Chapitre XII

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Les semaines passaient tranquillement, mais rien de bien intéressant ne se produisait.

Mon frère Nair, je ne saurais dire quelle mouche l'avait piqué, il ne sortait plus aussi souvent et restait la plupart du temps à la maison. Bien que j'en étais très contente, oui ,car maman souriait de plus en plus et ma sœur et moi pouvions profiter à fond de notre frère.

Par contre, la présence d'Azzedine me tourmentait et pas qu'un peu je dois l'avouer. Puisque, je ne sais pas par quelle miracle, lui et Amine boycottaient tous les jours chez moi.

Oui,je l'évitais au maximum, et ce n'était pas facile, car ce dernier skouatait le même endroit que moi.
Bien qu' il ne m'adressait pas la moindre attention et cela m'allait parfaitement.

Mis à part cela, le ramadan touchait maintenant à sa fin, je mentirais si je disais que je n'étais pas contente, je commençais à devenir complètement folle sans la nourriture, même si l'ambiance était là, les rires. C'était un ramadan des plus normale.

Les vacances ne se terminaient pas pour autant, nous étions à présent début Août et qui dit Août, dit: L'anniversaire de ma meilleure amie.

Aujourd'hui, on était vendredi. J'avais donné rendez-vous à Azia vers la fin de l'après midi, pour une journée normale au centre commercial.

Je mangeais tranquille dans la cuisine en compagnie de ma sœur.

Naira: tu comptes faire quoi today?

Moi: rien de bien intéressant avec Azia, on a prévu de faire un tour et toi?

Naira: moi... euh... bah avec mes copines, comme d'habitude.

Hum, pourquoi avais-je l'impression qu' elle me mentait.
Peut importe,je n'en fis pas un cas.

Naira: petite sœur, je vais y aller. On se voit ce soir. Me dit-elle en partant presque qu' en courant.

Plus blizzard, tu meurs!

Un peu plus tard,la porte s'était ouverte et les voix d'hommes se firent entendre. C'était mon frère et ses potes. Je l'ai entendu dire:

Nair: les gars attendez moi dans le salon, je reviens.

...: vas-y bébé, on t'attends. dit l'un d'entre eux!

Ah c'était Saïd ça.

Nair: Saïd, salle PD va!

Je pouvais entendre leurs rires et je pouvais pas m'empêcher de rire aussi. Ils étaient tellement idiots parfois.

Nair: Mon bebou d'amour! S'exclame mon frère en ouvrant ses bras, afin que je lui fasse un câlin.

Je ris et part dans ses bras. Il me fait des bisous sur les joues.

Nair: elle va bien ma sœur d'amour?

Je le frappe au torse et lui dit:

Moi: tu sais que t'as pas besoin de m'amadouer avec ta gentillesse.

Nair: pourquoi tu scrapes toujours les bons moments wesh!

Moi: mais oui bien-sûr, genre tu vas pas me demander un service. Lui dis-je en riant!

Nair: hum, finalement, je crois que c'est pour ça j'suis venu.

Je le frappe une seconde fois, et il péte un fou rire.

Taré! Pensais-je

Moi: salade, poulet et frites c'est bon? Le questionnais-je tout en ouvrant le frigo!

Nos obstacles , notre combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant