Résiste

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dans le bus, je me retrouvai encore à côté de Jason. décidément, il ne voulait pas lâcher l'affaire ! nous avons quand même passé notre temps à discuter de tout et de rien. je ne voulais rien laisser transparaître et que notre amitié reste la même que d'habitude. 

lui : alors, le cours d'espagnol, tu l'as trouvé facile ?

moi : Jase, je te signale que le CV et la lettre de motivation en espagnol, je les ai faits au collège ! il n'y a rien de plus facile ! 

lui : oui, j'avoue que pour toi, c'est facile parce que tu as des facilités dans les langues mais est-ce que du coup tu pourras m'aider ? parce que je ne suis pas sur d'avoir tout suivi moi du coup...

moi : je savais que tu me demanderais ça ! bien sur que je vais t'aider ! je vais pas te laisser galérer tout seul t'inquiète ! 

lui : merci ma belle

et là, sans que je m'y attende, il me fit un bisou dans le cou. il était doux et tendre. je sentis alors des frissons parcourir tout mon corps. je ne voulais pas qu'il s'arrête mais en même temps je me disais que ce n'était pas bien et qu'il devait s'arrêter. toutes ces choses se brouillaient dans ma tête et je ne savais plus quoi faire ni quoi penser. pendant le reste du trajet, je le passai avec la main de Jase sur ma jambe, encore une fois. je me demandais quand il allait s'arrêter de me faire de l'effet, ou du moins quand il allait s'arrêter de tout faire pour me faire de l'effet ! les autres discutaient et rigolaient et moi, je me sentais super mal à l'aise, avec mon meilleur ami à côté de moi. j'aperçus alors le regard de Margo et je lui lançai un appel au secours mais elle n'en fit rien. elle me lança un sourire narquois et regarda alors sa voisine. j'ai cru que j'allais la tuer. il nous restait encore une demi-heure de trajet et je décidai d'écouter de la musique pour éviter de succomber à Jase et toutes ses idées pour essayer de me faire craquer. au bout de quelques minutes, je sentis sa main s'approcher de mon visage et il commença à jouer avec des mèches de mes cheveux. 

Jase sentit mes muscles se contracter et il me sourit. il me fit alors un bisou sur la joue et descendit vers mon cou. ma respiration commença à s'accélérer et il me tira alors vers lui. mais ce moment fut interrompu par l'arrêt du bus qui signifiait que nous étions arrivés à la piscine. 

dans la cabine, je me changeai et fis en sorte de ne pas avoir trop chaud parce que l'épisode du bus me faisait complètement à me retourner le cerveau. je ne voulais pas le laisser continuer mais d'un autre côté, mon coeur me disait de me laisser faire et que je ne voulais pas qu'il s'arrête. j'entendis alors quelqu'un toquer à la porte de ma cabine, ce qui me fit sortir de mes pensées. j'ouvris la porte et vis Jase en face de moi. 

lui : hey, je me disais que tu pourrais peut être me mettre de la crème solaire dans le dos s'il te plait ?

moi : oh oui, si tu veux, pas de soucis

lui : merci

il me tendit la crème et je commençai à l'étaler sur son dos. mon dieu ce qu'il a la peau douce  ! je ne voulais pas m'arrêter de le masser. au bout de quelques minutes, il me dit : 

lui : tu sais, je pense que c'est assez incorporé dans la peau là 

moi : oh oui... oui ! désolée

il se tourna et se mit face à moi. la chaleur monta et je respirai de plus en plus vite. j'avais horriblement envie qu'il me touche et qu'il m'embrasse. il me demanda alors de lui mettre de la crème sur le torse, même si je savais qu'il était capable de se la mettre tout seul sur cette partie là. je commençai à le masser et je sentis qu'il s'approchait de plus en plus de moi quand son visage était qu'à quelques millimètres du mien. il me plaqua contre le mur et il m'embrassa. une décharge électrique parcourut tout mon corps et je ne pouvais plus m'arrêter. ses mains se baladaient sur mon dos et je continuai à caresser son torse. ses mains se sont ensuite mises sur mon visage et ensuite dans mes cheveux. la température de mon corps devait largement dépasser les 40° ! 

notre rêve prit fin quand quelqu'un toqua à la porte. je reconnus la voix de Margo :

elle : hé les amoureux ! ça suffit les galoches maintenant, il est temps d'aller se baigner ! 

nous nous sommes remis à nos places et Jase n'arrêtait de pas de sourire. en sortant de la cabine, il passe un bras autour de mes épaules et nous sommes rentrés dans la piscine. il me serrait fort contre lui et me fit un bisou sur ma tête en me chuchotant à l'oreille : je t'aime. OMG !!! j'ai cru que j'allais m'évanouir ! je posai ma serviette sur un transat un peu sonnée par ce qui vient de se passer, et j'allai directement dans l'eau pour faire redescendre la température de mon corps. je rentrai dans l'eau et marchai un peu pour me stabiliser pendant quelques minutes.  je sentis alors une présence derrière moi puisque l'eau se mit à bouger autour de moi. il m'enveloppa dans ses bras et commença à me faire des bisous dans le cou. je me retournai et il souriait. je me reculai tout doucement mais il m'emboîta le pas. soudain, mon dos allait se cogner au rebord de la piscine mais son bras m'enveloppa pour amortir ma chute et il m'attira près de lui. il se baissa et pris mes jambes pour les enrouler autour de sa taille, j'enroulai mes brais autour de son cou. 

lui : tu ne me résisteras pas longtemps...

moi : et toi donc !

lui : c'est pas faux... tu ne t'imagines pas à quel point j'ai envie de t'embrasser de te toucher, d'être avec toi, que tu sois mienne pour toujours et à jamais... je suis fou amoureux de toi Alison... je veux que tu sois mienne...

moi  arrête de parler et embrasse moi...

lui : attends faisons durer le suspens...

il me caressa de partout, il n'arrêtait pas de se rapprocher de moi pour m'embrasser et de s reculer quelques instants après, ce qui n'arrêtait pas de faire augmenter l'envie de lui, de lui sauter dessus et de l'embrasser. je voulais aussi qu'il soit mien pour toujours et à jamais mais je voulais que l'on reste amis pour ne pas perdre son amitié...

finalement, je pris son visage entre mes mains et je l'embrassai. je n'en pouvais plus... il prit mes cheveux, me caressa le visage, les jambes, le dos, le ventre... je n'en pouvais plus j'avais envie de lui... 

ce qui nous fit nous arrêter, ce sont les autres qui se sont mis à nous applaudir et à nous siffler... nous avons été obligés de nous arrêter net. 

Amour ou amitiéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant