Chapitre XXXI

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On allait rentrer pour manger, mais qui je vois descendre de la voiture d'Amine?

Azzedine!

Azia ,bien évidement, a couru vers son frère, moi, je voulais faire mon chemin tout droit, mais j'ai pas pu.
En le voyant, je m'attendais à être énervé, mais ce fut pas du tout le cas.

J'avais même pas remarqué qu' Anaïs m'avait entraîné avec elle en leur direction.

Je fus prise de petit bouffée de chaleur, mais en le regardant de proche, je remarque des blessures sur son visage; sa lèvre inférieure était vraiment fendue et il avait un bleu naissant au niveau de l'œil. Je me suis toute suite demandée qu'est-ce qui s'était passé ?

Azia: rhoya, t'es blessé ?

Azzedine: c'est rien, tkt!

Anaïs : t'es vraiment amoché, là.

Azzedine : mais, je suis toujours beau.

Je suis restée un peu en arrière, il cherche quelqu'un des yeux et je savais bien que c'était moi.
Direct, il pose ses yeux sur moi, je vous dis pas comment mon coeur il a réagit.

Un petit boum boum!

Je croise mes bras et regarde ailleurs.

Nair: Naima, prend le sac qui est dans la bagnole, stp!

Je fais ce qu'il me dit comme ça j'évite ses yeux sur moi.
Je m'en vais pour lui donner, mais il me dit:

Nair: non, garde  le! Vous rentrez, il est à Azzedine tu le déposes chez lui.

Moi: benn je le donnes à Azia alors.

Nair: ouais, c'est bon.

Nous,on rentre et avant de monter, je jette un dernier coup d'œil en direction d'Azzedine.

Anaïs : t'es contente de le revoir,me demande t-elle tout en montant les marches?

Oh mon amie, si tu savais comment je l'étais !

Azia: elle va jamais l'avouer .

Anaïs :c'est pas comme si que la réponse était pas évidente .

Moi: bref, on dépose ça et après on va chez moi.

Anaïs : genre, elle change de sujet.

Je les occupe même pas. Azia ouvre la porte et me prend le sac des mains pour le déposer dans la chambre de son frère.

Anaïs et moi on l'attendait dans l'encadrement de la porte, je vous dis pas comment elle prenait toute sa vie pour venir.

Anaïs : Azia, on fait pas attendre du poulet, wesh.

Azia: j'ai presque fini .

Moi: je vais voir elle fait quoi.

Je me dirige vers la chambre et la voit en train de plier les  vêtements qui étaient dans le sac.

Moi: t'es pas sérieuse ?

Azia: c'est Azzedine qui me l'a demandé.

Moi: ça peut attendre, non ?

La voix grave d'Azzedine me fait sursauter et par la même occasion fait vibrer mon petit coeur.

Azzedine : ouais merci sœurette, je vais faire le reste.

Azia a pris ma clé des mains, j'ai pas compris son délire. Elle pars, j'allais faire de même, mais non c'était trop facile.

Azzedine : toi, tu restes là .

Nos obstacles , notre combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant