Chapitre XXX

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On était vendredi ,Je me réveille de bonne humeur grâce à Maxime, j'ai ri comme jamais avec lui au téléphone hier soir. Ça m'a fait un bien fou de lui reparler.

Je fais mon rituel du matiin, j'amène un plateau contenant mon petit déjeuner dans ma chambre parce que ma soeur devait faire mes cheveux.

Je branche le fer tout en prenant une bouchée dans mon croissant.
Au même moment, je reçois un message d'Azia me disant qu'Amine était revenu, je lui repondis un simple "ok" et lui promis de passer chez elle après.

Je crie le nom de ma soeur depuis la chambre.

Naira: j'arrive!!! Me répondit - elle depuis la cuisine.

Elle arrive 2 minutes après en me demandant:

Naira: t'as branché le fer?

Moi: ouais!

Naira: t'as juste mis le liseur, je vais te faire des boucles, branche l'autre aussi.

Moi: Ça va prendre trop de temps, Naira! En plus tu te souviens la dernière fois, tu m'as crame la tête.

Elle m'écoute même pas et branche le fer à boucler

On parlait de tout et on rigolait en même temps. Y avait personne à la maison à part la daronne qui dormait.

Naira : il t'a toujours pas appelé?

Je fais semblant de pas entendre sa question.

Naira: oh, t'es sérieuse là ? Réponds !

J'allais pas m'entirer aussi facilement,on dirait bien.

Moi: non, contente maintenant.

Naira: t'enerve pas! Je voulais juste savoir.

Moi: hummm!

Naira: tu le prends comment ?

Moi: je m'en fous, dis-je subitement.

Naira: ça, c'est un mensonge .

J'aimerais que ça soit le cas, mais ça ne l'est pas! Ça me fesait mal au fond, je me demandais qu'est-ce qui l'occupait comme ça pour avoir du mal à m'appeler, ne serait-ce qu'un coup de fil et je serai tranquille.

Je demande pas la lune quand-même !

Naira : je vois bien que ça t'enerves Hibha.

Moi: tu crois que...qu'il se fout de ma gueule ?

Je me suis surprise à lui poser la question.

Naira: je ne pense pas! En fait, je suis sûre qu'il tient à toi plus que tu le penses.

Moi: alors pourquoi il agit comme ça ?

Naira: tu sais les mecs n'agissent jamais de la bonne façon avec nous, ils pensent toujours bien faire. Ils se rendent pas compte de leurs actes. Tu comprendras plus tard.
En attendant, laisse faire les choses.

Je voyais pas du tout où elle voulait en venir, mais bon...

Je décide de parler d'Ayoub.

Moi: tu lui a dis oui?

Naira : qui, Ayoub?

Moi: non Moustafa! Dis-je sarcastiquement.

Moustafa était un mec quand on était gamine qui arrêtait pas de l'enmmerder. En fait, il était fou de ma soeur, mais ça c'était des délires d'enfants, mdrr!!
Je l'enmerdais toujours avec ça jusqu'à ce qu'il déménage de la cité, on l'a plus jamais revu.

Nos obstacles , notre combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant