Mon incroyable rencontre avec Wentworth Miller

#18 Journal de Lucie [La fin n'est que le début]

22/07/2016 - 5 heures 07

Hôtel Hilton Paris Charles de Gaulle Airport 

Ce journal prend fin ici. Je vais le déposer au fond de ma valise et je ne compte pas le ressortir avant longtemps. Il m'aura suivi pendant plus d'un mois. Un mois qui a changé ma vie à tout jamais ...

Hier soir en arrivant à Paris, Wentworth et moi avons fait un détour par mon appartement pour y récupérer mon passeport et prendre quelques vêtements. Je n'ai pas eu envie de m'y attarder ... J'ai juste pris le temps d'envoyer un mail au boulot, pour signaler que je ne serai pas de retour tout de suite. Je n'ai absolument aucune idée de la suite des événements de ce côté, mais je m'en contrefous. Ce que je vis actuellement est 1000 fois plus important à mes yeux.

Nous sommes arrivés à 23 heures à l'hôtel Hilton, à deux pas de l'aéroport. Went y avait déjà réservé deux chambres. Chacun a sagement rejoint la sienne. Mais deux heures plus tard, incapable de trouver le sommeil, je suis allée toquer à la porte de celle de Went. Lui non plus ne dormait pas. Nous avons refait le monde tous les deux, allongés sur son lit. Et puis il y a eu ce moment. Je ne sais plus comment c'est arrivé dans la conversation, comment nous en sommes arrivés à parler de ça. Il s'est approché de moi et a déposé un doux baiser sur mes lèvres.
- C'est bon d'être à nouveau près de toi Lu. Tu m'as vraiment manqué.
J'ai lu dans ses yeux tout son désir pour moi et une pointe d'inquiétude. Peut-être la peur de donner une nouvelle dimension à notre relation ? En guise de réponse, j'ai choisi de répondre à son baiser, de façon plus intense. Et de jouer cartes sur table.
- Je t'aime Went. Je ne veux plus être séparée de toi.

Nous avons longuement parlé. De nous, de notre relation. De l'avenir aussi.
J'ai rejoint ma chambre il y a un instant, juste le temps de prendre une douche et de rassembler mes affaires. Dans quelques minutes, je décolle pour Bali avec mon nouveau mec, Wentworth Miller. C'est comme un rêve ... Et quelque chose me dit que je ne suis pas prête d'atterrir !