Chapitre XVII

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XXX Dans la peau d'Azzedine

Le son de sa voix parvient à mon oreille en un murmure. Je me suis retourné pour faire face à cette fille qui me laissait pas indifférent. Elle me regardait, non plutôt, elle avait du mal à le faire. Stressée, elle avait passé ses mains sur son jeans. Je la regarde perplexe, mais qu'est-ce qu'elle voulait bien me dire.

J'étais curieux, je commençais à en avoir marre de son silence et lui dit:

Moi: t'accouches ou pas?

Elle réussit enfin à planter ses yeux dans les miens. Tss, elle pouvait rendre un mec fou avec ses yeux. Elle passe ses mains dans ses cheveux qui d'ailleurs avait quelque chose de différent. Je m'attarde pas à ce détail et fixe ses lèvres, malgré moi.

Oh Dieu! Aidez-moi, quelqu'un!

Elle me ramène à la réalité en disant:

Naima: je voulais te dire que.... que...

Moi: que...? Fis-je impatiemment.

Naima: tu vois ce qui s'est passé au resto là, je... je... Je veux dire que...

J'en avait marre de son beugage, serieux!!

Moi: vas-y parle, depuis quand t'as perdu ta langue? La provoquais-je.

Mes lèvres formaient un sourire en voyant le mauvais regard qu'elle me lançait, mais elle ne dit rien pour autant.
Je préférais le temps où elle m'envoyait des piques.

Moi: tu vois pas que tu me fais attendre là, j'ai pas que ça à faire.

Elle ouvre la bouche pour parler, mais la referme.

Ok!

Moi: bien, moi, je fous le camp.

Je me suis retourné pour partir, quand elle crie:

Naima: Attends!! Je voulais te dire que je n'avais pas à agir comme ça et que j'étais désolée.

J'ai bien entendu!!

Moi: est-ce que tu viens de t'excuser là?

Elle se mord la lèvre inférieure, gênée et évite mes yeux. Je réfléchissais à ce qu'elle venait de dire, j'avais du mal à croire à ses paroles. Nair devait être pour quelque chose là-dedans. Le simple fait que ses excuses ne viennent pas d'elle même me mit dans une rage folle.

Je lui dis méchamment:

Moi: t'es excuses tu peux te les garder pour toi, si tu le penses pas.

Elle fit les gros yeux en voyant mon ton, puis me lance un regard d'incompréhension.

Moi: c'est Nair qui t'as demandé de t'excuser c'est ça?

J'attendais sa réponse, mais elle ne venait pas. Je compris que j'avais bien raison. Je donne un coup de pied au mur.

Moi: en fait, tu te fous de ma gueule, c'est bien ça?

Naima:non! Prononça -t-elle faiblement.

Moi: est-ce que tu penses sincèrement ce que tu viens de me dire?

Naima: pourquoi je le penserais pas?

Moi: je te signale que c'est Nair qui...

Elle me coupe la parole, puis déclare:

Naima: je t'assure que tout ce que je viens te dire était sincère Azzedine, j'ai plus envie de me battre avec toi.

Quoi répondre?

Naima: alors? Est-ce que j'ai fait ça pour rien?

Elle avait parlé d'une voix tellement douce que je me calma peu à peu,elle attendait une réponse de ma part, sans m'en rendre compte,je fais un pas vers elle, elle recule immédiatement, un pas de plus et elle fait de même à ce moment-là, la marche d'escalier était juste en arrière, je l'attrape par les poignets de justesse avant qu'elle ne tombe et l'approche de moi, elle se cogne contre mon torse.

D'une voix douce je lui murmure:

Moi: fait attention!

Elle lève la tête et me scrute, je fais pareil. Je sais pas combien de temps elle est restée dans mes bras, son regard se perdant dans le mien,mais tout ce que je sais c'est que j'étais bien comme ca.

Elle se dégage, mais je la retiens et la bloque de tout mouvement.

Elle baisse la tête.

Moi: regarde moi, stp!

Elle s'execute, je ne pouvais m'empêcher de la contempler. Voyant, mon regard insistant, elle tourne la tête de côté et dit:

Naima : Azzedine, lâche moi!

Moi: j'ai pas envie.

Elle essayait de me pousser, sans succès. Elle émit un petit bruit de frustration qui m'arrache un rire.

Naima: je dois rentrer chez moi.

Moi: pourtant quand je te disais de rentrer, t'étais là à regarder la frappe que je suis. Lui dis-je proche de son oreille.

Je vois les rouges lui montées aux joues, c'était un spectacle merveilleux à voir.

Naima: tu fais erreur!

Moi: non, je crois pas!

Elle était sur le point de me frapper au torse quand je l'arrête dans son mouvement.

Je prends un ton serieux en lui disant droit dans les yeux:

Moi: je veux que tu saches que t'as pas fait ça pour rien.

Je la lâche doucement, elle retire lentement son poignet de ma main.

Moi: maintenant, je crois que tu devrais y aller.

Elle hôche vivement la tête et monte chez elle. En me regardant d'en bas, elle s'était arrêté, je fus étonné de recevoir un sourire timide de sa part, puis vite, elle s'était éclipsée.

À ce moment là, j'était covaincu que les choses ne serait plus pareil!

Je sorts de ma poche mon téléphone remarquant des appels manqués de Nair, merde, j'étais en retard à cette soirée. Je suis sorti de l'immeuble et enfourche ma bécane, mets mon casque et démarre en coup de vent, un sourire imprimée sur les lèvres.

J'étais de bien meilleur humeur à présent....!!

À suivre ...

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See you soon!!!!😙😘

# Ici Liline!!

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