Partie LII

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XXX Vers 5h

Je sors du lycée épuisée mentalement . Il fessait déjà sombre dehors ce qui me fait rappeler que je détestais ce temps-ci de l'année . Je n'aimais pas du tout le  froid .
Je vais pour aller en direction de l'arrêt de bus d'un pas lourd en sachant très bien que j'allais passer une éternité à attendre .

Je vais m'inscrire pour faire mon permis,pensais-je !

J'avais assez traîné comme ça . Maintenant , je devais prendre en main les choses importantes et commencer à construire un avenir meilleur.

En arrivant à la maison, j'allais m'écrire une liste de choses à faire d'ici la fin de cette année et commencer l'année 2018 sur de bonne base et de bonne résolution .

Je souris toute seule très motivée.
Je savais que j'allais y arriver , quand j'entreprenais quelque chose, je fesais tout pour aller jusqu'au bout ,et ce ,même si cela s'avérait difficile.

La vie n'était pas un conte de fée, loin de là .

Il fallait travailler dure pour avoir ce que l'on veut.

Mes parents en sont la preuve.

Je voulais les rendre fière et leur rendre l'appareil pour tout ce qu'ils ont fait pour nous durant ses années. C'était aussi à mon tour de ramener de l'argent sur la table  comme ma sœur et comme mon frère .

En repensant à mon frère, j'eus un goût amer dans la bouche .
Il est vrai qu'il n'aidait pas nos parents de la bonne façon ,mais il le fesait quand même d'une façon ou d'une autre.
Mon père acceptait tant bien que mal l'argent qu'il ramenait de temps en temps sans se poser de questions parce que des fois, les fins de mois étaient  tellement dures ,il acceptait à contre cœur .
Cependant, il n'avait aucune idée d'où venait cette argent ,je crois qu'il en serait malade et ferait une crise s'il l'apprenait .
Du côté de ma mère, c'est autre chose, elle était au courant de tout et parfois je me demande même si mon père ne fesait pas l'aveugle, car c'était quelque peu évident .

Je crois bien malheureusement que mon père voulait pas se l'avouer, je pense qu'il ne voulait pas croire que son fils puisse faire de telles choses .
Je crois qu'au moment où il le saura, ce que je n'espère pas, ça sera une catastrophe et je prie tous les jours Allah de nous éviter ce drame.

Je sursaute en entendant mon prénom , je me retourne et remarque Azzedine .

Sans même réfléchir , je cours vers lui et saute dans ses bras soulagée de voir qu'il allait bien .
Je le serre de toute mes forces et l'entends gémir .

Je me détache soucieuse.

Moi: qu'est ce qui se passe ? Je t'ai fait mal ?

Il me répond pas et se penche pour poser ses lèvres sur mon front.
Un petit frisson me parcoure le corps .
Je ferme les yeux et savoure ce petit moment.

Azzedine : Habhibi !

Mon cœur rate un battement et je souris faiblement .

Il pose un doigt sur mon menton et la soulève doucement , je plonge directement mes yeux dans les siens . Ils étaient vitreux et reflétaient des sentiments que je commençais à déchiffrer .

Il s'approche doucement et pose ses lèvres sur les miennes , il s'en est suivi d'un doux baiser.  Je m'abandonne dans ses bras et approfondit notre échange .

J'avais l'impression que mon cœur allait exploser dans ma poitrine . Il  battait tellement fort que je pouvais même l'entendre .
C'était inexplicable ce que je ressentais pour cet homme .

Nos obstacles , notre combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant