Chapitre VII :
PDV NOAH :
Le hurlement persistait. L'homme suppliait pour qu'on lui ouvre la porte. Louis s'empressa d'aller vers le portail, espèrant qu'il s'agisse de Medin. Mon meilleur ami ouvrit la porte et la personne entra. Jean tomba dans les bras de ce dernier et poussa un cri de soulagement. C'était Medin. Je m'approchai d'eux et constatai qu'ik avait des égratignures sur le visage et sur les bras, là où son t-shirt était déchiré :
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demandai-je.
- On s'est fait attaquer par des guépards, répondit tristement Medin avec Jean dans ses bras. Je suis le seul survivant...Je lui précisai qu'Alexia et Kya s'en étaient sorties mais cela n'appaisait pas la peur et le chagrin que nous portions. Jean emmena Medin dans le laboratoire reconditionné pour que Clarke soigne ce dernier.
PDV LÉA :
Nous venions d'arriver au camp. Octavia alla ouvrir le bus et nous nous engouffrâmes à l'intérieur. Je devenais de plus en plus nerveuse puisque cela faisait presque cinq jours que nous étions partis :
- On doit les retrouver demain, dis-je.
- Ce n'est pas possibls, annonça Pauline, on y sera après demain.
- Ils seront morts avant, continuai-je. Ils sont tués au bout du cinquième jour, demain ça fera cinq jours.
- On doit partir maintenanr alors, intervint Jake.
- On a besoin de dormir, dit Jasper.
- On ne peut pas attentre, s'énerva Jake. Ils seront morts si on ne fait rien.
- Il a raison, soutena Octavia, on doit partir.
- Léa a besoin de repos, s'empressa Zac.
- Faites ce que vous voulez, moi je pars, conclut Jake.Ce dernier sortit, suivi d'Octavia. Zac proposa aux autres de partir avec O et Jake pendant qu'il resterait avec moi, chose qu'ils acceptèrent :
- Si dans quatre jours, on n'est pas là, repartez, ordonna Pauline.
J'acquiesçai avant qu'ils partent sauver mon frère et ma sœur. J'essayai de replier ma jambe mais mon genou me faisait énormément souffrir ce qui me fit pousser un petit cri de douleur. Zac s'approcha de moi, paniqué :
- Tu vas bien ?
- Oui, c'est pas grand chose.
- Tu as trop marché, dit-il. Je vais te faire un massage, ça t'appaisera.Je souris en pinçant les lèvres et il vint s'assoir derrière moi. Je plaçai ma tête sur son torse et il commença à me masser le genou. Les mouvements qu'il effectuait sur ma plaie m'appaisaient. Je le regardais faire, je fixais ses yeux. Ses iris verts qui pouvaient estomper cette douleur. Il tourna la tête et me fixa. Il arrêta ses mouvements sur mon genou et plaça sa main dans mon cou. Il rapprocha lentement son visage du mien. Je sentais mon cœur battre tellement fort que j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma cage thoracique. Je penchai ma tête en arrière afin de lui offrir mes lèvres. Zac déposa les siennes sur les miennes et je sentis mon corps s'embraser. Mon cœur s'emballait alors que je me sentais calme. Je passai ma main dans ses cheveux pendant qu'il accentuait notre baiser. Je ne m'étais jamais sentie comme cela auparavant. Je me sentais bien, dans ses bras, au meilleur endroit sur terre.
PDV INÈS :
La coupure que le poignard laissa sur ma peau était profonde. Je ne savais pas combien de temps j'allais pouvoir supporter ce calvaire. Nous étions en milieu de matinée et le châtiment avait commencé depuis une dizaine de minutes.
J'avais les mains ligotées au dessus de ma tête et la corde était clouée à un arbre, tout comme mon frère. La punition qui accompagnait la mort était que chaque personne devait nous entailler profondément à l'aide d'un poignard. Le commandant nous ôtait ensuite la vie à l'aide d'une épée qu'elle plantait droit dans notre cœur. Je m'estimais, pour autant, chanceuse car, d'habitude, Leena torturait violemment ses ennemis ce qui entrainait leur mort.
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