chap.2~ Une belle réaction chimique

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J'étais partie cherchée mon café habituel quand tout à coup mon téléphone sonna. Adèle. Je décroche et entend la voix de Valentin, son mari. Affolé, et pleurnichant il m'apprend alors la nouvelle qui va changée la journée. Je la croyait sans aucune importance, banale mais plusieurs choses allé la bouleverser.

"-A...All...Allô? Commence Valentin. Je t'en supplie, Louise viens à la maternité... Adèle...! Cria Valentin

-J'ai compris Valentin. Disais-je avec calme. J'arrive."

J'avais tout à fait compris ce qu'il se passé. Adèle, ma meilleur amie, est, enfin plutôt "était" enceinte jusqu'à il y a deux minutes. Elle est déjà maman de trois enfants et viens d'accoucher de faux jumeaux à la minute. Elle c'est marié avec Valentin, le père de ses enfants alors qu'elle n'avais que 18 ans. Chose que je ne ferai pas. Impossible j'ai dix-neuf ans! Mais me marier et rencontrer un homme est la dernière chose à laquelle je pense. D'ailleurs je n'y pense pas du tout. Cette idée me passe complètement dernière la tête ! Le travail et seulement le travail est important pour moi. Je n'ai pas besoin de passe-temps, de loisir. Le temps passe vite, la paye tombe vite, c'est tout ce qu'il compte. Je travail à Boattex la journée, une entreprise qui vend des bateaux de pêcheurs comme des bateaux de luxe. Ma mère est morte le jour où je suis arrivee au monde. Je n'ai jamais d'anniversaire et je n'en ai pas besoin. Une fois arrivée à la maternité, un coup de fil du bureau. Mon patron. Je devais écarter de dix centimètres mon téléphone de mon oreille sinon j'aurais finie sourde. Pour faire simple, mon patron c'est pour mes amis : un homme riche, souriant, avec une beauté suprême. Pour moi, mon patron c'est : un type pourri gâté, avec une boule de nerf à la gorge à la place de la pomme d'Adam et la beauté...mouais bof.
Mon patron est très grand, proche de 1m87 je pense, avec des yeux bleus et des pointes de verts, il a la une coupe rockabilly mais en beaucoup plus moderne et avec quelques mèches qui lui tombe sur le front. Son cheveux son on une couleur noir de jais. Il s'habille tout les jours avec de beaux costards mais il ne sers jamais sa cravate et enleve toujours sa veste. Il a 25 ans, se nomme Aaron Duvont et à hérité de l'affaire familiale il y a 1 an, l'année où son père est mort. Ces derniers temps il s'acharne péniblement sur moi grâce aux montagnes de dossiers qu'il me donne matin, midi et soir. Il pense que je devrais le remercier pour la vue sur les Alpes que j'ai chaque jour, mais j'aimerai beaucoup voir ces piles desemplirs au fur et à mesure des minutes. Ce qui n'arrive pas, bien sur.

Enfin de retour au bureau je le vois s'approcher de moi à une vitesse fulgurante. Il me montre du doigt mon bureau et ces piles de dossiers. Je m'assoie le plus rapidement possible et passe une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Il pose ensuite violemment ses mains sur mon bureau en faisant volontairement tomber un pot de crayon pour me montrer son énervement. Il commence alors, une discution que j'aurais préféré évité :

"- Que faisiez-vous entre votre pause café et maintenant? Me lance-t-il en me foudroyant du regard.

-J'était à la maternité, ma meilleure amie a accouchée. Lui répondis-je en commençant à travailler.

-Vous croyais sérieusement que c'est une excuse valable ? M'interroge-t-il

-C'est la stricte vérité.

-Que vous partiez de votre travail sans même prendre la peine de me prévenir ou de prendre une après-midi de congé pour aller voir votre meilleur amie n'est pas excusable." Me dit-il avec assurance et rapidité.

Il continué de me fixer du regard. À mon tour aussi je le regarda et un frisson me traversa le corps. Il perdit son assurance après quelques secondes. Je ne répondit pas même si c'est parole m'avais énervée. Il fit une légère tape sur le bureau puis parti dans le sien.

Son bureau est une petite pièce situé à gauche du mien, qui lui est en face de celui d'Adèle et à gauche de celui de David dans un long couloir. Nos bureaux ne sont pas les seuls car des dizaine de bureaux orne le couloir.

David est mon meilleur ami, tout comme Adèle. Ce sont ma seule famille. Je leur dis tout et il me disent tout. D'ailleurs ils essayent toujours de me rapprocher du patron et lui subissait le même sort. Ça me saoule.

Je ne comprenais pas ce qu'il venait de se passer quand j'avais plongé mon regard dans celui de Aaron (argh, pourquoi je l'appelle par son prénom, ce n'est que mon patron!)
Ce qui est sûr, c'est que je l'ai énervé et que beaucoup de travail m'attend.

Game OverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant