Anastasis, dernier espoir.

II. "Restes forte et bats toi".

Une heure plus tard, je suis toujours enfermée dans cette stupide cellule. Ma colère ne fait que s'accroître. L'homme qui m'avait mise là dedans arrive quelques minutes plus tard. Je le regarde excédée.

- Il semblerait que votre tour est venu Mademoiselle. Veuillez me suivre jusqu'à la salle 204.

Je ne prends pas la peine de lui répondre et sors en furie. Mais je n'arrive pas à trouver cette satané pièce et celui qui semble être le gardien me regarde triomphant. Je lève les yeux au ciel tandis qu'il me rejoint. Nous arrivons à la salle 204 . J'entre sans frapper et dis.

- J'ai cru comprendre que je dois passer vos futiles tests donc si on pouvait se dépêcher ça m'arrangerais.

- Asseyez vous Mademoiselle.

Je souffle d'exaspération mais pour une fois obéie.

- Vous allez être soumise à un détecteur de mensonge ce qui signifie que vous ne pouvez pas mentir.

- Sans blague.

Je souffle de plus belle tandis qu'il installe le matériel nécessaire.

- Très bien nous pouvons commencer. Comment vous appelez vous ?

- Levannah Hamilton.

- Quel âge avez vous ?

- Logiquement 18 ans sinon je ne serais pas ici dans la section des femmes de 18 ans.

La lumière verte s'allume à nouveau je ris nerveusement . Ce test commence à m'ennuyer et à renforcer mon énervement.

- Je n'ai aucunement besoin que vous me parliez sur ce ton Mlle Hamilton. Question suivante, pourriez vous définir votre situation familiale? Quel est le contexte dans lequel vous vivez?

- Sérieusement?!

- Oui sérieusement.

- Et bien très cher monsieur puisque vous êtes si curieux je vais vous le dire. Ma mère est décédée il y a de ça trois ans, un mois, trois jours, cinq minutes et vingt neuf secondes très exactement . D'ailleurs je tiens à préciser que l'accident fut fort éprouvant mais je vais épargner les détails sanglants de ce jour, un vieille homme aussi frêle que vous ne pourrais le supporter. Depuis ce jour, je me suis retrouver à vivre avec mon père que je déteste et qui comme vous ne sers absolument à...Rien. Je suis fille unique. D'ailleurs il n'a jamais assumé et est parti dès ma naissance, quel BON père n'est ce pas ? Voila j'espère que ma situation familiale vous convient "monsieur je m'intéresse aux choses bien trop personnelles".

- Passons au vif du sujet.

Je ris face à temps d'impolitesse. Ce qui est assez ironique je dois dire puisque je le suis tout autant.

- Levannah, dîtes moi, avez vous quelque chose qui pourrait nous aidés de près ou de loin ?

Mais j'ai pas envie de t'aider moi.

- Non, je suis totalement normale !

Je souris de manière hypocrite tandis que la lumière clignote rouge. L'homme lève rapidement la tête vers moi et me regarde intensément.

- J'en doute fort.

- Je me fou de ce que vous pensez en toute honnêteté.

- Je cerne très vite les gens vous savez, je ne suis pas idiot et je me suis informé avant de faire entrer toutes ces candidates. Et vous, je jure que vous en avez un, un très rare et spécial qui peux nous être très utile.

- Si vous le dîtes. Grand bien vous fasses mais je vais m'en aller personnellement.

- Vous avez une mémoire photographique.