Amour ou amitié

une seconde vie

PDV JACE :

la mère d'Alison est partie se reposer chez elle. je ne veux pas m'en aller, de peur d'avoir le sentiment de l'abandonner, alors que c'est le moment où elle a le plus besoin de moi. je pris sa main dans la mienne et pensai à tous les bons moments que nous avons passés ensemble... je l'aime tellement... je me souviens de la première fois où mon regard s'est posé sur elle. c'est comme si s'est remis à battre mais que pour elle. comme si c'était une évidence.

j'étais perdu dans mes pensées quand soudain, la porte de la chambre s'ouvrit sur une infirmière. 

I : bonjour jeune homme, je viens seulement faire une visite de routine.

J : elle va s'en sortir vous pensez ? 

I : ce n'est pas la première fois qu'elle fait des arrêts cardiaques aussi longs, ne vous en faites pas. j'ai toutefois des doutes à ce que son coeur supporte tous ces arrêts cardiaques soudains. nous avons convenu avec le DR. KRIEG, qu'il serait préférable de lui faire une greffe du coeur, pour qu'elle puisse repartir sur de nouvelles bases saines et il se pourrait que les crises cardiaques s'espacent et s'estompent au fil des années. je ne vous cache pas que ce sera long et douloureux pour elle... 

J ; si c'est ce qu'il y a de mieux à faire, je veux ce qu'il y a de mieux pour elle. je voudrais d'abord consulter l'avis de sa mère avant de prendre une quelconque décision. 

I : ne vous en faites pas, elle a été la première à être consultée étant son statut de responsable légal.

j : je comprends. quand aura lieu la greffe du coeur ? 

I : eh bien, dans quelques heures, car nous avons trouvé un donneur compatible, ce qui est une chance inestimable étant donné la rareté de son groupe sanguin et de son corps. alors le temps que le médecin et les infirmiers font les dernières vérifications et installent le bloc opératoire, je dirais quelques heures et ensuite il faudra voir comment son corps le supporte et si tout se passe bien, elle sera libérée dans quelques jours.

J : merci beaucoup madame. 

elle sortit de la chambre en m'adressant un regard plein de compassion. elle était très gentille et toujours à côté de la chambre d'Alison en cas de problème. elle va avoir un nouveau coeur. je pourrai la serrer dans mes bras dans pas longtemps. je suis fou d'elle et je donnerais ma vie pour qu'elle puisse profiter de la sienne. s'ils n'avaient pas pu trouver un donner dans les semaines à suivre, j'aurais donné mon coeur pour qu'elle puisse vivre. 

je m'endormis quelques minutes après mais la porte s'ouvrit brusquement sur Maxime.

M: qu'est-ce que tu lui as fait ?!

J : qu'est-ce que tu fais déjà ici toi ? il me semble que tu ne devais plus revenir ici et la laisser tranquille.

M : nous sommes restés en très bons termes et amis au cas où tu l'aurais oublié. qu'est-ce que tu lui as fait ? je n'avais plus de ses nouvelles depuis quelques jours je me suis inquiété. alors, j'ai appelé sa mère et elle vient de me dire qu'elle était hospitalisée mais ne m'a pas donné la raison.

J : elle a une maladie héréditaire. depuis un long moment. donc tu es gentil mais ne remets pas la faute sur moi. je n'oserais jamais lui faire quoi que ce soit et on le sait tous les deux. alors tes reproches et ta vengeance garde la pour quelqu'un d'autre.

M : désolé mais je l'aime. alors normal que je t'accuse en premier puisque tu fais ta vie avec elle.

J : oui mais je suis un minimum intelligent. je ne vais pas mettre la femme de ma vie sur un lit d'hôpital je suis pas bête à ce point là. 

M : alors explique moi ce qui se passe. 

J : elle a une maladie héréditaire donc, elle fait des crises cardiaques, c'est encore inexpliqué. et ensuite elle reste dans le coma pendant quelques temps et se réveille après comme si de rien n'était mais ne se rappelle de rien. les médecins vont lui faire une greffe du coeur pour qu'il puisse espacer les crises et ensuite pour les estomper pour qu'elle n'en ait plus avec le temps. 

M : d'accord. je pense que tu peux rentrer te reposer, je vais rester avec elle, je prends la relève. 

J : dans tes rêves mon pote. 

il ne pipe mot, et s'assoit sur la chaise de l'autre côté du lit. il prit la main d'Alison. nous étions tous les deux comme des abrutis, chacun avec une main d'Alison dans la sienne, et se demandant qui elle choisirait en premier si elle se réveillait là maintenant. 

je pense qu'elle doit avoir quelques sentiments pour moi, mais rien de sur. nous sommes quand même meilleurs amis à la base et je sais que dans ce genre de situation, ca dégénère vite...

je ne veux pas la perdre. 

les médecins arrivent pour l'emmener au bloc opératoire. nous les suivons avec Maxime. je ne sais même pas ce qu'il fait là et surtout pourquoi la mère d'Alison l'a laissé venir ici.