Partie VI

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*Média : Partition d'Ana au piano*

Avant que je n'arrive a posé un pied sur la première marche, une main fit son apparition sur mon bras récemment blessée. Que me veut-il encore ?

Lui : « Je peux savoir ce que tu as ? »

Nan, mais il est sérieux. Il me répond pas avant et maintenant il veut tout savoir. Il est vraiment bipolaire ce mec.

Moi : « Liam, lâche mon bras. »

A cet instant, je n'étais pas d'humeur a rigolé et je crois qu'il le comprit. Mais il ne me lâcha pas pour autant.

Lui : « Pas avant que tu me dis ce que tu as. »

Moi : « Pourquoi tu me parles déjà ? Hein, explique-moi. Avant t'était même pas fichue de me répondre et là tu veux savoir ce qui a ! »

Je lui avais dit en lui criant dessus. Il était étonné puis très en colère. Je ne crois pas qu'il soit habitué à ce qu'on lui crié dessus. Il me lâcha brusquement mon bras et me répondis aussi en me criant dessus :

Lui : « Tu veux vraiment savoir pourquoi je suis comme ça avec toi depuis le début ? »

Moi : « Oui, je veux savoir ce que je t'ai fait pour que tu sois comme ça avec moi. »

Je lui avais dit sa en baissant la tête et sur un ton triste, car oui j'étais triste, mais aussi en colère.

Lui : « Mais c'est simple, déjà tu débarques ici et tu squattes la chambre de ma sœur. »

Comment ça la chambre de sa sœur ? Léna avait sa chambre juste en face de la mienne. Et puis c'est Mélissa qui m'avait donnée cette chambre. De l'incompréhension se trouvai sur mon visage.

Lui : « Ensuite, ton comportement de merde. Je comprends enfin pourquoi tes parents ont préféré t'abandonner dans un orphelinat. »

Cette phrase me mit les larmes aux yeux. Il ne les vit pas vu que ma tête était toujours baissée. Elle continuait de tourner en boucle dans ma tête.

Lui : « Tu viens ici et tu t'incrustes dans nos vies. Ce n'est pas parce que nous t'avons accueillie que tu dois te croire chez toi. Tu n'es que de passage. »

Il avait dit la dernière phrase d'un trait. Il était encore en colère, mais je dirais moins qu'avant. Il avait fini, mais j'avais l'impression qu'il continué de dire la même phrase blessante sur mes parents.

Je relève la tête et je remarque que mes joues sont humides du faite que mes larmes coulaient sur celle-ci. Je croisai les yeux de Liam. On aurait dit qu'il s'en voulait.

Moi : « T'es qu'un connard Liam. Un grand connard. Tu ne sais rien de moi et de mon passé mais pourtant tu te permets de t'inventer des choses. »

Mes larmes coulaient maintenant à flot. Je lui avais dit ça avec toute la rage et la colère que j'avais au fond de moi.

Je pouvais apercevoir de la honte présente dans les yeux de Liam.

Lui : « Ana... »

Il posa sa main sur mon avant-bras, mais je m'empressai de le retirer le plus vite possible ne voulant pas qu'il me touche.

Moi : « Ne me touche pas. Tu ne vaux pas mieux que les autres. »

Lui : « Ana, je suis... »

Avant qu'il ne finisse sa phrase, je lui coupai la parole et lui dit :

Moi : « Ne t'inquiète pas, ce soir j'appellerais mon assistante sociale et je lui dirai de me trouver une famille d'accueil loin d'ici. Comme ça, tu seras sûr de ne jamais me voir. »

J'étais très déçu par lui. Très triste aussi, car à part lui, tout allais bien. Devoir partir à nouveau me fait mal.

Lui : « Ana... »

Je ne lui laissai pas le temps de terminer que je me retourne pour monter les escaliers en courant. J'avais vu Mélissa du coin des yeux. Je me demandais bien depuis combien de temps elle était là.

Arrivée devant la porte de ma chambre, je fus comme figé.

Notre dispute défilait pour la dixième fois dans ma tête.

Me souvenant de ses mots, je recule et me dirige vers les deux portes du fond toujours fermés. J'étais devant la porte du même côté de celle de Léna et j'hésitais à l'ouvrir, car se devait être celle de Liam. Et vu que nous étions en froid, je n'allais pas rentrer à l'intérieur pour regarder.

Je décide d'aller vers celle du fond. Mélissa m'avait dit que c'était une salle de danse et pour l'instant je n'avais pas encore mis les pieds à l'intérieur. J'ouvre la porte et ce que je vis me fit un choque. Si j'avais été de bonne humeur, je serais sans aucun doute émerveillé par cette salle. Je pensais qu'elle était toute simple, basique. Mais non, il y avait un grand miroir sur le mur du fond, des barres étaient fixées des deux côtés ainsi qu'un merveilleux sol de danse en bois de frêne. Il y avait une étagère avec plusieurs accessoires ainsi qu'un magnifique piano dans un coin.

Attendait, j'ai bien dit un piano ? Je me tourne et commence à fixait le piano. Je cours littéralement vers celui-ci et m'assois sur le tabouret.

Je laissai glisser mes mains sur le couvercle et découvrit de la poussière. Se devait donc faire un moment que personne ne l'avait utilisé. J'ouvris le couvercle. Je ne vous avais pas dit, mais la danse n'était pas ma seule passion. Le piano aussi en était une. Une très grande, j'avais commencée dans ma première famille d'accueil. Je n'avais seulement que 5ans mais la dame était professeure de piano et elle m'avait proposé de m'apprendre. C'est la seule fois où je suis restée aussi longtemps dans une famille et où les personnes m'ont autant apprécié. Mais je pense que c'est du fait que j'étais encore petite. J'avais pratiquée le piano jusqu'au jour où je dus partir, jusqu'à mes 9ans, car la dame était gravement malade et ne pouvait donc plus me gardé.

Je séchai mes larmes et m'attacha les cheveux en une queue de cheval haute. Je m'étirai un petit peu les doigts puis je commence a joué quelques petites partitions pour me réhabituer avant de me lancer dans une compliquée.

Après m'être correctement échauffé, je me lance dans une partition plus compliquée que j'avais apprise lors de mes 7ans.

Dès les premières notes, je me sens partir dans un monde sans problème. Un monde avec juste de la musique.

Cette sensation m'avait beaucoup manqué. Je n'avais pas pu continuer dans les autres familles vu qu'ils ne possédaient pas de piano. J'avais donc du abandonnée cette passion, mais je m'en étais trouvé une autre, la danse.

Le piano et la danse était un moyen pour moi de tout oubliée, de m'évade. Cela me faisait beaucoup de bien.

Je me laissai guider par la mélodie et continua.

Ana : Sa Nouvelle VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant