Survive To Fight [Tome 2]

Chapitre VIII

Chapitre VIII :

PDV HANA :

Nous étions arrivés au bus où Zac et Léa, ainsi que les lionceaux, se trouvaient. Inès et Lincoln allèrent enlacer leur sœur qui avait le genou presque guéri :

- J'avais tellement peur, avoua-t-elle.

Un petit rugissement retentit au fond du bus. Lincoln et Inès eurent un mouvement de recul mais Octavia les rassura en leur expliquant la situation. Jake prit un des animaux dans ses bras et le tendit à la jeune brune, Inès :

- Celui-là est à toi, c'est une femelle.
- On leur a tous donné des noms de dieux grecs, dis-je.
- Artémis, chuchota Inès. Oui je vais l'appeler Artémis.

Jake sourit avant d'enrouler son bras autour de ses épaules et de lui donner un baiser sur le front. Je vis son frère, Lincoln, froncer les sourcils :

- Il n'est même pas midi, on ferait mieux de partir on a environ une semaine de marche jusqu'à l'institution, annonçai-je pour détendre l'atmosphère.

Lucas soutena mon idée et Pauline acquiesça avant de nous entrainer à sortir de l'engin. Nous prîmes une nouvelle fois la route en direction de Larya. Pauline et Jasper ouvraient la route, Lincoln, Léa, Inès et Zac suivaient et Lucas et moi fermions la marche. Nous n'avions pas de quoi désinfecter les plaies d'Inès et Lincoln et aucun d'entre nous était assez doué pour savoir quelles plantes avaient le don de réparer les blessures :

- Comment tu te sens ? me demanda Lucas.
- Je vais bien.
- Je veux dire, à propos de tout ce qu'il se passe, de cette guerre.

Je détournai le regard un instant. Toujours la peur au ventre, la crainte de mourir chaque minute. Je me sentais comme cela :

- J'en sais rien, avouai-je, je ne sais pas ce que veut le conseil chinois au conseil français.  
- Tu viens d'où ?
- Des Etats-Unis, tout comme Inès, Léa et Lincoln, mais ma mère est française c'est pourquoi je sais parler votre langue. Pour les trois, leur grand père était français.  
- On parlait anglais à Lincoln quand on l'a...
- Il n'avait jamais parlé français à une personne en dehors de sa famille, l'interrompis-je.
- Désolé, souffla-t-il.
- Et toi, tu penses quoi de tout ça ?
- Je suis sûr que c'est encore une histoire de fric.

Je hauchai la tête car je pensais qu'il n'avait pas complètement tort :

- Vu que tu n'es pas originaire de Chine, tu étudiais quoi là-bas ? demanda-t-il.
- La physique, je voulais devenir scientifique, et toi ?
- Je n'ai pas encore l'âge de rentrer dans les grandes écoles, je veux dire, j'étais en dernière année de lycée et je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire.
- J'avais oublié que tu n'avais que dix-huit ans, dis-je en rigolant.
- Tu n'as qu'un an de plus que moi je te rappelle.

PDV BELLAMY :

Cela faisait deux jours que le groupe parti chasser le guépard était sorti et nous étions sans nouvelles d'eux. Personne n'était autorisé à quitter le bâtiment bien sûr. Noah, quant à elle, ne s'était toujours pas réveillée ce qui m'inquiétait. La plaie était encore ouverte mais il n'y avait plus aucune trace de venin.

Je marchais à côté du stade et aperçus Maelle qui s'entrainait avec une épée. J'entrai et m'approchai :

- Tu t'en sors ? demandai-je.
- Je ne serai jamais comme elle, annonça-t-elle en laissant tomber l'arme.
- Tu peux, si tu es comme elle, tu l'as en toi, ça coule dans tes veines.
- Tu crois ?
- J'en suis persuadé, enchainai-je. Je vais t'aider.

Elle me sourit et récupéra l'épée. Je la lui pris et lui tendis une en bois qui reposait sur le sol. Je fis de même et la brandis :

- Tu dois être rapide dans tes gestes et précise.