Rêve Africain - En Pause

Chapitre 5

Tundé
Cette pétasse va me le payer. Non non non !! Elle s'est déjà assez payer ma tête comme ça... Elle doit regretter. Je ne serai pas tranquille tant qu'elle ne ravalera pas ses paroles. Oh non non. On ne se fou pas de moi sans s'en tirer mal. Oui oui c'est ça. Elle ravalera toute ses paroles. Oui oui je le sais. J'ai le plan parfait. Prépare toi petit cœur. Ce sera ta fête.

Sessi
Cela fait plusieurs semaines que je n'ai pas revu Tundé. Heureusement pour moi. Il serait fou de rage s'il apprenait ma relation avec monsieur César Zinsou. Oh oui c'est vrai. Mon cher professeur a fini par céder à mes tentations. Oui je sais. Je suis irrésistible. Vu que sa matière est la principale, ma moyenne s'est disons améliorée. Je lui demande quelques bonnes notes en échange de son bien-être. Quelques préliminaires par ci par là ça ne tue personne non. Mais la dernière fois on a failli être surpris dans les toilettes de l'école. De justesse je vous dis. Mais bon. Plus de peur que de mal. En parlant de lui je suis actuellement dans sa demeure. Sa fiancée étant en voyage il m'a gentiment demandé de passer et me voilà.

-"Oh ouais... ouais... c'est bien petite... vas-y... oh ouais... c'est bon... grrrr" gémissait-il à mon oreille

Non mais il est puceau ou quoi?? Juste une petite fellation de rien du tout. Non mais

-"Oh merde... Beurk... C'est dégueu... Ce haut m'a coûté la peau des fesses..." Hurlai-je hors de moi

En effet mon cher professeur venait de se déverser dans ma bouche ce qui n'a pas manquer de barbouiller mon visage et de s'étaler sur mon t-shirt WHITE.

-"Excuse-moi. Je suis vraiment désolé. J'ai voulu te prévenir mais bon. Que puis-je faire pour arranger ça ??"
-"Rien du tout. Absolument rien. Laissez tomber. Je rentre chez moi."
-"Non restes s'il te plaît. Je veux vraiment me racheter."
-"Et bien commencez déjà par rembourser mon t-shirt. Je me vois pas laver ça."
-"C'est tout?"
-"On verra le reste après. Sinon en attendant j'ai besoin d'un autre t-shirt."
-"Ok"

Il était près de 18h30 quand j'entrepris de rentrer chez moi. Le soleil était déjà couché étant donné que nous étions en période d'harmattan (NDA: Vent très sec qui souffle de l'est ou du nord-est sur le Sahara et l'Afrique occidentale). Je marchais tranquillement en écoutant la musique avec mes écouteurs quand soudainement je sentis une pression sur mon bras gauche. Le temps de crier je fus bâillonnée et dans la seconde qui suivit un sac se retrouvait sur ma tête, me cachant la vue. Perdue, je ne sus quoi faire à part pleurer. Pleurer sur mon sort oui. J'avais peur. Très peur. Je sentis qu'on me balançait dans une voiture. J'entendis celle-ci démarrer. Puis quelques minutes plus tard, après s'être garer et m'avoir traîner au sol, mes ravisseurs décidèrent de me redonner la vue. J'eus quelques difficultés à m'habituer à la pénombre mais malgré cela je n'eus aucune difficulté pour voir la personne devant moi. Tundé !!! Oui Tundé. Accroupi devant moi à me scruter. Il me regarda encore quelques secondes avant de se relever et d'entamer son monologue.

-"Vu ton regard apeuré je suppose que tu connais déjà la raison de ta présence ici. On ne me repousse pas sans en payer le prix. J'ai été assez patient mais là c'est fini. Et comment ?? Dis moi comment tu as pu te rabaisser à ce point en fricotant avec ton professeur?? Hein ? Réponds moi sale pute!! Après ça je vois pas comment ne pas t'infliger une punition que tu ne seras pas prête d'oublier. Tu vas souffrir comme jamais tu n'as souffert. On va d'abord commencer par s'amuser avec tes parents. N'est-ce pas les gars ??"
-"Oui m'sieur" répondirent en chœur mes deux agresseurs.

Dans un élan de courage je me mise à gesticuler sur la chaise où ils m'avaient attachés plus tôt. Tundé se retourna vers moi en arquant un sourcil.

-"Quoi ?? Tu as envie de dire quelque chose ??"

J'hochai la tête comme toute réponse.

-"Ok les gars enlevez lui son bâillon."

Ils s'exécutèrent aussitôt. Je crachai alors tout ce que j'avais sur le cœur à mon ex

-"T'es un malade. Un incapable. Un idiot. T'as pas honte de t'en prendre aux plus petits que toi ? Tu n'as pas de cœur. T'es pire que le diable. Azétor (sorcier)." Hurlai-je à plein poumons.
-"Remettez lui son bâillon"
-"Vous vous ne bougez pas. J'ai pas fini de parler. Bref. Je ferai tout ce que tu voudras. Tout. Mais laisse mes parents en dehors de tout. Je t'en supplie."
-"Hum. J'adore ça. Ok je suis d'accord. C'est très intéressant comme proposition. Mais n'essaie pas de me rouler petit cœur. Tu sais maintenant de quoi je suis capable. Détachez la. On va faire un petit tour chez toi. Histoire de mieux consolider notre couple auprès de tes parents." Dit-il avec un large sourire plaqué sur ses lèvres.

Seigneur. Dans quoi me suis-je embarqué ?

Il me retint alors par le bras m'entraînant vers sa voiture. Il me jette sur le siège passager et fait le tour de la voiture. Il s'installe, démarre et prends la direction de chez moi. Je me mets à réciter les noms de tous les saints et à regretter ma décision de ne plus aller à l'Eglise. On se gare devant chez moi. Il descend de son côté et vient m'ouvrir la portière tel le ferait un gentleman. C'est encore plus flippant je vous dis. Il sonne et la domestique vient ouvrir. Arriver au salon nous retrouvons mes deux parents, assis, suivant un programme télévisé.

-"Bonsoir chers beaux parents"

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