One part one

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« L'insomnie est une amante au sexe carnassier...Les draps sont des sueurs de solitude»Pierre Drachline


Contenu mature d'après moi dans ce chapitre. Je déconseille donc aux homophobes, aux plus jeunes et aux personnes qui n'aiment pas ça de ne pas lire ce chapitre.


Mardi 2 septembre

4 :08 am


« Mon regard dériva à droite, puis à gauche, merde aucune issue. J'étais coincé, littéralement. J'avalais ma salive difficilement. A première vue, j'étais dans une ruelle, étroite, sombre.

Prenant peur et conscience du danger, je me mis à courir pour m'extirper de cet endroit lugubre.

Merde, plus je courais plus la lumière au bout de cette ruelle se faisait lointaine.

Je m'arrêtais brutalement, sentant une présence derrière moi. Tous mes membres tremblaient. Foutue peur.

Je me retournais lentement, observant cet endroit noirâtre, rien, il n'y avait absolument rien.

Un bruit se fit alors attendre, je fronçais les sourcils et dérivais mon regard vers le sol.

Mes yeux s'écarquillèrent automatiquement, analysant l'objet se trouvant au sol. Un enfant.

Un petit être se trouvait là, recroquevillé sur lui-même. Il pleurait, il sanglotait.

Je m'accroupis alors, posant ma main sur son bras, le secouant légèrement.



« Hey bonhomme, qu'est-ce qu'il ne va pas ? » Lui lançais-je



Je n'eus d'abord aucune réponse, puis, soudainement, l'enfant s'arrêta de pleurer.

Il releva son visage enfantin lorsque son regard me transperça. Malgré la pénombre, je pouvais clairement voir ses yeux. Ils étaient bleus, oh de magnifiques yeux bleus, tout comme...Les miens ?


« Dis, tu veux jouer avec moi ? Les autres enfants ne veulent pas m'approcher, ils disent que je suis un monstre, tu sais que je suis innocent toi, pas vrai ? Tu me crois toi hein ? » M'implora-t-il


J'étais incapable de parler, les mots restaient bloqués au fond de ma gorge.

Je secouais la tête pour me reprendre. Je lui lançais un regard de pitié, en le questionnant :


« Pourquoi ces enfants pensent-ils que tu es...Un monstre ? » Les derniers mots furent durs à prononcer


L'enfant se leva rapidement, et fis de grands gestes en tournant en rond


« Ils pensent que je l'ai tué....MAIS C'EST FAUT, cria-t-il, TOTALEMENT FAUT. Je n'ai rien fait, dit-il en se calmant, non rien du tout.... » Termina l'enfant. »



Je me réveillais en hurlant, des larmes brulantes perlants aux coins de mes yeux.

Insomniac (Bl) (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant