de: SHIPMAN à: WITNESS

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{Point de vue externe}

Dans moins de vingt-quatre heures, Witness fera fasse à son destin et à la mort. Dans vingt-quatre heures, Damon sera arraché à Maygarah pour qui il à développé l'amitié interdite, l'amitié qui ne devait pas pointer son nez.

Il s'en veut, il ne veut pas la voir morte, il ne veut pas faire le deuil de la femme la plus extraordinaire qu'il connaisse et la plus respectable malgré les meurtres qu'elle a commis. Il ne veut pas s'en détacher car il l'admire, il ne veut pas la voir partir car il s'est habitué à sa présence et en a fait un réconfort, il ne veut pas qu'elle parte car il en serait détruit. Ne pas voir ce regard hautain et ce sourire moqueur encadrés de boucles brune lui manquerai trop.

Il ne veut pas qu'elle meurt. Il ne veut plus. Il se moque de lui même en pensant qu'il a échoué à sa mission mais il s'en fiche.

Un stylo dans la main droite et une feuille coincée dans la gauche, il hésite. Il se lance.

" Maygarah,
Sache avant tout que je tiens beaucoup à toi. Si demain doit être la dernière fois que je te vois, je veux que tu connaisse la vérité. Que tu saches que j'ai été engagé pour te tuer...Pour débarrasser Leblanc de, comme elle disait "un parasite". Je veux que tu sache tout, exactement tout, alors cette lettre va être longue...Pour commencer, si je me disputais avec LeBlanc dans son bureau le jour de notre rencontre, c'est qu'elle me mettait en garde de ne pas tomber sous ton charme (ou celui de ton physique) ou de ne pas sympathiser avec toi, elle a haussé la voix car je lui ais dit que je ne promettais rien...Car rien n'est sûr avec le cœur même, si, sincèrement je ne pensais pas que ça arriverait...Elle m'a craché au visage que je n'étais qu'un incapable, alors je me suis emporté et lui ais juré que tu serai morte avant la fin du mois malgré tout ce qui pouvais ce passer.
Mais je me suis attaché à toi et ton humour à deux balles (note le jeu de mot, tu es une tueuse, il est bien trouvé).

Je me suis rendue compte que tu comptais pour moi à noël, au bal de la police de New York. Il faut dire que ce soir là tu étais remarquable. Tu étais splendide dans ta robe en velours. Tu étais captivante.
Il est vrai qu'il n'a pas été très gentleman de ma part de te cacher le fait que tu serai entourée de flics mais je n'ai pas pu résister à la tentation. Tu t'es remarquablement débrouillée ce soir là, avec tes mensonges et ta fausse vie dans laquelle je t'ai jetée. À croire que tu étais vraiment écrivaine.

Mais malheureusement, ça ne m'a pas empêché de faire mon travail.
J'ai essayé d'abord lors de la première affaire, quand tu étais cachée pour tuer l'homme obèse, mais tu m'as contré et m'a à moitié assommé avec une planche en bois.
Puis lors de la mission dans l'entrepôt, c'est pour cela que je ne te répondais pas, j'avais coupé le micros pour t'abattre par derrière, mais j'ai échoué, encore. Leblanc en a eu marre, alors elle a fait appelle à Greg ou le Requin, soit l'homme que je ne supporte pour rien au monde. Nous avons eu des différents dans le passé qui font que nous nous détestons. Leblanc a pensé qu'en compétition avec lui, je serai plus "compétant" et plus "motivé".
En Irlande, il y a eu plusieurs tentatives, les fausses prostitués, qui devaient tout simplement te retenir le temps que les tueurs arrivent, mais comme tu les a prises de court en jouant la justicière, elles ne l'ont pas fait et n'ont appelé les complices que lors de ton départ.

Puis Thom, qui était une roues de secours, ce mec était en essaie je crois, je savais qu'il pouvait réussir alors j'ai appelé la police. Quand j'étais dans la voiture, deux hommes de mains du Requin m'ont attrapé en train de téléphoner avec les forces de l'ordres, alors ils m'ont endormis avec une piqure dans le cou, je me suis réveillé au moment où tu arrivais. Après ça, l'embuscade, cette fois, je ne sais pas comment tu t'en es sortie mais bravo, ça tient du miracle ou de la magie.
Il y a eu aussi la fausse personne qui voulait nuire au Requin. Il avait besoin de te faire transmettre une enveloppe où y serai cachée une bombe...D'où il sort cette idée ? Je ne sais pas, il m'a dit que tu y croirai à coup sûr.

A chaque fois que je m'absentais, j'allais chez ma tante qui habite à quelques rues ou chez la personne qui était chargée de me transmettre les ordres de Le Blanc. Pourquoi je ne t' ai pas parlé de ma tante ? Aucune idée. C'est une personne remarquable, je suis sûre qu'elle t'aurai adoré.

Greg se fait appeler le Requin car son nom que famille est Siorque, et a la même sonorité que Siorc, requin en irlandais gaélique. Voila, j'ai pensé que tu aurais aimé le savoir.

Je suis aussi désolé d'avoir dérangé ta soirée, seulement, le restaurant où tu te trouvais été celui ou j'avais rendez-vous avec le Requin. Il ne fallait donc pas que ma couverture tombe...Je suis sûrement passé pour un fou à tes yeux...Et je comprends. La claque que tu m'as mise, je l'ai méritée

Demain, le Requin va vouloir te tuer, et là, tu ne t'en sortira pas. Un hangar, cinq snipers...Impossible de t'échapper.
Mais je ne veux pas te voir mourir, je trouverai une solution pour te sortir de là. Quitte à appeler la police, car je te préfère en prison que morte.

J'aurai aimé tout t'avouer de vive voix. Mais, je ne peux pas.

PS: Tu es devenue importante pour moi, une super amie et une formidable tueuse.

PPS: Je suis désolé...

DS."

Cette lettre, écrite avec sincérité et amitié, ne sera jamais ouverte par son destinataire.

Une minute pour te tuerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant