2:34am

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  Pour une fois j'avais envie de mettre une petite musique, plus trop fan des 1D mais de Christian Collins, cette chanson m'a inspiré et je l'a conseille. N'aimant pas la pop de base j'ai étais surprise. J'espère que le chapitre vous plaira.                             



                                        « Le moi est haïssable. Le mois double estagréable. » YvanAudouard




Mercredi 9 Octobre

2 :34am


Le même cauchemar me réveilla encore. Je ne considérais même pas ça comme des insomnies, c'était pire, tellement pire. Je ne mangeais plus, ne parlais plus. Je fumais paquets sur paquets, mes crises devenaient de plus en plus violentes. Je ne dormais même pas deux heures par nuit.

Après le drame de dimanche, je m'étais levé et étais parti en courant, laissant Gus par la même occasion.

Depuis, plus de nouvelles de lui. En même temps, on ne s'était pas échangés nos numéros et je n'étais pas allé en cours depuis.

En rentrant chez moi, les mains tremblantes et les larmes aux yeux, ma mère avait tout de suite comprit qu'il s'était passé quelque chose.

Un simple : « ça recommence » lui à fait comprendre ce qu'il se passait.

Elle avait couru dans la cuisine pour prévenir mon père qui avait été aussi surpris que nous deux.

Ils avaient alors décidé de chercher une nouvelle maison, ils voulaient partir.

Moi ? Je ne sais pas ce que je veux. Je souhaite simplement que ça s'arrête, je veux vivre en paix et je ferai tout pour ça.

Emmitouflé sous mes couvertures, j'essayais de penser à autre chose en regardant les dessins animés.

Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que quelque chose m'arrivait, les dessins animés me remontaient le morale à coup sur.

Depuis que j'étais ici, soit trois ans, tout le monde me connaissait comme le gars 'asocial' un peu froid, qui ne parle pas beaucoup, mais qui ne se sent pas supérieur ou plus fort pour autant.

Évidemment, la réalité était tout autre. J'étais faible. Seul et faible.

Depuis mon enfance, je n'accepte plus la présence de quelqu'un.

Je ne câline plus mes parents, ne leur dit plus que je les aime.

Ils en ont souffert et moi aussi.

Perdu dans mes réflexions, je ne faillis pas entendre les vibrations de mon téléphone.


                                                             « Adame, réponds moi s'il te plait... »


Oh, j'avais presque oublié Augustin.

Depuis dimanche, ce dernier m'avait envoyé une bonne trentaine de message.

Je les avais vus, mais je n'avais pas répondu ; je n'en avais pas l'envie et la motivation.

Il s'inquiétait, ça se voyait, mais je n'arrivais pas à lui parler. Comme à mes parents.

Insomniac (Bl) (Terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant