Chapitre 11 (réecrit)

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Point de vue de Chat Noir :

Alors que je sautais agilment d'un toit à l'autre, en route pour chez Marinette, j'espérais qu'elle se souviendrait de moi en tant que Chat Noir, faute de se rappeler d'Adrien.

Lorsque j'arrive sur son balcon, je réalise rapidement qu'elle n'y est pas. Je rassemble mon courage et tape doucement à sa fenêtre. Pas de réponse. J'essaie à nouveau et cette fois, elle finit par ouvrir. Ses grands yeux bleus me fixent un moment, puis un large sourire éclaire son visage.

Marinette : Oh, Chat Noir ! Je suis tellement contente de te voir. J'ai eu tellement peur pour toi... Tu n'as pas été blessé, au moins ? Tout va bien ?

Chat : Marinette, calme-toi. Je vais bien. C'est moi qui ait été inquiet. Quand je t'ai vue tomber, je... je...

Marinette : Chat, écoute-moi. Je vais bien, j'ai juste subi un léger traumatisme crânien qui a causé une perte partielle de mémoire. Avec le temps, ça devrait s'améliorer.

Je le savais déjà, bien sûr, mais je voulais être sûr qu'elle ne soit pas encore trop secouée. Je ne peux m'empêcher de la serrer dans mes bras. Elle répond à mon étreinte. Je la serre plus fort encore, comme si j'avais peur qu'elle me glisse entre les doigts, et enfouis mon visage dans ses cheveux. J'adore son odeur, ça me calme.

Point de vue de Marinette :

Je me sens si bien dans ses bras, en sécurité, comme si rien ne pouvait m'atteindre.

Chat : Marinette, je suis tellement désolé...

Marinette : Pourquoi dis-tu ça ?

Chat : Je n'ai pas pu te protéger, je n'ai pas été à la hauteur.

Je prends son visage entre mes mains pour qu'il me regarde, mais il évite mon regard.

Marinette : Chat, regarde-moi. Ce n'est pas ta faute, d'accord ? Tu as fait tout ce que tu pouvais, et n'oublie pas que ta mission est de protéger Paris, pas seulement moi. Je vais bien, tu vas bien, Paris va bien, donc ne te blâme pas.

Il hoche la tête légèrement.

Marinette : Allez, fais-moi un beau sourire, s'il te plaît, dis-je en esquissant un sourire moi-même.

Mais tout ce que j'obtiens, c'est un petit sourire en retour. Je vais devoir sortir l'artillerie lourde, alors. Je décide de le chatouiller, mais malheureusement, ça ne suscite aucune réaction de sa part.

Chat : Marinette... Marinette... je ne peux pas ressentir tes "chatouilles" à travers ma combinaison géniale...

Il s'interrompt alors qu'un oreiller lui atterrit en pleine figure. Je ris en voyant sa surprise. Je perds vite mon sourire en voyant le sien. Un sourire en coin qui lui donne un air diabolique.

Chat : Tu veux jouer, Marinette Dupain-Cheng ? Pas de problème, on va jouer.

Il s'approche lentement, avec des mouvements félin. À mesure qu'il se rapproche, je recule instinctivement. Quand il atteint ma position, il me regarde d'un air intense, mais je ne peux pas deviner ses intentions. Soudain, mes pieds quittent le sol et je me retrouve à l'envers, sur son épaule. Je frappe son dos en lui demandant de me relâcher, mais il ne m'écoute pas. Il rit, fier de lui.

Finalement, il me pose sur le lit et se place au-dessus de moi pour m'empêcher de bouger.

Chat : Alors, qui est le plus fort ?

Marinette : Hmm, je ne sais pas, mais certainement pas celui que je vois ici.

Chat : Tu es sûre de toi ?

J'acquiesce, fière de moi. Un sourire en coin se dessine sur ses lèvres, lui donnant un air diabolique.

Chat : Tu veux jouer, Marinette Dupain-Cheng ? Très bien, jouons.

Il s'approche de moi d'un pas lent et félin. Mes pas en arrière ne font que suivre ses avancées. Lorsqu'il est face à moi, son regard pétillant passe de mes yeux à mes lèvres et en arrière. Il s'approche encore, et je sens la chaleur monter à mes joues.

Que se passe-t-il ?

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Alors qu'en avez-vous pensé ?
J'attends vos retours avec impatience !
Bisous !😘

MariChat (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant