Chapitre 7 ; Adieux Beauté...

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Depuis que je m'étais levée, je sentais le regard de tous sur moi. Certains se demandaient qui j'étais et d'autres m'insultaient du regard. Sa Majesté me regarda et me fit un léger sourire comme pour me rassurer.

- Bien. Talila, ancienne Beauté, je te nomme désormais Favorite.
Hier tu as prouvé sincérité en sauvant Aravé du rosier qui la tenait prisonnière. Assied-toi maintenant. Aravé, concubine, levez-vous.

La jeune femme hésita, gênée, mais finis par se lever.
Je pouvais presque entendre les battements de cœur de cette-dernière.

- Aravé, hier tu t'es malheureusement blessée. Mais Talila t'as sauvée, as-tu une chose à lui dire ?

La concubine baissa le visage, se mordit les lèvres attendit un peu avant de murmurer.

- Je te remercie Talila. Je... Mer... Ci...

Le Pharaon me regarda, et continua son discours.

- Mais tes blessures semble plus graves que je ne le pensait. Je suis désolé, mais ce que je fais est pour ton propre biens. Rentre chez toi et repose toi. Que le dieu guérisseur te protège et te guide. Aurevoir.

La jeune femme ne pus s'empêcher de pleurer mais elle tourna la tête pour que nul ne voit ses larmes. Elle s'avança, salua rapidement sa Majesté et fini par sortir par la porte principale. Pharaon n'avait aucune réaction, la reine non plus. Les concubines pourtant, chuchotaient depuis déjà un petit bout de temps. Pour moi, la réussite était totale.

Je remarquai au bout de la pièce un homme, il avait l'air important, il était beau. Je remarqua que sa tenue me faisait penser à un Pince ! Ce garçon était sûrement fils de sa Majesté.

Quelle bonne idée, après tout, il faut toujours faire plus que pas assez... Si j'arrive à le glisser dans ma poche j'aurai presque toute la famille royale avec moi. Et après tout, les reines ne sont pas immortelles.

Après cela le rois ouvrit le banquet et je décidai d'aller justement lui parler, seulement il était entouré de ministres et je n'osa pas l'approcher. Mais je vis aussi Taïr qui me fit signe de la rejoindre.

- Alors, tu t'amuses bien ? Depuis le début, c'est vrai que tu as eu de la chance, mais ne t'inquiète pas, la roue tournera bien assez vite. D'ailleurs, fais attention à toi. Ne me dis pas que la pauvre Aravé s'est fait cela toute seule. Je ne suis pas aussi idiote que les autres, mais c'est vrai que toi non plus tu n'es pas si bête.

Je la regarda, et sourit. Je pris la concubine par la main et l'amena un peu plus loin. Là ou personne ne nous verra.         
 Après cela j'attrapai ma dague avant de menacer Taïr avec cette petite arme.

- Si tu penses me faire peur, je commençai à rigoler, sache que rien ne me barrera la route. Me souiller les mains avec du sang ? Je me moque de tout ça. Ma soif de vengeance n'a de limite que la folie des hommes. Tu vois cette dague ? Je l'ai depuis que je suis arrivée ici et sache que je m'en suis bien servie.

Taïr semblait terrifiée, elle se retourna pour ne plus me voir.

- Je sais que tu n'hésite pas à tuer. Sale monstre !

Un sourire effrayant se dessinai sur mes lèvres, je m'avança avant de recommencer à me diriger vers là où le banquet avait lieu.

- Monstre... Ce nom me correspond bien. Mais sache qu'oser m'appeler ainsi peut causer ta mort. N'essaye pas de te mettre en travers de mon chemin. Je ne le dirai qu'une fois.

Je l'avais prévenue. Si quelque chose se passait, ce ne serai pas entièrement de ma faute. En fin de compte je ne suis pas si cruelle. Enfin pas envers les autres concubines, car envers... Celle-là.

Enfin bref... Je m'approchai du banquet et je remarqua que le prince se trouvait seul, près d'un buisson. Je le rejoignis avant de le saluer ;

- Bonsoir mon prince.

L'homme me regarda, surprit, avant de replonger dans ses pensées.

- Je pensais que le Prince était un peu plus amusant... Quelque chose vous préoccupe-t-il mon Prince ?

Le garçon se leva, m'observa et prit un tont agacé.

- Que me veux-tu ?

Je prit un ton doux, même si ce prince de pacotille m'était indispensable, il était si stupide.

- Êtes-vous de mauvaise humeur mon Prince ? Personnellement, je me balade, mais si vous êtes de mauvaise humeur, je m'en vais mon Prince.

Je me leva, et partit de l'autre côté, puis je remarqua que Taïr avait rejoins le prince et que tous deux rigolaient. Si elle croit pouvoir le prendre juste sous mon nez, elle se trompe lourdement.
Je decidai de retourner vers les autres invités.
Là j'aperçu la reine, que je rejoignis juste après.

- Bonsoir votre Majesté.

Elle se retourna et me regarda.
Puis elle me fit signe de la suivre dans un coin reculé.

- Bonsoir Talila, je voulais te parler. Es-tu satisfaite de ton changement de rang ?

- Je ne pourrai être plus heureuse, votre Majesté.

- Bien, seulement, il serait suspect de ne faire monter que toi. J'ai alors décidé que Taïr aurai la même chance. Je le lui annoncerai demain. Tu peux désormais te retirer.

Tout s'embrouillait dans ma tête, et je ne comprenais pas la décision de la Reine. Je quitta les jardins, fâchée. Je la vis après se diriger vers ses appartements. Il y eut comme un déclic. J'attrapai ma dague et je suivis la reine en cachette. On entra dans un grand bâtiment, et je remarqua un sphinx, sur un côté du mur. Je me plaça juste derrière sa Majesté... Et là.

NDA ;Que fera Talila ? Et que fera la reine ? Vous le saurez dans le prochain chapitre ^-^/
J'espère que vous avez aimé cette lecture. Et n'hésitez surtout pas à commenter pour m'aider à m'améliorer. *-*

Elle voulait être ReineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant