Psycho (Version Française)

Chapitre Neuf.*

Il dévora des yeux le corps nu qui était allongé devant lui; ses cheveux éparpillés sur l'oreiller et ses mains empoignant les draps avec excitation. Elle essaya de ne pas laisser le désir prendre le dessus sur elle parce que, de toute façon, Harry savait se servir de sa force pour la maintenir en place quand il le fallait.

« Sois patiente. Ton tour viendra, princesse. » murmura-t-il tout contre l'intérieur de ses cuisses, laissant sur son passage des traînées humides pendant qu'il faisait son chemin vers son sexe exposé.

Au dernier moment, il leva les yeux depuis où il se trouvait pour la regarder droit dans les siens et traça une ligne audacieuse avec sa langue sur le centre de son intimité. Carissa avait bien du mal à garder les hanches plaquées au matelas.

« Arrête de gigoter. » la gronda-t-il, passant ses bras sous et autour de ses cuisses pour tenter de la figer avant de continuer son festin.

Elle échappa un gémissement d'impétuosité. Sa démence gonflait dans son bas-ventre et ça lui faisait un bien terriblement fou. Les mouvements fluides de sa langue dansant sur sa peau, décrivant des huit invisibles et plongeant dans sa toison lui donnaient envie de le repousser, mais ses larges épaules empêchaient ses jambes de se refermer.

« Harr – putain, Harry, comme ça – oui! Bon Dieu, n'arrête pas! » geint-elle, empoignant ses boucles dans l'une de ses petites mains.

Ce qui lui valut un grognement guttural contre sa peau sensible, les vibrations de sa voix rauque atteignant délicieusement la colonne vertébrale de la jeune femme. Il avait encore plus de difficultés à l'immobiliser, plaquant ses jambes fines avec plus de force au matelas; il n'aurait jamais cru devoir autant la contrôler, la dominer. Il prit son clitoris dans sa bouche et suça fort – son prénom à cinq lettres quittant sa gorge en cris.

« Tu es sucrée, bébé. » dit-il, la voix étouffée, toujours niché contre son sexe.

Les jambes de Carissa tremblèrent violemment lorsqu'il glissa deux doigts à l'intérieur de son intimité trempée, allant et venant en elle et heurtant maintes fois son point G, tout en la menant au bord du gouffre de l'orgasme en suçotant sur ses nerfs les plus sensibles. Son dos s'arqua haut et loin du lit et les mots qu'échappait sa bouche étaient indéchiffrables. Elle se sentit se contracter autour de ses doigts tandis qu'il grognait avec approbation. Son excitation gouttait du menton du jeune homme lorsqu'il refit surface, l'essuyant du dos de la main et se léchant les lèvres pour savourer son goût une dernière fois.

« Tu me détestes toujours autant? » demanda Harry avec un large sourire, enfournant ses longs doigts dans sa bouche en se léchant toujours les babines pendant qu'il observait sa partenaire haleter, essayer de reprendre son souffle et la rougeur profonde qui imprégnait la douce peau de sa poitrine.

Il s'agenouilla au pied du lit tandis qu'elle se redressa, s'appuyant sur ses coudes, collée à la tête de lit.

« Peut-être bien. » répondit-elle d'une voix taquine, essayant de ne pas paraître impressionnée.

« Ce sera un non définitif quand j'en aurais fini avec toi, ma puce, je peux te l'assurer. » grogna-t-il, le ton espiègle, en attrapant ses chevilles pour l'attirer à lui.

Il se leva et se tint droit sur le plancher, la tirant avec lui juste un petit peu plus de sorte à ce qu'il se tienne entre ses jambes tandis qu'elle était assise au bout du matelas. Il se pencha et pressa un baiser sauvage contre ses lèvres. Carissa tendit la main pour lui retirer son pantalon, mais fit une petite pause pour s'approprier le goût inconnu qui résidait sur la langue de son amant : une sucrerie au goût prononcé de bonbon mélangée à une pincée de sel, comme un Salt Water Taffy. Elle ralentit sa respiration pour essayer de mieux absorber la gourmandise.