une nouvelle famille

5 1 0
                                    

ce weekend, nous avons décidé d'organiser donc l'emménagement de Margo et son père. (pour des raisons personnelles, je ne divulguerai pas son nom) les carons s'entassaient dans l'entrée et un peu partout dans la maison. Margo me sauta dans les bras en hurlant de joie :

M : je suis trop contente ! on va enfin habiter ensemble c'est génial ! en plus on va être soeurs c'est génial ! j'en ai toujours rêvée ! 

A : c'est pareil pour moi ! par contre pour moi, ça va faire bizarre de passer de meilleure amie à soeur... surtout que je sors avec Jace, donc ça veut dire que ça va devenir mon cousin aussi, du coup je suis beaucoup moins sûre que les parents seront d'accord avec ça...

M : c'est vrai que je n'y avais pas pensé...

je descendis donc les escaliers pour annoncer la nouvelle au père de Margo. au moment d'arriver en bas des escaliers, je me rends compte qu'il sont presque en face de moi, mais assez loin pour ne pas me voir. je me fis discrète et les observai pendant quelques instants. ça me rappelait le moment où mes parents étaient encore ensemble. mais ils n'étaient pas aussi heureux que ma mère en ce moment. ils étaient faits pour être ensemble. j'étais super contente pour ma mère parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas vu ma mère aussi heureuse. je ne voulais pas que ce instant s'arrête mais je ne pouvais plus garder ça pour moi. 

A : hum hum. excusez-moi de vous déranger mais il faudrait que je vous parle.

? : nous t'écoutons Alison. qu'est-ce qui ne va pas ? 

A : en fait, je voudrais vous avouer quelque chose surtout à vous, parce que vous n'êtes pas au courant. doc c'était pour vous dire que j'entretiens en quelque sorte une relation amitié/amour avec Jason. et je sais que maintenant que vous êtes avec ma mère, ça fait que Jason est mon cousin donc voilà. je voulais juste vous dire ça et savoir ce que vous en pensiez...?

?: alors en fait, ta maman m'a tenu au courant de la situation. et déjà, je peux te dire que tu peux me tutoyer parce que je ne vais pas te manger ne t'en fais pas ! -il se mit à rire et ma mère aussi-ensuite, je voudrais que tu saches que cela ne me gène en aucun cas puisque vous n'avez pas des liens de sang. et enfin, je n'ai rien à dire de cette relation puisque je ne suis pas ton parent légal. enfin si tu vois ce que je veux dire...

je ne pris pas en compte cette dernière phrase, parce que je comprenais tout à fait ce qu'il voulait dire. je suis super contente de son avis et il a été honnête. ça me soulage. je le remerciai de m'avoir écoutée et je remontai dans ma chambre, pour aider Margo à ranger ses affaires dans la chambre d'amis. 

A : je sais que ce n'est pas le top mais bientôt nous allons refaire ta chambre pour la mettre à ton goût.

M : t'en fais pas, ça me va très bien. et puis tu sais, on est grandes maintenant, on ne va pas rester éternellement chez nos parents hein. 

A : oui je sais mais bon... 

je n'oserais jamais lui dire que je voudrais rester encore quelques années de plus chez ma mère. je ne voulais pas la laisser toute seule, et puis si je suis venue habiter chez elle, c'est pas pour la quitter quelques années après. je me tus et je continuai à l'aider à ranger ses affaires. elle en avait beaucoup. ça nous a pris tout le reste de la journée, mais tout avait trouvé sa place, comme elle aimait faire. je me suis réfugiée alors dans ma chambre, le temps qu'elle allait sous la douche. 

je suis montée sur mon toit pour voir si Jason serait là. depuis quelques jours, nous avons retrouvé notre complicité d'avant et j'avais réussi à oublier toute cette histoire. Margo et Luckas sont ensemble et s'entendent super bien. finalement, j'étais pas la bonne personne pour lui. je sentis alors quelqu'un qui m'enroula dans ses bras. Jace. il me fit des bisous dans le cou tout en me gardant dans ses bras :

J : bonsoir princesse !

A : bonsoir chaton, comment tu vas ? 

J : très bien, depuis que j'ai appris que tu faisais partie de ma famille

A : c'est bizarre...

J : oui je sais ce que tu veux dire... je suis désolé pour ça, parce que ça sera toujours bizarre... je nous connais et je sais qu'on finira par se remettre ensemble et ainsi de suite, mais dans tous les cas, comme a dit mon oncle, on n'a pas de liens de sang et puis voilà. au pire, les gens ne sont pas obligés de le savoir tu sais. on peut garder ça pour nous. 

A : oui tu as raison, mais pour moi ça fera toujours bizarre. 

il me serra plus fort dans ses bras pour me montrer son réconfort. je descendis ensuite dans le jardin pour aller panser ma jument, suivie de Jace. il voulait absolument venir avec moi et passer sa soirée à mes côtés. je ne refusai pas. je ne voulais pas qu'il s'en aille même si il devra le faire à un moment, mais je veux passer le plus de temps possible à ses côtés. 

je pris donc les brosses qu'il me fallait pour panser ma jument et commençai la laborieuse tâche. il m'accompagna en prenant une brosse pour les crins. il se débrouillait super bien pour les lui démêler ! mais il n'arrêtait pas de me regarder, ce qui avait pour don de me déstabiliser. il se rapprochait petit à petit de moi, en passant sa main dans mes cheveux, et me caressant le dos et me donnant de petits coups dans les bras. il n'arrêtait pas de rigoler en faisant des coiffures bizarres avec ma jument. il me faisait rire. 

PDV JACE : 

elle est magnifique dans sa tenue de cavalière. je n'arrêtais pas de l'embêter pour essayer de la faire rire. je sais que ce ne sera pas facile entre nous deux par rapport à la famille, mais je sais qu'elle finira par s'y habituer. je faisais n'importe avec les cheveux de son cheval et je trouvais ça drôle. de toute façon je m'amusais avec tout ce que je trouvais à ma portée. 

elle mit une couverture à sa jument et la lâcha dans le pré. nous partîmes nous installer à côté de son cheval qui broutait des brindilles d'herbe. je m'allongeai sur le sol et l'entraînai avec moi pour qu'elle vienne dans mes bras. je voulais la sentir contre moi. sa peau était tellement douce, que je ne pourrai jamais me passer de la toucher. je l'enroulai de mes bras puis je remarquai au bout de quelques minutes, qu'elle s'était endormie. tiens, c'est bizarre, elle ne s'endort jamais en dehors de son lit. 

je la pris dans mes bras et me levai pour rentrer dans la maison, et la mettre dans son lit. j'écris un mot avec un post-it et un stylo trouvé sur son bureau :

"ma princesse, 

nous étions dehors, allongés dans l'herbe avec ta jument, je t'ai entouré de mes bras musclés et te serrai fort pour te montrer tout mon amour....

mais t'as tout gâché et tu t'es endormie ! pfff t'abuses chaton !

mais je te trouvais magnifique avec ta bouille d'ange en train de dormir. 

repose-toi bien, je t'aime

plein de bisous mon coeur,

ton prince charmant."

je laissai le mot sur sa table de nuit pour qu'elle puisse le voir demain matin à son réveil. 


Amour ou amitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant