Amour ou amitié

et si on reprenait ?

je rentrai dans la maison, elle était juste somptueuse. c'était blanc et noir, simple, épuré et avec beaucoup d'espace. c'était également très lumineux, ça rentrait de tous les côtés. la cuisine était dans le fond de la maison, très grande, avec beaucoup d'espace de rangement, de l'électroménager de grand chef et j'en passe. le salon abritait un canapé luxueux et une télé écran plat accrochée au mur. les chambres sont spacieuses et avec beaucoup de rangements également. des dressings pour toutes les chambres, ainsi qu'une salle de bains privée. le pied. on a pas ça dans toutes les maisons. 

après la l'état des lieux, nous montâmes tous dans nos chambres pour ranger nos affaires. ma mère toqua à la porte et commença à parler : 

M : alors ma chérie, comment tu vas ? 

Moi : je vais bien et toi ? ça va le voyage ne t'a pas trop fatigué ? tu es contente d'être venue ici ? 

M : oui, non et oui. parlons un peu de toi... j'ai vu Maxime dehors... et je suis au courant de Jace. tu sais ce que tu fais , j'ai pas l'impression moi. 

Moi : je sais pas non plus en fait. je veux rendre jaloux Jace, parce que je sais que maintenant que Maxime va revenir dans ma vie en France, et que je vais devoir faire avec. et puis j'ai plus envie de parler à Jace. je ne peux pas pardonner ce qu'il m'a fait ! il était conscient de ce qu'il me disait ! c'est comme s'il voulait me fait du mal ! alors une carapace de pierre s'est entourée de mon coeur et j'ai l'impression que tout ce que je ressentai pour lui est parti en fumée d'un coup....

M : ça c'est que ta tête veut essayer de te faire croire....

Moi : non maman je te jure. je ne ressens vraiment rien pour lui. j'ai envie de rigoler, de profiter de la vie mais pour de vrai. j'ai constamment envie de rigoler et de m'amuser, et en fait ma tête ne me fait pas penser à lui, il y a des fois où j'ai l'impression de ne plus savoir qui c'est ! je n'ai plus envie de pleurer quand je pense à lui et quand j'ai revu Maxime, ça m'a fait quelque chose  !

M : d'accord je comprends... effectivement tu n'as pas l'air de ressentir grand chose pour lui aujourd'hui si ce n'est de la haine et de l'indifférence. charmant ! donc nous devons accepter Maxime sous notre toit dorénavant je suppose ? 

Moi : je suppose aussi mais en douceur. je ne veux pas qu'il s'imagine des choses. j'ai l'impression que la distance l'a fait changer. il ne m'a pas forcé à sortir, il n'était même pas d'accord au début, il voulait que je me repose pour le premier soir. c'est même moi qui l'ai proposé, je ne sais pas ce qui m'a pris. mais je ne veux pas précipiter les choses avec lui. nous apprenons à redevenir amis pour l'instant. je ne veux rien de plus pour l'instant et je n'ai pas besoin de plus non plus pour l'instant. 

M : d'accord ma chérie, je suis contente que tu réfléchisse de cette manière. tu as envie de parler d'autre chose ? 

Moi : oui, que j'ai décidé de passer plus de temps avec Margo du coup, vu que j'avais l'impression de l'abandonner ces derniers temps. 

M : il ne fallait pas être aveugle pour le remarquer ma chérie ! je suis contente que tu aies changé de raisonnement ! allez, je te laisse à ta soirée, bisous ma grande

elle sortir de ma chambre et je m'allongeai sur mon lit. j'envoyai un message à Maxime pour lui dire de passer dans la maison. je n'avais pas envie de me déplacer, j'étais bien dans mon lit. à lui de ramer maintenant. j'étais assise, en train de préparer des tas pour trier mes habits pour ensuite les ranger, quand quelqu'un toqua à la porte. c'était lui. 

M : alors, tu n'as pas fini ? tu veux que je te laisser terminer ? tu aurais du continuer à te reposer avant de m'appeler j'ai toute la soirée tu sais ?

Moi ; oui je sais mais j'avais envie de te voir

je lui fis un sourire. il s'assit gêné, comme si j'allais encore profiter de lui et le jeter comme une vieille chaussette. je n'avais pas envie de lui faire du mal, mais je devais passer à autre chose. je finis de faire mes tas et je me rallongeai sur mon lit avec Maxime. il engagea la conversation : 

M : j'ai envie que nous réapprenions à devenir amis. pour retrouver la Alison que j'ai connu. cette fille me manque beaucoup. je sais que tu as rompu avec Jason. enfin rompu, tu m'as compris... je ne suis plus le même qu'avant. je n'ai pas complètement changé, mais en partie. et j'ai juste envie d'une relation amicale pour le moment. 

Moi ; moi aussi, et j'avoue que notre amitié me manque terriblement... avant Jace, tu étais le seul à me connaitre mieux que personne et je dois t'avouer que c'est toujours le cas. parce que Jace était mon meilleur ami à la base, oui, mais bon, avec toi c'était pas pareil, on se connait depuis que nous sommes tous petits, et puis tu me connais vraiment par coeur. alors que Jace me connaissait par coeur mais on ne se voyait pas tous les jours, on se disputait souvent et il y avait plus d'amour mélangé à de l'amitié et ça en devenait malsain. 

M : je ne juge pas et je ne donnerai pas d'avis, car je sais que je vais me faire frapper... -nous explosâmes de rire tous les deux-

Moi : ça fait du bien de te retrouver, enfin de te revoir déjà et puis de rigoler et de me confier à toi comme avant. 

M : n'oublie pas que tu as Margo aussi. 

Moi: oui je sais, et puis toi aussi. je me rappelle comment nous étions proches tous les trois tous petits. nous étions inséparables. ça va lui faire plaisir de te revoir aussi, tu lui as beaucoup manqué, elle n'arrête pas de parler de toi, mais vu que j'avais un différent avec toi, elle avait arrêté pour moi mais voilà...

M : à vrai dire, nous n'avons jamais cessé de nous parler... désolé de te le dire comme ça. mais depuis notre rupture entre toi et moi, nous n'avons jamais coupé contact. nous sommes toujours aussi proches qu'avant

Moi : je regrette. tu me manques énormément. 

M : toi aussi. mais souviens toi, l'amitié d'abord. 

Moi : tu peux me prendre dans tes bras ? 

M : quelle question ! mais fais comme chez toi ! 

j'explosai de rire et il me suivit. il ouvrit ses bras pour me faire de la place et je me glissai à l'intérieur. ils étaient exactement adaptés à ma corpulence, comme si on était compatibles lui et moi et faits pour être ensemble. son odeur faisait remonter tous les souvenirs à la surface. je n'avais pas envie de pleurer. de sourire et de rigoler. j'étais tellement contente de le retrouver. je n'avais que d'une chose, c'est que l'on redevienne amis comme au bon vieux temps. 

Moi : et si on reprenait ?