11- Cercle vicieux
------------------------- Aissatou
Mon père m'ordonna de ne plus sortir au risque de déclencher encore sa colère mais j'étais déterminée à faire ce que je veux! Ce sentiment de révolte et de liberté ne me quittait plus, j'en faisais qu'à ma tête! Le lendemain je ne changeât rien, j'ai fais mon ménage, la cuisine pour tous, mon père dormait encore pour rattraper sa nuit de travail, Ousmane se levait toujours aussi tardivement pour vadrouiller après et le reste était à l'école ou au travail. Il n'y avait personne pour m'empêcher de sortir. Comme d'habitude, je suis sortie me rendre chez Coumba comme si ma vie en dépendait. Je suis restée un peu chez elle après on n'a finit par sortir traîner dehors.
Je n'ai pas traîné trop longtemps parce que j'étais rentrée vers 19h pour pas qu'on me casse la tête. Je sonna à ma porte mais personne n'ouvrait alors qu'on attendait le bruit à l'intérieur, on dirait qu'ils étaient tous la mais personne me calcula. Je ne lâchais pas la sonnerie et les petits ont parlé devant la porte sans ouvrir pour me dire que mon père leur a interdit de m'ouvrir la porte. J'ai fais demi tour chez Coumba, il n'y avait que ça à faire! Je resta chez eux jusqu'au soir mais Tanti Diaba commençait à me poser des questions.
-Aissatou tu ne rentres pas chez toi, il est tard, ton père ne va pas être content. Me disait t'elle inquiète
-Il sait que je suis ici. Dis-je pour la rassurer
Mais elle insistait trop, je ne voulais pas l'avertir pour mes problèmes comme je savais que j'étais aussi fautif et que Coumba aussi été complice de tout ça, je ne voulais pas mélanger les choses. J'ai quitté chez elle vers 22h, j'ai trainé solo dans le quartier pendant 1h encore pour laisser le temps à mon père de se rendre au travail. Je suis repartie sonner chez moi et personne voulait ouvrir, ça m'a grave soulé. Je ne lâchais pas l'affaire pour les emmerder jusqu'au bout mais il on coupé le compteur de la sonnerie. J'ai cogné la porte jusqu'à fatiguer après c'est Bouba qui m'a ouvert la porte. Je suis rentrée trop énervée, Tanti Fatou était entrain de crier sur Bouba parce qu'il m'avait laissé rentrer, je vous jure si je l'avais calculé, je l'aurai taper celle la! Je suis rentrée dans ma chambre, j'ai agressé les petites comme d'habitude, elles avaient trop peur de moi. Je me suis même pas attardée je me suis mise au lit.
En tout cas j'avais compris la leçon parce que le lendemain j'avais peur de sortir. Je suis restée plusieurs jours comme ça à la maison, en agressant tout le monde et en faisant ma loi, avec Tanti Fatou on se prenait tout les jours la tête. Mon père ne me calculait pas.
C'était maintenant Coumba qui venait me retrouver à la maison comme j'étais séquestré chez moi. Elle venait presque tout les jours comme elle avait flasher sur Bouba donc elle restait jusqu'à ce qu'il rentre du travail.
-Stp Aissatou donne moi son numéro. Me demanda t'elle
-Tu es sérieuse toi, c'est comme mon oncle et puis je ne parle pas avec lui déjà. Dis-je réticente
Ce Bouba je ne l'ai jamais regardé vraiment, déjà parce que c'était le frère de Tanti Fatou. Il était beau, il avait 29 ans, c'était un mec bien pour ce que j'avais vu de lui mais pour nous à la maison c'était tonton Bouba c'est tout! J'étais un peu choquée que Coumba s'intéresse à lui de cette façon et ça me soûlait parce qu'elle me demandait des services pour l'avoir.
C'est comme ça que je suis partie voir Bouba une fois chez moi à l'abris des regards de Tanti Fatou et ses commères de filles.
-Bouba, il y a Coumba qui veut ton numéro. Dis-je directement
-Pour quoi faire? Me demande t'il
-À ton avis tu lui plais, elle veut te parler en privée. Parlais-je normalement

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Aissatou
General FictionPROLOGUE "Aissatou" Histoire vrai d'une franco malienne qui raconte sa mésaventure dans le foyer de son père, de sa mésentente avec sa belle mère jusqu'à son mariage forcé.