Tome 2 chapitre 1 (Réécrit)

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Le réveil brisa le silence de ma chambre, annonçant l'aube d'une journée mémorable. Dans quelques heures, je m'envolerai pour Milan afin de poursuivre mes études en mode, une opportunité offerte par une université prestigieuse. Quitter Paris, ma famille et mes amis suscitait en moi un mélange d'émotions : une pointe d'appréhension mêlée à une impatience palpitante. Cependant, cette ville éveillait en moi une nostalgie, une réminiscence de lui, de nous, et de tous ces souvenirs. "Non, Marinette, cesse de te laisser envahir par la nostalgie," me murmurai-je. "Sinon, tu risques de rater ton vol." Après avoir terminé mes préparatifs et vérifié mes bagages, je descendis pour prendre mon petit-déjeuner.

Ma mère m'accueillit avec une étreinte tendre et me demanda, avec une douceur maternelle, si j'avais bien dormi. "Oui, maman," lui répondis-je avec un sourire. Mon père était également présent, et mes parents m'avaient préparé un petit-déjeuner digne d'une reine. En riant doucement, je fis remarquer que je n'aurais probablement pas assez d'appétit pour tout cela.

Soudain, mon père dévoila un invité surprise. Juste à ce moment, Alya entra dans la boulangerie. Ma mère, affichant un large sourire, révéla qu'elle avait invité Alya à partager notre petit-déjeuner avant mon départ.

Je pris Alya dans mes bras, et nous nous assîmes tous à la table. Ce petit-déjeuner fut l'un des plus agréables de ma vie, imprégné d'une atmosphère chaleureuse. L'heure de se rendre à l'aéroport arriva inéluctablement, et je montai dans la voiture avec mes parents. Alya avait insisté pour nous accompagner. À notre arrivée à l'aéroport, je m'acquittai des formalités d'enregistrement de mes bagages et patientai pour l'embarquement. Plus j'attendais, plus la crainte de devoir dire au revoir à mes parents grandissait en moi. Trente minutes plus tard, l'annonce de l'embarquement de mon vol retentit. Je me levai et me tournai vers mes parents, les serrant dans une étreinte chaleureuse. Des larmes coulaient des yeux de ma mère, tandis que mon père tentait de la réconforter. Je pris également Alya dans mes bras, lui demandant de transmettre mes adieux à Nino. Depuis le départ d'Adrien, nous trois étions devenus inséparables. Je leur adressai un dernier signe de la main avant de monter à bord de l'avion.

~~~

L'avion atterrit en douceur, marquant la fin d'un vol qui s'était déroulé sans encombre pour mon premier voyage en avion. Je descendis de l'appareil et récupérai mes bagages. En me retournant, je repérai une jeune fille rousse tenant une pancarte avec mon nom inscrit dessus, "Marinette." Je m'approchai d'elle, et elle me reconnut immédiatement.

"Es-tu Marinette ?" demanda-t-elle.

"Oui," répondis-je.

"Parfait, je suis Lucie, ta future colocataire. On m'a confié la tâche de venir te chercher ici. Ton vol s'est-il bien passé ?"

"Oui, merci," répondis-je, soulagée.

"Allons-y, le taxi nous attend."

Pendant le trajet en taxi, Lucie et moi faisions connaissance. Elle débordait d'énergie, me rappelant étrangement Alya. Physiquement, elle avait de longs cheveux roux ondulés et des yeux bleus. Elle m'apprit qu'elle était arrivée la veille et que l'école de mode était vraiment géniale. Peu de temps après, nous arrivâmes devant un imposant bâtiment. Après avoir quitté le taxi, j'étais époustouflée par la grandeur de cet édifice. Le chauffeur déchargea mes bagages du coffre et nous souhaita une bonne journée avant de partir. Lucie se tourna vers moi.

"Alors, prête ?" demanda-t-elle.

Je pris une profonde inspiration. "Oui, c'est parti."

Nous franchîmes les portes du bâtiment, et Lucie m'aida à transporter mes valises. Elle me conduisit jusqu'à notre chambre, où je me sentis immédiatement à l'aise. C'était comme un petit studio.

"Alors, voici le programme. Nous allons rendre visite à la directrice pour confirmer ton arrivée et récupérer ton emploi du temps. Ensuite, nous irons déjeuner à la cafétéria, et je te ferai une visite guidée rapide de l'école, ça te convient ?"

"Parfait," répondis-je.

"Alors, allons-y."

Nous sortîmes de notre dortoir et, une fois devant le bureau de la directrice, je frappai à la porte.

"Entrez," dit-elle.

"Bonjour, madame Lila," salua Lucie.

"Bonjour, mademoiselle," dit la directrice en m'invitant à m'asseoir. Elle dégageait une élégance indéniable. Elle devait être dans la cinquantaine, les cheveux courts et grisonnants, et des lunettes rectangulaires lui conféraient une aura austère, bien qu'elle m'adressât un sourire chaleureux.

"Tu dois être Marinette, venue de France, n'est-ce pas ?" demanda-t-elle avec un accent italien.

"C'est exact, madame."

"Très bien, je te souhaite la bienvenue. Je vais te remettre ton emploi du temps et t'expliquer quelques détails."

Après avoir fouillé dans ses papiers, elle me tendit un emploi du temps étonnamment léger. J'en fus surprise.

"Tu as dû remarquer que ton emploi du temps est allégé," expliqua-t-elle. "Je vais t'expliquer pourquoi. En plus de suivre tes cours, tu auras du temps libre pour travailler sur tes créations et réviser, bien sûr. Tu seras parfois amenée à collaborer avec des étudiants en photographie, car dans cet établissement, nous avons à la fois des étudiants en mode et en photographie. Tu en apprendras davantage au fur et à mesure de l'année. Il ne me reste plus qu'à te souhaiter bonne chance pour cette année."

"Merci, madame," dis-je en me levant et en me dirigeant vers la porte. "Au revoir."

Lorsque je sortis, Lucie m'attendait.

"Prête pour une visite guidée ?" demanda-t-elle avec enthousiasme.

"Bien sûr," répondis-je en riant doucement.

Après une longue visite de l'école, nous regagnâmes notre chambre.

"Oh, j'ai oublié de te prévenir, mais ce soir, il y a une petite fête de rentrée. Je te conseille de te reposer un peu avant de te préparer, d'accord ?" me suggéra Lucie.

"D'accord."

Je m'allongeai sur mon lit et fermai les yeux. Mon sommeil fut interrompu par les secousses légères de Lucie, qui me réveillait doucement. Je grognai en me tournant sur le côté.

"Allez, Marinette, il est temps de te préparer pour la soirée."

J'ouvris les yeux pour la regarder. Elle était déjà habillée, portant une jupe noire, un t-shirt rose pâle et des bottines noires. Elle était resplendissante.

"Je vais me coiffer et me maquiller pendant que tu prends une douche," lui dis-je.

Je me dirigeai vers la salle de bain, pris une douche revigorante, et en sortis avec une serviette autour de moi pour choisir mes vêtements. Après m'être habillée, je me maquillai et me coiffai. Enfin, nous étions prêtes.

"Marinette, tu es magnifique," la complimentai-je.

"Toi aussi, Lucie."

"Allons-y, ma chère amie."

MariChat (en cours de réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant