Chapitre 2 ; La ruse qui tourne au drame

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Tout allait commencer aujourd'hui, à l'aube. Ce matin nous aurons deux séances d'apprentissage ; le tissage et le chant. L'on nous avait expliqué que l'adjoint de l'administration du harem viendra nous rendre visite juste après. Je m'était laissée entendre que ce-dernier était un très bon ami du pharaon. Mon plan était simple ; séduire cet homme haut gradé et lui demander de m'organiser au moins une soirée en compagnie intime avec Ramsès II. Puis, après cette journée que j'aurai passée intimement avec sa majesté, il m'aura trouvé belle et à son gout, pour finir, il me fera monter en grade pour que je devienne une supérieure du harem. Et si la reine meurt ! Je deviendrai alors peut-être la grande épouse royale !

Mais je sais également que ce ne sera pas chose facile...

Je décidai enfin à me préparer et à me rendre dans la salle ou le cours aurait lieux. C'était une grande pièce, pourvu de petites fenêtre qui donnaient sur la grande ville de Thèbes. Il devait avoir une vingtaine de machine à tisser où les concubines allèrent s'asseoir. Pendant plus d'une heure, je me tuai au travail. Enfin, ma voisine me lança ;

-Eh bien, cela se voit que tu n'a pas l'habitude de tisser, tu es à bout de souffle ! Moi aussi, j'ai eu du mal au début... Au fait, je me nomme Amina, ce qui veut dire chêne. Toi, tu es Talila non ?  Tu sais tout le monde parle de toi comme d'une petite impertinente !

- Je crois que tu ferai mieux de t'occuper de tes affaires, Amina, c'est ça ? Quel drôle de nom ! Personnellement, je ne suis pas ici pour ne rien faire, et si tu crois de moi ce que les autre disent, tu ne vaux pas mieux qu'elles, Dis-je sur un ton irrité.

La petite me lança un sourire et laissa échapper un petit rire, maintenant que je la regardai de plus près, elle paraissait plus jeune que moi et était plutôt mignonne. Ses cheveux lui arrivait aux épaules et ils étaient parsemés de perles et de fils d'or et d'argent, elle avait une peau plus clair que la plus part d'entre nous et ses yeux étaient d'un noir pourtant si chaleureux.

- Calme-toi, dit-elle amusée, je ne te veut aucun mal. En fait je m'ennuie, avant je restai avec une fille nommée Tharja, mais elle n'est plus... Certains disent que quelqu'un l'a empoisonnée d'autres, qu'elle s'est suicider.

En disant ces mots, Amina haussa les épaules et surenchérit ;

- De toute façon, ce n'était qu'une néférout ! Ça lui apprendra à chercher des noises à Yéela ! Je l'avait prévenue...

Dès que Amina eut fini sa phrase la grande porte principale s'ouvrit et un jeune homme environ du même âge que nous entra dans la pièce. Il n'était pas spécialement beau et avait des traits de visage banals. Il s'avança, nous regarda et alla s'asseoir sur la petite chaise qui se trouvait juste à côté de mon instrument à tisser.
De là je pourrai sûrement l'aborder discrètement, me dis-je.
Après quelque temps où je fit d'ailleurs de mon mieux pour tisser, le jeune homme entama à voix basse conversation que même ma voisine, Amina ne pouvait entendre.

- Chère demoiselle, comment vous nommez vous ?

- Mon nom est Talila, ce qui veut dire rosée, je suis nouvelle. Puis-Je vous demander une faveur ?

Le jeune parut surpris mais accepta ma demande.

- Venez me trouver demain derrière le temple de Hator, venez seul et ne le dites à personne, ramenez la plus belle robe et les plus beaux bijoux que vous trouverez.

L'adjoint de l'administration allait refusé, quand je le coupa avant qu'il ne dise la moindre chose.

- Je ne peux vous dire pourquoi je vous demande tout cela, mais, sachez que ce sont les dieux qui guide mes pas et que je fait tout selon leurs désirs, en disant cela j'avait souri d'un air si innocent qu'il accepta et me promis d'être là.

Enfin, un garde rentra à son tour dans la salle et s'écris ;
- Monsieur Soan ! Le pharaon vous demande en salle du trône.

Le jeune homme me salua discrètement et sortit, accompagné du garde.
Tout allait comme je me désirait ! Il allait sûrement tomber dans les bras en loin d'une semaine.

En rentrant dans le harem, j'aperçu Amina se faire encercler par un groupe de fille qui la trainère dans les jardins. Au début je me disait que ça devrait être ses amies, puis je me rappelai ce que la petite m'avait raconté; Avant, je passait mon temps avec une fille nommée Tharja, mais elle est morte...

Aussitôt je me dirigea vers les jardins avec un goût amer dans la bouche. Là, je vis la plus grande des fille ricaner et dire à Amina, en la poussant ;

- Alors, il paraît que tu traîne avec Talila ? Attention, ne te souviens-tu pas de ce qui s'est déjà passé avec cette insolente de Tharja ? Fais attention !

À ces mots j'attrapa un couteau se trouvant dans un vase et je me dirigea vers le petit groupe de concubines. Puis je leur parla d'une voix si sanglante, qu'elle sursautèrent.

- Alors, ça va ? On s'amusé bien à ce que je vois ! Vous aussi vous devriez faire attention, dis-je en attrapant la plus grande du groupe.

Elle parut terrifié à la vue du couteau et s'empressés de me répondre et tremblant et en bafouant.

- Taïr, attrape Amina, et toi Talila baisse ton couteau, car nous le savons, tu n'as pas le courage de tuer avec cette arme !

Une jeune concubine attrappa Amina par le cou.

- Lâche là, car je n'ai rien contre tuer une personne, tu auras été prévenue, Luis lançais-je d'un ton menaçant.

Mais Taïr ne fit que me lancer un sourire moqueur avant de serrer sa poigne autour de la george de Amina.
Dans excès de folie peut-être, je fit glisser le couteau sur la peau de ma prisonnière et le sang commença à couler. Certaines femmes commencèrent à crier et toutes, même Taïre se précipita vers sa supérieure, je pris Amina par la main et je lança en hurla une dernière phrase
- Je vous avais pourtant prévenue !

Je me sentait victorieuse, mais Amina avait un air déprimmé et elle ne voulut rien me dire.
Je la laissa donc dans sa chambre.
Le lendemain matin, quelqu'un vint frapper à la porte de ma chambre, je m'étais déjà préparée et je me demander qui pouvait bien avoir eut l'idée de me demander si tôt.
En ouvrant la porte je fut immédiatement surprise en vouant au pas de ma porte cinq gardes, armés.
Mon air leur laissait sûrement paraître que je ne connaissait pas la raison de leur visite et un des garde m'expliqua ;

- Nous vous arrêtons pour meurtre de la néférout Arza, hier soir, aux jardins. La personne vous mettant en faute est la néférout Amina.

Je ne comprit pas toi de suite, était-ce vrai ? Je ne pouvais croire que celle que j'avais moi même sauvée m'avait accusée.
J'étais sous le choc quand je me rendit devant le tribunal pour être jugée.

Et voilà le chapitre 2 est terminé, qu'adviendra-t-il de Talila ? Vous le verrez dans le prochains chapitre ;) j'espère que vous avez aimé ! Et à Bientôt  ^-^/

Elle voulait être ReineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant