J'ai levé les yeux et j'ai croisé son regard, si profond, perçant, il semblait pouvoir lire en moi comme dans un livre ouvert, j'avais l'impression de le connaître. Ou du moins que lui me connaissait, qu'il savait tous mes secrets, toutes ma souffrance. Ces yeux, orange avec des nuances de jaune et de rouge, était insondable, illisible. Quant il s'est réveillé, j'ai prit peur, j'en avais honte, où était passé mes manières, loin de ces montagnes sans doute.
J'aurais pu rester une éternité ainsi, plongé dans ces prunelles si captivante, presque effrayante. Je pensais à la fois à rien et à tout en même temps, j'avais l'impression de me réveiller, que les yeux de cet inconnu me faisait renaître. Il refaisait de moi un être vivant, mon sang coulait à nouveau dans mes veines, je respirais à nouveau automatiquement.
J'ignore combien de temps nous sommes restés ainsi, yeux dans les yeux, cherchant quelque chose, de la vie, une manière de m'y accrocher. Mon estomac a hurlé de douleur, me faisant me tordre en deux, brisant le contacte visuel. J'ai faim, tellement faim ! Quand la crampe m'a quitté, j'ai relevé mes yeux vers le garçon en face de moi. Il me détaillait de la tête au pied, toujours impénétrable, j'ai rougis. Comme une adolescente, ce que j'étais devenu en y réfléchissant.
Il s'est approché du feu, toujours sans un mot, le silence ne semblait pas vraiment le déranger. J'avais envie de parler, de lui demander son prénom, d'en savoir plus. Mais mes lèvres sont restées scellés. Parfois, je tentais un regard vers lui, j'étais pathétique et je m'en fichais ! Je voulais qu'il reste avec moi, dans ces montagnes, la vie serait moins fade avec lui.
La nuit commençait à tomber, devant nous se dressait un magnifique couché de soleil, le plus beau de toute mon existence, j'avais l'impression que c'était aussi le premier. A côté de moi, l'inconnu semblait, lui aussi fasciné, hypnotisé devant un tel spectacle. La faim me tenaillait le ventre, la température baissait encore, mais à cette instant, plus rien ne comptait, juste ce paysage et ce garçon !
Même après que la nuit soit tombée, nous sommes restés de marbre, je ne voulais pas m'endormir, j'avais trop peur qu'il me laisse seul à nouveau. Mes paupière ce faisait de plus en plus lourde, mais je luttais, j'avais été une légendaires, je devais être forte ! Mais au bout de longue minute la fatigue eu raison de moi, j'ai sombré dans un profond sommeil.
-Now that I know what I'm without you can't just leave me
VOUS LISEZ
Ramène-moi à la vie
FanfictionSamaël et Jadina ont un point commun : pour tous deux la vie n'a plus aucun sens, ils ne vivent pas, ils survivent ! Une princesse déchue endeuillée par la mort de son fiancé. Un ancien monslave solitaire et sanguinaire. Jusqu'à ce qu'ils se renc...