le moral fendu

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comme toutes les belles choses ont une fin, je devais aller chez mon père pour une nouvelle semaine. ce qui voulait dire : changement de lycée, d'environnement, d'habitudes, d'amis et j'en passe. j'avais le moral à zéro. je m'empressai d'en parler à ma mère. 

"-j'en parlerais à ton père ma chérie, mais je ne te promets rien. "m'a-t-elle dit.

super. changer de lycée allait me fendre le moral et m'attrister. ne voulant pas de ça, j'ai contacté mon père dans la minute qui suivait et lui ai exposé la situation actuelle.

"- je comprends bien ma chérie mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée, a-t-il répliqué.

- mais je ne comprends pas quel est le problème ! le lycée n'est qu'à un quart d'heure de marche de chez toi papa ! il est encore plus près que celui où je suis censée aller ! criais-je.

- je sais mais je ne pourrais pas t'emmener cette fois-ci tu le sais ma puce, annonça-t-il.

- et alors ? la marche pour le sport ou le bus papa je ne suis plus un bébé !" 

j'ai raccroché au nez de mon père. en larmes, n'en pouvant plus, je m'effondrai sur mon lit et pleurais. quelques minutes plus tard, je reçus un message de mon père qui disait :

"je suis désolé mon cœur,

j'annule tout de suite l'inscription du nouveau lycée auquel tu étais censée aller. je me débrouillerais pour t'emmener à Théas. je suis vraiment confus mon ange. tu sais que je ferais tout pour que tu sois heureuse. tu ne veux pas aller au lycée auquel je t'ai inscrit ? D'accord ma puce j'annule l'inscription il n'y a pas de problème. 

passe une bonne soirée et bonne nuit ma puce et je m'excuse vraiment mon bébé.

papa."

j'ai explosé de joie. littéralement. je me suis empressée de monter sur le toit. bras tendus, prête à hurler de joie, je fus surprise par la présence de Jason sur mon propre toit.

"-mais qu'est-ce que tu fais là ??? hurlais-je.

- tu en as mis du temps, cela fait plus d'une heure que je t'attends ici. me dit-il d'une voix calme et posée.

- mais comment tu es monté ici ? qui c'est qui t'a fait entrer dans la maison ? tu connais ma mère ? elle t'a posé des questions ? m'empressais-je de demander.

- oh là ! trop de questions à la fois. souffle un bon coup. me rassura-t-il. non je n'ai pas cambriolé la maison, je n'ai pas escaladé le mur. je fais comme tous les gens civilisés font, je sonne à la porte, je me présente à la maman qui m'ouvre, je lui demande de monter dans la chambre de sa fille pour aller sur le toit et lui faire une surprise tout simplement ! "

je lui ai sauté dans les bras. 

Amour ou amitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant