Le dossier Ridgely

Chapitre 2 ( La maison)

Leurs choix se portera sur une magnifique bâtisse du XIX ème siècle obtenu grâce au Professeur Harper, collège de travail de Jozef à l'Université de Kansas City mais lui , enseigne les sciences , ce qui ne l'empêche pas d'être assez proches de Jozef , ils prévoient même d'aller pêcher ensemble tellement le courant passe bien entre les deux hommes.En effet , le précédent et défunt propriétaire était le grand-père de John Harper dont ce dernier est l'unique héritier et dont il précisa qu'il était en froid avec le vieil homme et qu'il n'était jamais entré chez lui.
Marta n'en revient toujours pas qu'ils aient pu acquérir ce bien à un prix aussi dérisoire et particulièrement bas si on compare les offres du notaire.
- Chéri, soit ton collègue n'y connait rien à l'immobilier ou soit il essaye de nous arnaquer quelque part dit Marta !
- Mais non , pense tu mon amour , c'est juste qu'il ne veut plus entendre parler de lui , il s'appelait Charles Harper , ancien propriétaire d'une mine d'or au Texas.
Une vraie tête de mule d'après les dires de John.
-Et pourquoi le détestait il autant ?
- D'après les dires de John , il était impitoyablement égoïste avec sa famille qui elle , par contre , était très peu fortunée !
- C'est donc ça la raison mon chéri ?
- Oui Marta , certainement , et c'est aussi une revanche personnelle sur le vieil homme compte tenu de son avarice , ça fait très plaisir à John de vendre son bien largement en dessous de sa valeur réelle !
- Nous avons beaucoup de chance , merci mon Jozef ! Mais dis moi , où se trouve cette maison ?
- À Ridgely , au nord du comté , un petit village où il fait bon vivre !
- Quinze jours plus tard , les Bielewski arrivent sur place.
- Wouah ! s'écria Marta
- Tu as vu mon amour , c'est identique à la photo que nous a montré John !
- Oui Jozef , dommage qu'il ne soit pas venu découvrir l'intérieur avec nous!
- Ne t'en fait pas , je l'inviterai lui et sa femme Michelle , il m'en parle souvent et il raconte qu'elle saurait faire des choses disons bizarres !
-Quest ce que tu entend par là , par bizarre ?
-Je ne sais pas ma chérie , il m'a seulement dit qu'elle voyait et entendais des choses que personne d'autre ne peut percevoir !
-Effectivement c'est étrange , et bien nous verrons bien de nous même , allons visiter notre maison Jozef !
- Oui tu as raison , allons y , j'ai vraiment hâte que l'on s'installe.
Les Bielewski arrivent sur le perron et ouvre la porte , Marta entre la première et s'exclame :
- Il reste tout les meubles , on en fait quoi ?
- Tout ce qui est ici nous appartient désormais !
En entrant dans la pièce principale ou plus communément appelé la salle de séjour , Marta constate qu'il fait un froid de canard :
- Il fait pas chaud ici mon chéri !
- En effet Marta , j'ai aperçu des bûches de bois dehors en arrivant , je vais en chercher et remédier à ça tout de suite , nous dormirons à notre aise ce soir !
Pendant que Jozef s'affaire à allumer la cheminée , la jeune femme visite les chambres situées à l'étage et dans l'une d'elle se trouve un piano.
- Jozef , chéri , viens voir j'ai trouvé un piano , il est magnifique !
- Attend un peu , voyons voir ça de plus près !
Le jeune homme ouvre la partie arrière de l'instrument et découvre que le mécanisme est manquant.
- Il n'est plus fonctionnel mais ça reste une très belle pièce , j'essaierai de le vendre aux enchères , je devrais en tirer quelques billets ma Chérie !
Dans cette chambre qui est situé au bout du couloir , il s'y trouve une sorte de petit débarras ou petit grenier qui serait parfait pour y installer un bureau.
Les amoureux continuent donc leurs visites et remarquent qu'il y a des crucifix accrochés sur tout les murs de la maison et naturellement Jozef les retire tous une par une , car précisons que les Bielewski sont de confession juive et n'ont jamais mis les souliers dans une synagogue et encore moins à l'église.
Ce vieux Charles Harper devait être très pieux ont tout de suite penser les Bielewski sans se poser d'autres questions à ce sujet.
Jozef et Marta s'installa , ils leur a fallut qu'une semaine pour s'y sentir comme chez eux.