Chapitre XXXVIX

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XXX Dans la peau de Saïd

*** Un mois plus tard....

Je suis sur le toit de cette immeuble depuis un bon bout déja et j'enchaîne clope sur clope...

Je suis à bout, j'en peux plus de cette vie...ma mère, ma vie je la vois mourrir à petit feu et qu'est-ce que je peux faire rien...rien absolument rien borrdeeell!!
Le temps passait, son état se dégradait de plus en plus.

Je penses à mes soeurs, elles n'ont pas à vivre ça, elles ont déja grandi sans leur père et maintenant, il fallait que leur mère meurt.

Non..non..non..putainnnnnn!

Je prend la bouteille d'alcool à coté de moi et la fini d'un trait...

Je me sentais vidé de tout, je me sentais seul...j'avais envie de parler à quelqu'un... je fais le mec fort, mais en vrai je suis qu'un petit faible...

Je regarde dans le vide et j'avoue sans honte d'avoir envie de m'y jetter dedans. Starfoullah, c'est vraiment lâche de ma part de penser à cette solution... De toute façon, toute ma vie je n'ai été qu'un lâche...d'abord en me tournant vers l'argent facile, au lieu de trouver un vrai travail, j'ai préféré me tourner vers la facilité et maintenant au lieu d'affronter mes problèmes, je pense au suicide...

Allah, pardonne -moi!!

Avec difficulté, je retire mon téléphone de ma poche et compose son numéro...

Je sursaute en entendant sa voix.

Moi: ah, tu dors pas toi?

Anaïs: Saïd, il est genre 3h du matin...

Je rigole, mais ne sais même pas pourquoi.

Je crois que l'alcool commence à faire effet!

Anaïs: wesh, t'as bu?

Moi: ouhhhh, comment t'as deviné?

Anaïs: putainn, mais t'es où?

Moi: hahaha! En fait, tu vas pas me croire, mais je suis sur le toit de ton immeuble.

Anaïs: heinnn!! Bouge pas, j'arrive.

Elle avait raccroché, je rigole encore une fois la prenant pas au sérieux.

XXX Dans la peau d'Anaïs

Je suis entrain de faire un truc de ouff!! J'arrivais pas à croire que je montais vraiment sur le toit rejoindre Saïd.

C'était le fait, que j'avais senti que quelque chose n'allait pas et je le connais peut-être pas très bien, mais je m'étais attaché à lui.
Ça fesait maintenant, 1 mois qu'on parlait et c'était la première fois qu'il m'appelait aussi tard, donc forcément y avait un truc qui clochait.

Je pousse la porte de l'immeuble qui grince provoquant un bruit assourdisant.

Je le vois rapidement, il était accroupi la tête dans les mains, des cigarettes éparpillées près de lui et des bouteilles d'alcool toutes vides.

J'accours vers lui inquiète, je m'accroupis et lui carresse doucement les cheveux en prononçant son nom.

Il lève doucement la tête et je remarque un Saïd différent.
Il avait un visage fatigué et triste, ses yeux me regardaient, mais c'est comme s'il était pas avec moi, je comprenais pas...j'étais plus que chamboulée de le voir comme ça.

D'une voix pâteuse, il me dit:

Saïd: t...t'es vraiment venue?

J'hoche la tête lentement et continue mes carresses dans ses cheveux.

Nos obstacles , notre combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant