quelqu'un d'inattendu

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je me relevai tout de suite de lui en la porte s'ouvra au même moment. sa ère se tenait sur le seuil de la port en nous regardant d'un petit sourire malicieux.

elle : bonsoir les enfants, Alison, tu devrais rentrer chez toi. ta maman t'attend et quelqu'un t'attend chez toi. 

moi : quelqu'un ?

elle : tu verras bien assez vite par toi-même.

je me levai alors, posai un baiser sur le front de Jace, et pris me affaires en sortant de sa chambre avec sa mère qui me suivait. 

elle : Alison ? je pourrais te parler quelques instants s'il te plaît ?

moi : oui bien sur, qu'est-ce qui se passe madame ?

elle : je t'en prie appelle moi Olly Alison ! je pense que l'on se connait maintenant depuis assez longtemps pour que l'on puisse se tutoyer maintenant. 

moi : oui désolée...

elle : écoute Alison, je sais que tu es amoureuse de mon fils. je voudrais que tu saches que ça ne me dérange pas du tout, je sais que tu es une fille bien et que ça se voit que tu l'aimes. mais je ne suis pas bête pour voir que tu te fais du mal à toi-même. je sais que tu hésites, j'en entends beaucoup parler à propos de cette histoire avec Margo. ne lui en veux pas, elle s'inquiète seulement pour toi... je voudrais te dore que tôt ou tard tu devras faire un choix ma belle et que tu ne pourras pas toujours t'enfuir sous des paroles ou des gestes ma belle. tu sais que mon fils et amoureux de toi et que Maxime t'a fait beaucoup de peine. mais que serait la vie sans souffrances ? tu dois te jeter à l'eau quoi que tu décides de faire. les garçons ne sont pas tous pareils sache le. mais tu ne devras pas éternellement t'échapper par la sortie de secours. 

moi : Olly... je sais ce que vous pensez... mais je n'y connais rien moi à la vie et j'aimerais prendre mon choix toute seule... désolée de vous offenser mais tout le monde m'embête avec cette histoire... je sais que vous aimeriez me voir avec votre fils mais je ne sais pas quoi faire... tout le monde me parle, essaie de savoir ce que je pense, ce que je compte faire ou quoi que ce soit mais je ne sais pas où j'en suis depuis la dernière fois que j'ai vu ce garçon que vous appelez Maxime et qui m'a tellement fait souffrir je pense que même vous, vous n'avez pas connu de telles souffrances... je suis désolée de vous dire tout ça mais laissez-moi tranquille avec cette histoire. plus vous m'en parlez et plus vous savez que ça ne me fera qu'éloigner de votre fils et vous ne gagnerez rien à faire ça, au contraire, à le faire souffrir parce que je ne voudrais plus lui parler. 

je suis alors partie de cette maison en lui lançant un "au revoir" lointain et pris la route de ma maison. je dépêchai de rentrer et attendais alors de voir quelle personne tient tant que ça à me voir. j'allai alors dans ma chambre, ne voyant personne dans la maison. mais là, se tenant dans ma chambre, la personne que je voulais voir le moins, se tenait dans MA chambre, dans MA maison, avec MA mère ! 

moi : qu'est-ce que tu fous ici toi ! pourquoi tu es là ! je croyais qu'on s'était tout dit et que tu ne devais pas revenir ici pour me faire du mal ! 

elle : ma chérie, je sais que je ne devais pas lui ouvrir la porte mais il m'a dit qu'il avait quelque chose d'important à te dire et il était en train de pleurer quand je lui ai ouvert la porte....

moi  arrête de le couvrir maman , je pense que tu le connais assez longtemps pour savoir qu'il est capable de tout pour me faire du mal quitte à faire du cinéma. 

lui : bonjour Alison, je pense que les présentations sont inutiles. 

moi : bonjour Maxime.

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ma mère sortit de la chambre nous laissant seuls tous les deux. je fis tout pour garder mon calme. de l'eau a peut-être coulé sous le ponts, mais cela n'empêche pas que je suis toujours en rogne contre lui alors qu'il se permet de venir chez moi sans aucun regret. 

lui : écoute Alison, je sais que tu m'en veux et que je suis encore une personne malhonnête à tes yeux et j'en suis vraiment couvert de honte, crois moi. mais je suis venu te parler pour essayer de renouer le contact et pour te dire que j'avais changé. avant que tu dises quoi que ce soit, laisse-moi t'expliquer quelque chose. 

moi : j'espère vraiment que ça en vaut la peine. 

lui : oui, ça en vaut la peine. mes parents t'adoraient vraiment tu le sais, et quand ils ont entendu toute l'histoire qu'il y a eu entre toi et moi, il m'ont fait dégager de la maison et ils m'ont placé en centre hospitalier dans un hôpital psychiatrique. 

moi : quoi ?!!!! mais pourquoi ???? je ne comprends pas pourquoi ce que tu as fait était grave au point de te mettre dans un hôpital psychiatrique ?!

lui : oui, ils ne supportent pas le mal fait à une fille quand on l'aime et voilà. je me suis retrouvé dans ce centre hospitalier pendant quelques années avant qu'ils se décident à me libérer quand ils ont compris que mon comportement avait changé. que j'étais devenu quelqu'un de meilleur. 

moi : je ne savais pas... je suis vraiment désolée... 

lui : en tout cas maintenant, tu peux me dire tout ce que tu veux, je suis devenu un garçon avec des sentiments, un coeur et de la fragilité. 

moi : je sais je l'ai bien vu. tu n'as pas haussé la voix depuis que tu es ici comme tu le fais à ton habitude. j'aurais jamais pensé ça de tes parents. et l'idée de venir ici vient d'eux aussi ?

lui : non. je viens de moi-même parce que je savais que sinon ils m'en auraient voulu pour toute la vie et je ne voulais pas les décevoir non plus. mais aussi parce que maintenant que j'ai un coeur, je ressens maintenant tout ce que je t'ai fait et je m'en veux terriblement... je suis vraiment désolé Ali de t'avoir fait autant de mal...

moi : je ne t'en veux plus, maintenant. tu es venu t'excuser et c'est très inattendu de ta part, j'avoue, mais je ne veux plus que tu t'en veuilles. je sais que étais sou ce soir_là mais c'était le geste qui pour moi, était impardonnable. mais ne t'en fais je ne t'en veux plus. 

lui : super. je suis content que tu m'aies pardonné.

je le pris dans mes bras et lui fis un énorme câlin. je pense que je vais être gentille avec lui. ça me fera oublier Jase et ça peut me changer les idées. je sais que ce n'est pas bien ce que je fais, mais c'est la seule personnes que je connaisse e mieux de cette ville et en qui je peux avoir confiance. je ne lâcherai pas dorénavant. et je compte bien le laisser rerentrer dans ma vie. 

Amour ou amitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant