Une fois bien repus, je me retirais de sa nuque difficilement. C'était très compliqué d'aller à l'encontre de la petite voix dans ma tête qui me suppliait de continuer à la boire, mais mon coeur était plus fort que la voix de mon instinct. Je ne voulais pas la tuer. J'étais déjà assez pathétique comme cela, je devais me ressaisir.
- Je ne pensais pas que ça faisait aussi mal, gloussa-t-elle en venant s'appuyer contre moi.
- Je suis désolé, dis-je amèrement.
J'avais encore une fois craqué, d'abord ma soeur, maintenant Ohara... J'étais une saloperie de monstre.
- Ne t'excuse pas, rétorqua-t-elle en plongeant son regard dans le mien, c'est... Un peu de ma faute et puis, tu en avais vraiment besoin. J'ai bien crus que tu allais mourir.
Le sang encore frais sur sa nuque m'indiquait que j'avais encore beaucoup de progrès à faire pour me nourrire proprement. J'avais du sang partout sur moi.
La couleur des yeux d'Ohara me fascinait. Je n'avais jamais vu de bleu aussi pure et agressif, juste parfait. Elle vint quémander mes lèvres en faisant une petite moue absolument adorable.
- Je te donnerais autant de mon sang que tu le souhaite, chuchota-t-elle. Je suis à toi et tu es à moi maintenant. Peu importe ce que tout le monde en pensera, d'accord ?
Ses yeux brillait de doute. Elle avait peur et je la comprenait. Nous allions devoir affronter nos propres parents ainsi que le jugement d'une pseudo reine que je n'avais jamais vu et qui était en plus, quelqu'un de ma famille. Cela allait être une épreuve très dure pour chacun de nous. Mais j'étais prêt à endurer cent ans de torture pour une journée de bonheur avec elle. Malheureusement, nos proches allaient sérieusement compliqué la tâche.
- Bien-sûr que je suis partant ! Mais... Pour le moment, il vaut mieux garder ça pour nous. Je ne veux pas que quiconque intervienne dans nos affaires, d'accord ?
- D'accord ! S'exclama-t-elle en souriant. C'est un secret, pour le moment.
J'hochais la tête positivement. J'étais fière d'être enfin considéré comme son petit-ami. Même secrètement, cela me procurait une grande sensation de satisfaction.
Nous passâmes le reste de la journée dans son lit à nous câliner comme un jeune couple tout à fait normal. Je me sentais tellement vivant avec elle dans mes bras, tellement fort et confiant. Ce petit moment tout les deux, j'aurais voulus qu'il dure pour l'éternité.
Au alentour de dix-huit heures, nous décidions de rentrer chez moi après une rapide douche. Ohara commençait à mourir de faim. Moi, de ce côté-là, j'allais très bien grâce à elle. Elle m'avait confiée vouloir me donner son sang quand je le voudrais, mais j'allais faire mon maximum pour ne pas répéter cet incident.
Lorsque nous passâmes la porte d'entrée, le premier visage que j'apercus fut celui de mon jumeau qui avait la tête baisser vers ses jambes sur les sofa. Mon père lui hurlait dessus alors que ma mére était aux bords des larmes.... Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire encore ?
- Mais tu n'as pas honte d'attaquer cette pauvre fille ? Cria mon père. On ne vous a pas élevé comme ça ! Tu ne veux pas respecter les humains ? Comment oses-tu dire ça, alors que tu vivais comme eux il y a encore deux jours !
Oula... Le sujet de conversation était extrêmement sérieux. J'avais senti du sang en entrant, lorsque je m'approchait je remarquai que le visage de Lazarre en était couvert.
- Qu'est-ce qui ce passe ? Demandai-je innocemment.
- Qu'est-ce qui ce passe ? Repris mon paternel de façon extrêmement sévère. Ton frère c'est jeté sur une file innocente et à bien faillis la tué. Et lorsque je lui ais demander pourquoi il avait fait ça, il n'a rien trouver de mieux à dire que " De toute façon c'est une humaine, on s'en fou. "
Moi qui connaissait très bien Lazarre, j'étais tout de même choqué par son comportement. Il était comme il est, mais être devenu un vampire ne lui donnait pas le droit de vie ou de mort des autres. Mais, les réactions de Lazarre n'ont égales que ce qui les ont provoquées. Quelque chose à dû lui arriver. Je le connaissait par coeur. C'était impossible qu'il puisse agir de cette façon sans raison. .
- Papa... Je sais que tu es énervé, mais ça ne sert à rien de crier, fis-je sagement en venant lui attraper le bras calmement.
Le regard de mon père me fit trembler de peur encore une fois. Cette lueur rouge, c'était définitivement les yeux d'un vampire. Il ne se cachait plus du tout devant nous désormais. Lorsqu'il aperçu mon étonnement, ses traits se radoucit aussitôt.
- Tu as raison, marmonna-t-il. Ta mère à plus besoin de moi que cet imbécile.
Il avait des mots dures, mais juste. Peu importe ce qu'il était arriver à Lazarre, la vie d'une fille innocente avait été mise en jeux. C'était quelque chose que Lazarre n'arrivait pas à comprendre et je le savais très bien. Depuis enfant il à toujours été celui qui fonce toujours tête baisser quitte à se casser la gueule à la fin. C'était du Lazarre tout craché.
Nos parents allèrent dans leur chambre pour apaiser les tensions. De mon côté, je me dirigeai directement vers mon frère qui n'avais pas bouger d'un pouce depuis que j'étais là. Il fixait ses genoux avec tellement d'ardeur que cela me fit presque peur. Ohara resta, elle, à bonne distance de lui en suivant mes conseils.
- Lazarre, tu vas bien ?
- À ton avis, sourit-il tristement. Ça fait une bonne heure que monsieur Lilith me cri dessus. J'ai juste décidé de m'asseoir là et d'attendre qu'il ait fini. Ce qui est le cas, alors je vais aller me debarbouiller !
Il voulait faire comme si rien ne s'était passé, mais il n'allait pas m'avoir à ce petit jeux. Je le forçait à se rasseoir sur le canapé.
- Qu'est-ce qui c'est vraiment passé avec cette fille ? Demandai-je d'un calme olympien.
Lazarre comprit rapidement que je n'allais pas lâcher l'affaire tant qu'il ne m'aurait pas tout dis sur cette étrange histoire. Il soupira brièvement avant de me fixer dans les yeux. Des larmes avaient commencées à envahir ses joues.
- J'étais là, commença-t-il. Quand Acacia c'est réveillée pendant un petit moment.... Sa première réaction en me voyant à été de hurlée à la mort... Elle avait peur, je lisais facilement la terreur dans ses yeux et sur son visage, pire encore, je pouvais la sentir... Après ça, elle est juste re-tombée dans les pommes...
Oh... Je commençais à comprendre ce qui était arrivé. Je savais qu'il n'était pas le plus à plaindre dans cette histoire, mais le voir aussi affecté par ces événements était dur.
- Quand je suis sortis de la chambre, j'étais tellement en colère contre moi-même. Pour me calmer je suis sortis voir ma copine, Annabelle, mais... Sur un coup de tête j'ai décidé de la tuer, sanglota-t-il soudainement à chaudes larmes. Je me disais " Autant donner à Acacia une bonne raison d'avoir peur de moi. "
Il fondit totalement en larmes contre moi. Lazarre n'agit pas toujours de la meilleure des façons, mais c'était quelqu'un de très sensible malgré son apparence de coureur de jupons et son caractère invivable.
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CHAPITRE NON CORRIGÉ ! Je suis sincèrement désolé ! J'ai beaucoup de choses à faire et je n'ai meme pas le temps de me relire ! Promis je changerai tout ça quand je rentrerais ce soir !Daaaaammmn ! Girl"s ! Un 8 eme chapitre comme ça ! Tac ! Ahah On vois le côté plus touchant de Lazarre, souvenez-vous bien de cette scène car c'est la seule fois que vous le verrez aussi atteint par quelque chose. Enfin... Pour le moment, Je vous rappel que Lazarre à droit à son propre tome également ( qui arrive après celui là hihi ) Il aura droit à son lots de problèmes également, je vous le garantis ! :3 à Lundi mes iles flottantes !
- Nouilles, Penseur et Clavicules <3
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Sol Lucet Omnibus : Part I - Sylas
مصاص دماء/!\ Il faut impérativement avoir lus les deux tomes de Florebo Quocumque Ferar avant de commencer celui-ci ! /!\ Sylas et Lazarre, bien qu'étant des frères jumeaux, n'ont jamais été plus différents. Sylas est un adolescent sensible, rêveur, et guidé...