Chapitre XIV

225 8 0
                                    

Trois petits jours étaient passées depuis la discussion avec Azzedine et je sais pas pourquoi, j'ai pas arrêter d'y penser encore et encore. À force, j'en avais des maux de tête incroyables. Quand je le voyais, que ce soit en bas des blocs ou encore quand je passais la journée chez Azia, j'avais en moi ce sentiment bizarre que je ne saurais expliquer. Quand son regard croisait le mien, je tournais immédiatement la tête et le simple fait de penser à lui le soir me frustrait,ça me fesait vraiment chier.

Je ne comprenais pas ce qui se passait, non le truc c'est que je ne voulais pas comprendre.

De toute facon,il y a rien à comprendre non?..

.......

Aujourd'hui, on était mardi, qui veux dire une semaine restant avant la fête d'Azia. Ce qui explique aussi, le fait que je sois à la boulangerie avec Amine.

Un vrai cauchemar !!!!!

Amine: moi, je t'ai dit qu' elle préfère le chocolat.

Moi: elle aime le chocolat, mais son préféré c'est la vanille, nuance.

Amine: tu dis n'importe quoi là.

Moi: je connais ma meilleure amie.

Amine: là, tu me dis que je connais pas ma sœur. Me nargua ce dernier.

Moi: j'ai jamais dis ça.

Amine: peut-être, mais tu l'insinues.

Je pousse un profond soupir d'exaspération, trop dingue ce mec. On arrivait pas à se décider pour le choix du gâteaux d'Azia. On avait décidé de lui organiser une petite fête surprise. Cette folle commençait à nous suspecter en la connaissant elle pouvait très bien essayer de deviner ce que l'on fesait. On avait du mal à rester discret et c'était pas facile avec Amine. Ce mec a zéro discrétion.

En plus, il m'exasperait. Bon, j'avoue je lui ai demandé de m'accompagner et là il fout les nerfs.

Moi: Amine fait pas chier, on prend celui à la vanille.

Amine: ok, si elle aime pas c'est ta faute hein.

Il s'est dirigé vers le comptoir pour payer le gâteaux que j'avais choisi bien-sûr. On devrait le recevoir le jour de la fête à Azia. Une chose de faite, il y avait encore à faire.

Amine: là, on va où?

Moi: il faut trouver des décorations, on va au C.O

Amine : c'est parti

.....

Je me souviendrai de ne jamais aller faire des courses avec ce narvalo. Mon Dieu! Le cauchemar, on se disputait sur tout.

Moi: je compte sur toi, tu t'occupes de cacher les courses hein. T'oublies pas de finaliser les trucs pour la salle. Le recommandais-je tout en ouvrant la porte de la voiture.

Amine: yep, t'inquiète je gère.

Moi: tu géres rien du tout, avec ta tête de poisson là. Je suis sûre tu vas oublier.

Il me pince le nez, puis répond:

Amine: allez file wesh, tu dis de la merde.

Moi: c'est ça!

Il me tire la langue, je lui fais une grimace, puis descend et me dirige vers mon bloc. J'allais monter vers chez moi, quand quelqu'un crie à mon égard:

....: Princesse!!!!

Je devine tout de suite qui c'était, un sourire se forme sur mes lèvres. Je me retourne et voit mon Français préféré. Il court vers moi pour me rejoindre.

Nos obstacles , notre combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant