Chapitre 14

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J'avais l'impression d'être complètement nue devant eux tellement leurs yeux me rongeait au plus profond de moi.

- Tu es quoi ?, redemande Klaus abasourdis par l'annonce que je venais d'effectuer.

- Tu as parfaitement compris ce que je viens de dire.

- Mais comment c'est possible ?! Je suis le seul à pouvoir créer des hybrides, et je pense que je me serais rappelé de t'avoir transformé !, lâcha Klaus.

- J'en sais rien, avouai-je.

Je m'avance vers les fenêtres pour m'éloigner d'eux. Je ne pouvais plus supporter les jugements de leurs regards qui me suivaient à chaque mouvements que j'effectuais. Il faut que je me concentre sur autre chose, il fallait que je me calme. J'essaye désespérément de trouver quelque chose sur lequel jeter mon attention, mais il y avait rien de concret.

- Comment ça, tu en sais rien ?, demande Klaus un peu énervé.

- J'en sais rien, c'est tout !! Criai-je tellement ma colère ne pouvais plus ce contrôler. Je ne sais même pas comment je suis devenu vampire !

Merde, merde, merde.

Je l'ai fais. J'ai avouer mon plus gros secret. Je ... Ne ... Oh non.

Je me précipita le plus vite possible ailleurs qu'ici. Il fallait que je prenne de l'air frais. Et c'était pas là où j'étais que j'allais en trouver.

Me voilà dans la rue, furieuse contre moi-même pour ce que je venait de dire. J'avançais vite, un peu trop au goût des passants, car il m'arrivait d'en percutée quelque-uns. Je m'en foutais complètement. Ils y en avaient qui me criais des insultes et d'autres qui essayais de me stopper pour "parler". Non merci, j'ai pas besoin de thérapie.

- Hé toi ! Calme toi un peu, me lance un jeune homme dans la vingtaine.

Il s'approcha de moi et pausa ces mains sur mes épaules. Grande erreur de ça part.

- Viens, lui dis-je.

Il me suivis dans la ruelle qui ce trouvait sur notre droite sans réfléchir. Je le plaqua contre le mûr et constata qu'il était vraiment beau gosse. Et puis merde, je m'approche un peu plus de lui et l'embrassa. Il réponds sans hésitation à mon baiser et pausa ces mains sur mes hanches pour me serrer encore plus contre lui.
Une fois que nos lèvres se décollèrent il me regarda d'un air choqué mélangé avec du désir. Ces yeux défilèrent de mes yeux, à mes lèvres. Puis il les reposa sur mes yeux.

- Oh.. Toi tu as des choses en tête à ce que je vois, dit il sensuellement.

- Ouais, tu as pas idée des choses qui me viennent à l'esprit en ce moment même, dis-je du même ton.

Je le regarda encore quelques secondes et je fais apparaître mes veines noir sous mes yeux. Le jeune commença a prendre peur.

- Mais... Qu'es-ce... Que..

- Chut, soufflais-je en posant mon index sur ces lèvres. Tu va fermer ta jolie gueule et arrêter d'avoir peur, recommençais-je en l'hypnotisant.

Il arrêta de parler comme convenue et il reprit son calme. Je laissa mes canines ressortir et mordis son coup pour finalement me nourrir de ce liquide tellement irremplaçable jusqu'à la dernière goutte. J'en profita à chaque seconde qui s'écoulait. Cette substance qui parcourrait chaque centimètres de mon œsophage. Ce goût qui me donnait encore plus d'énergie. Ce liquide de vie qui m'étais indispensable pour survivre.

Une fois que ma victime est rendu l'âme, je laissa tomber son corps au sol et sortis ma flasque d'alcool de ma poche arrière de pantalon. Je l'arrose de ce liquide si libérateur et enclencha mon briquet pour le lancer sur le corps. Il était vraiment sexy, dommage pour lui.

Je répartis vers la villa sans me soucier si quelqu'un avait vu ce que j'avais fait. De toute façon il fallait que je rentre, même si j'en avais aucune envie.

Une fois dans ma chambre, je ferma la porte à clé même si je savais que ça servait à rien. Si jamais l'un d'eux voulait rentré, ils le feront sans même hésiter.

Je me plaça devant mon lavabo et nettoya le sang qui me restais autour de la bouche. Une fois comme neuf, je me changea pour me mettre en pyjama. Une fois sous mes draps, j'essaie de trouvée le sommeil, mais rien de gratifiant. D'ailleurs, il y a toujours aucun signe du moindre Originel. Je leurs en suis reconnaissante de ne pas venir me voir pour avoir d'autre explications. Je ne voulais plus jamais en parler.

Après plusieurs heures d'insomnie, il semblerais que je trouvais enfin le sommeil.

*****

Mon téléphone affichait 11h30. J'ai donc dormis aussi longtemps ?! Je n'arrive pas à le croire. Quand je m'assis sur mon lit, je trouva une lettre sur ma table de nuit. Au dessus était écris mon prénoms, d'une jolie écriture. Je l'ouvra et commença à lire le contenue.

Chère Angéla,

Je me doute que ce que tu nous a avoué n'a pas du être facile pour toi. Je t'écris aujourd'hui pour te présenter nos excuses, de moi et Klaus. On ne voulait pas te faire souffrir à nouveau en divulguant les secrets que tu aurais aimer gardés pour toi seule. On aurait préféré te dire en face nos plus plates excuses, mais en voyant ta réaction d'hier, nous avons préféré te laisser tranquille. 

Quand tu sera prête à nous parler nous seront là. En attendant, nous pensons savoir qui est ce fameux Mikael qui a tué ta famille.

Sache que nous te jugeons pas et que tu reste encore la bienvenue dans cette maison.

Sincèrement,

Elija et Klaus Mikaelson.

Je replia la lettre et la reposa là où je l'avais trouvée. Je ne savais pas comment réagir à cette annonce sur ma famille. Et puis c'est vraiment gentil à eux de me présentée leurs excuses, même si je pense que tout ça est l'idée d'Elija et pas celle de Klaus. Mais je ne vais pas non plus trop abusée de leurs gentillesse et donc je partis me prendre une douche. J'avais pas envie de faire compliqué au choix de ma tenue, donc j'enfile un jeans et un débardeur noir. Je m'attacha les cheveux de façon à ce que ma mèche ne soit pas attachée. Un coup de maquillage par ci et au autre petit coup d'œil dans le miroir par là. Me voilà prête à savoir qui est l'assassin de ma famille. 

Mauvais SangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant