ce serait mieux que tu restes ici au moins jusque demain pour te reposer . Ça te va ?

- Oh... Je ne voudrais pas vous déranger ... Mme ... euh ... Suzanne ?

- Si je te le propose c'est que ça me fait plaisir , et mon mari serait ravi de faire ta connaissance !

- C'est d'accord alors . Merci !

- Mais de rien . Je te fais visiter la maison et je te montre là où tu dormiras cette nuit .

On monte un étage puis un deuxième , je n'avais jamais vu de maison à deux étages . La maison est tellement belle . Nous sommes arrivées au deuxièmes étages . Je vois de porte face à face . L'une sur la porte est noté Liam et l'autre rien . Elle m'ouvre la porte où il est rien noté . Je vois un grand lit avec une grande armoire avec un draps de couleur bleu pastelle , un bureau en marbre accompagné d'une chaise en bois , une maquilleuse avec un jolie miroir et deux tables de chevet qui se situes autour du grand lit . Cette chambre est juste magnifique . Les couleurs sont tellement belles , et c'est si moderne .

- J'espère que la chambre t'ira ? me demande Suzanne avec un grand sourire .

- Bien sûr , elle est si belle et si ... grande . Lui dis-je avec émerveillement.

- Géniale ! Je te laisse poser tes affaires et rendez vous à midi pour manger, j' espère que sandwich ca t' ira ?

- C' est très bien ! dis-je.

- À tout à l' heure alors ! Dit -elle avec un grand sourire.

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