Shainez - La vie ne m'a pas fait de cadeaux

[AFTER CHRO 1]

Bonne lecture💐

After chro 1

VENDREDI, 19H :

- Yemma t'es d'accord avec ça ?!
Yemma : C'est ton mari benthi.

Je regarde Soso mais il me cala pas.

- Donc si j'ai bien compris tu veux me kidnapper pendant tous le week end et m'emmener à Paris.
Ali : Voilà, t'as tout compris.
- T'es fou.
Ali : Allez on va faire ton sac.

On va dans ma chambre et il me regarde faire mon sac.

- Je prends pas des trucs de plage hein ?
Ali : On va à Paris pas à Marseille.
- Tfou parle pas de Marseille, ici c'est Paris.
Ali : Ouais bref active toi le train est dans une heure.
- Le train ? Pourquoi on y va pas en voiture ?
Ali : Parce que c'est la vie.
- Hmm

Je faisais mon sac sous ses yeux attentifs qui guettaient tous les vêtements que je prenais.

Ali : Tu prends ça ?
- Oui, pourquoi ?
Ali : Nan comme ça.
- [...]
Ali : T'es sûre tu prends ça ?
- Oui.
Ali : Nan mais t'es vraiment sûre ?
- souffle T'es relou.
Ali : rire Nan mais faut que tu sois sûre que..
- Je le prends pas c'est bon !
Ali : Judicieux choix.

Je réponds pas et continue.

Ali : Je peux choisir tes sous vêtements ?

Je le regarde et il souriait ce con.

- Vas-y dégage.

Il rit et s'en va. Il est fou lui.
Je finis, il porte mon sac et je dis au revoir à ma mère et Soso.

On descend de mon bât' et on monte dans sa voiture direction la gare.
On y arrive, il se gare et on va prendre nos tiquets. Le train arrive et on monte dedans. On s'installe en face.

- Il fait des détours le train ?
Ali : Nan pas de ouf.
- Pourquoi tu m'emmène à Paris ?
Ali : Zehma voyage surprise. Je voulais te faire plaisir vu comment t'étais en stresse de tes exam's.
- C'est mignon.
Ali : Guetlek "mignon" allez vire.
- rire Tranquille Ali.

Je regardais le paysage, j'étais émerveillée. J'ai pas souvent eu l'occasion de prendre le train et quitter ma cité. À part Toulouse, la Tunisie et l'Algérie j'avoue que je connais rien d'autre. Ali me regardait et riait, je devais faire pitié rire.

Ali : Viens.

Je me déplace et m'asseoid à côté de lui.

- Je vois moins bien.
Ali : On s'en balec'.
- rire

Il me prend dans ses bras et on reste comme ça. On parlait mais la fatigue l'a vite emporté et je me suis endormie.

[...]

Je me sens bousculée. J'ouvre les yeux et vois Ali.

Ali : Vas-y on doit descendre.

Je captais pas trop mais je le suivais comme as. On prend le métro puis le taxi et on arrive dans un hôtel assez beau. Apparemment il avait déjà réservé une chambre. On monte et on pose nos sacs. La chambre était belle quand même avec un lit double, télé et tout.