Vagabonder.

Laurance.

Bien le bonjour, les gens. 

Après avoir beaucoup pensé au chapitre d'hier, je me suis dit qu'il fallait peut-être que je l'explique, un peu. 

Tout d'abord, faut savoir que jamais hier, je me suis assise devant mon ordi en me disant que c'était la fin de Cactus/Vagabonder.

Dans ma tête, j'allais juste écrire un autre chapitre. 

Et ça a pas tourné comme prévu, comme vous avez pu le voir. 

C'est la fin. 

Comme Florale, c'est venu comme ça, les mots ont bien sorti, j'ai vomi (littéralement parlant, hein) tout ce que j'avais à dire et ça a créer une fin. 

Neva et Harry ne sont pas morts. 

Peut-être que si. 

Neva et Harry sont mort. 

Peut-être pas. 

J'en ai sérieusement aucune idée, les gens. 

Cette fin, je crois que c'était juste pour montrer, peut-être, que la vie est tangible, trop tangible. 

Y'a rien de certain. 

Ça peut se finir dans deux semaine, dans dix jours où gen...

Ça aurait pu se terminer là, maintenant, pour moi, en plein milieu du mot genre. Mais c'est pas arrivé. Ça arrivera peut-être dans une minute et demi. Je sais pas. 

Et donc, je pense que j'ai écris la fin de Cactus de cette façon, parce que...c'est la réalité. Et Neva et Harry ont eu une vie normale, dans le sens qu'ils n'ont pas de pouvoirs spéciaux, ils ne sont pas parfait, ils ont des rêves, ils ont des hormones en feu, des désirs, des peines... Ils sont normaux. 

Et ce n'est pas parce qu'ils vivent sur des pages blanches qu'ils vont littéralement avoir une vie parfaite en Inde, avec un éléphant de compagnie, un petit garçon aux cheveux longs qui court dans la jungle et Harry qui aime Neva et Neva qui aime Harry pour toute la vie. 

Mais peut-être qu'ils vont avoir cette vie, vous comprenez, les gens? 

La nuance que j'essaie de faire, vous la comprenez? 

Le souhait de Neva et d'Harry était de partir au bout du monde pour vivre. Mais quand on vit, on meurt un peu à chaque seconde. Et ce n'est pas parce qu'ils vivent enfin LA VRAIE VIE (selon eux, hein) qu'ils sont immortels et qu'ils vont s'aimer jusqu'à la fin des temps. 

Si ça se trouve, Neva aurait baiser avec Milo. 

Ou Harry se serait fait enlever par un groupe terroriste, on ne sait rien, les gens. 

Ou Harry aurait demandé Neva en mariage et ils se seraient mariés et après ils auraient fait l'amour et ça aurait été hjsmksksé. Sans être trop cliché, parce que ce n'est pas leur genre. 

On ne sait littéralement rien de notre futur. C'est pour ça que dans Cactus, même s'ils rêvent souvent du futur, il y a une approche très axée sur le présent, sur les émotions, sur le ressenti. 

L'histoire était lourde à porter, pour moi. Ça ne coulait pas, quand j'écrivais les chapitres, probablement parce que je n'ai pas encore vécu cette grande aventure de vie. Parce que je ne connais pas les émotions qu'on peut ressentir, vous voyez. Probablement que c'était dur aussi, parce que c'est la vie normale, je veux dire, tout peut arriver, n'importe quand. Et je sais pas, ça coulait moins, dans mon cas à moi. 

Mais j'aime cette fin. Je trouve qu'elle les représente bien. L'inconnu, la philosophie, les désirs, les rêves. 

Neva et Harry, ils vagabondent ensemble, peu importe où ils sont, dans votre tête. Et c'est ça l'important, la base des combinaisons de chromosomes, la base d'un cactus, la base de tout. 

Juste, de vagabonder et de respirer. Et de jouir, hein. :) 

Vous ne m'en voulez pas trop? Je ne sais même pas si je suis clair, j'ai essayé de vulgariser ce que je pense dans ma tête, mais c'est un peu compliqué. 

Profitez du moment présent, les gens. Je sais que c'est vraiment difficile, je suis TRÈS LOIN de mettre cette pensée en pratique, je pense qu'à mon futur, mais j'essaie. 

Parce que la vie est vraiment une putain de chienne, les gens. 

Ma mère est malade. Mon père a été malade pendant toute ma jeunesse. Et ma belle-mère est maintenant malade. 

Genre, ils ont pas un rhume, les gens, c'est un peu plus grave. 

Et je suis persuadée que vous aussi, vous n'avez pas envie d'attendre qu'une maladie, qu'un truc vous frappe et vous bloque. 

D'être à l'école pour cinq ans, en vue d'obtenir un diplôme, pour finalement mourir en plein milieu de la dernière année scolaire. 

De rêver d'être présidente d'une grande compagnie et de tomber malade juste avant d'avoir le poste. 

De vouloir partir vivre et de mourir. 

La vie est une putain de chienne, mais elle fait parfois des miracles. 

Seulement, il ne faut pas attendre après la vie. Je pense que c'est quand on attend après elle, quand on attend un miracle qu'elle décide de faire sa chienne. La vie est peut-être bipolaire. La vie est humaine, j'imagine, elle est comme nous, elle est gentille et elle est méchante. 

Bon, je crois que c'est tout, les gens. 

N'hésitez pas à commenter, j'aimerais bien entendre vos commentaires sur Cactus. Si vous avez changée en bien ou en mal, haha, si vous avez aucunement changé, si vous avez détesté, si vous avez adorée... J'aime vous parler! 

Je vous laisse sur une photo de moi, au Guatemala. Parce que c'est une des seule fois où j'ai vraiment MAIS vraiment, vécu le moment présent. :) Bon hein, oubliez pas il fait genre mille degré et comme je vais dans un collège privé, fallait absolument avoir des shorts plus longs que les genoux, d'où mes supers sexy pantalons noirs de la première photo. Je vous donne le droit de rigoler HAHAHHA. 

Et le petit garçon, c'était celui dont je m'occupais, quand on allait jouer avec eux. Il s'appelait Meme. Et il était tellement kskssmshdhuddjdd. Et la petite fille, je ne me souviens plus de son nom, malheureusement, mais elle était tellement mignonne:) 

:) 

Laurance. 

C'est mon nom complet oulala.