Elle voulait être Reine

Chapitre 10 : Tout prend forme

L'heure défilait, inexorablement... Je n'attendais que ça, l'heure de ma vengeance. Cette petite allais souffrir, et cela allait me procurer le plus grand plaisir.

Pouvoir ainsi choisir sa fin, me faisait m'exciter. Qu'allais-Je lui faire subir ?
Une mort rapide ? Non, une mort lente, douleureuse.

Enfin il fut un moment où je ne pouvais plus attendre. Je savais que le Prince serai là avant Taïr. En effet, la jeune concubine aimait se faire désirer.

Je me glissai donc aux sous-sol dans la cellule oú avait lieu le rendez-vous. Hier j'étais venue enlever les patrouilles de ce soir, j'avais aussi pris la seule clef de la fameuse cellule que j'avais laissée ouverte et déguisée. Sous ma robe, j'avais glissé de tout, des dagues, des ciseaux ou encore des épingles à couture.

Étant près de la cellule je remarqua l'ombre du Prince arriver. Il entra. Je vint derrière lui et dès qu'il fut assez près du mur et qu'il alla se retourner, je lui administra un coup de poêle qui le fit s'écrouler. Je l'attachai ensuite à des menottes et le fit s'asseoir, donnant l'illusions qu'il attendait, en se reposant.

Bien après, la jeune Taïr arriva et voyant le Prince endormi, se précipita dans la cellule. Il ne me fallut que fermer rappidement la porte derrière moi, avant de l'attraper et de lui mettre rapidement une dague sous le cou.

Le jeune femme fut prise de surprise, elle voulu crier mais ma main l'en empêcha.

- Que... , begaya Taïr.

- Ne bouge pas sans que je te le dise. Sache que ta vie dépend de moi, lui lançai-je.

Elle voulu se retourner mais je serra mon étreinte, l'obligeant à rester droite. Puis je la menottai à son tour avant qu'un large sourire ne se dessine a sur mes lèvres.

- Talila, chuchote Taïr, petite peste !

Je la giflai.

- Ici, tu n'as plus ton mot à dire. Sache que ta vie est sous mon contrôle.

- Et que vas-tu faire de moi maintenant ?

- Laisse moi réfléchir... Te tuer ?

Je sortis un ciseau de sous la robe.

- Mais avant ça, je veux m'amuser, pendant tout ce temps où tu m'as narguée...

Taïr laissa échapper un sanglot.

Je me rapprochai de la concubine avant d'attraper sa chevelure.

- Que de  beaux cheveux... Ce serai si triste si ils disparaissaient...

- Je t'en supplie ! Ne me tue pas ! Je n'ai rien fait ! Tu n'as pas le droit, hurla Taïr avant de s'effondrer en larmes.

Je me mise à rire et j'attrapa enfin la chevelure de ma prisonnière que je coupai sauvagement ne laissant qu'une courte taille à ses mèches.

Ce fut à ce moment que le Prince ouvrit les yeux. Il ne sembla pas comprendre, je trouvai les plaintes de Taïr trop ennuyeuses. Aussi j'attrapai un morceau de tissu avant de l'enfoncer dans la bouche de la concubine, l'obligeant à se taire.

- Talila ? Taïr ?

Mais je l'ignorai, non. J'étais trop occupée à m'amuser qu'à l'écouter. Je continuai de regarder la jeune femme avant de prendre ma dague et de la montrer à Taïr.

- Tu te souviens de cette dague ? Eh oui, je m'en étais servie pour tuer ta pauvre amie ! Que de souvenirs...

Un petit bruit sortit de la bouche de Taïr. Le Prince lui me regarda et continua de m'interroger. Finalement la concubine tomba dans les pommes.
Le temps passait et je trouvait cela peu amusant, aussi je finis par simplement faire danser la dague sur la peau caramel de  Taïr. Formant un arc de cercle sur son cou. C'était fini.

En me retournant je vis le regard apeuré du Prince, il me détestait.

- Tu as de la chance, mon petit. Je ne te ferai rien.

- Je t'ordonne de me libérer.

Un rire sournois sortit de ma gorge.

- Tu m'ordonne ? Vu ta position, sache que tu peux t'estimer heureux de souhaiter.

- Pourquoi fais-tu tout cela ? Est tu possédée ? Ce n'est pas la Talila que j'ai connue.

Le pauvre petit innocent, il me fait pitié ! Franchement, quel idiot !

- Écoute petit Prince, je suis celle que tu vois. Seulement je suis tellement parfaite ! Une si bonne actrice... Mais toi, tu es stupide. Tu ne fais que me croire, que m'aimer... Mais sache que je ne t'ai voulu que pour ton statut.
Je vais alerter quelqu'un, il va venir te délivrer.

- Tu seras mise à mort. Je le jure devant les Dieux. Ce soir même j'irai parler au Pharaon !

Je ne m'etarnisai pas, je saluai d'un geste ironique le Prince, avant de monter appeler un garde.

NDA : Et voilà ;) Sachez que le prochain chapitre est aussi le dernier ^-^ J'ai pris beaucoup de plaisir à écrire cette histoire *-* Et n'hesitez surtout pas à commenter ^-^/