La vie est une aventure

Mauvaise entente

-Stresshie! Ne m'dis pas que t'es encore au lit à cette heure!!! me lance maman derrière la porte d'un ton qui ne plaît pas du tout.
J'avais justement oublié si je dois aller au collège aujourd'hui. Je fus rapidement ôtée de mon sommeil suite à ce grondement. A peine 6heures, indique mon fond d'écran.

Environ trente minutes avant que le bus scolaire stationne devant chez moi. Une, deux, trois... Je finis ma douche et pris le soin de satisfaire ma tenue en chaussant mes baskets assortis à ma robe un peu courte. Mes cheveux montés en chignon, j'ajoute mon rouge à lèvres. Maquillage non à l'extrême, je suis juste parfaite! J'attrape ensuite mon sac d'école puis l'accrochai au passage où je quittai ma chambre.

- Bonjour maman, suis-je pile à l'heure pour le petit déj? dis-je aussi vite que je l'aperçoive.
- Bonjour jeune fille. Il fallait que j'aille grimper l'étage et te gronder au moins une centaine? me réprimanda t'elle.
- N'en fais pas toute une montagne, maman. boudai-je.
- T'as à peine dix-sept ans et t'en as déjà assez d'moi? Tu feras quoi quand t'en auras dix-huit?
- Ce n'est pas ce que je veux dire bon sang. Tu prends tout à la légère! prononçai-je tout en essayant d'apaiser le ton.

Elle garde le silence, trop occupée à sa cuisson bien sûr. Assise à table, j'observe tous ses petits gestes. J'essaie de ne pas la mettre en colère durant l'absence de papa, comme il me l'a demandé. Bien que certaine fois elle devient insupportable. Je constatai mon plat devant moi il y a déjà une bonne minute par l'odeur alléché qui en dégageait. Je dégustai avec appétit ce vrai délice et remerciai maman au final. Entre-temps, le bus arriva. J'arrangeai mon rouge à lèvres puis cours vers la sortie.

- Surtout ne traînes pas après tes cours. Et tu m'appelles quand tu seras de retour à la maison!!! me lâcha t'-elle juste avant que je disparaisse.
Une fois dans le bus, je gagne mon siège avant le redémarrage.
- Salut. soufflai-je à Christella ma compagne de siège et aussi ma meilleure amie de toujours pour la saluer.
- Salut! Toujours aussi belle?! me complimenta t'-elle.
- Et oui, comme à la coutumée ma chère! fis-je. Tu l'es également.
- Je te remercie. Alors, t'as passé un bon week-end?
- Ouai'p, je peux dire.

Je partage ma scène du dimanche soir. Ma mystérieuse rencontre avec ce charmant pianiste qui s'est volatilisé d'un coup.
- Donc rien qu'un p'tit coup d'œil et boum... T'es déjà amoureuse?
- Mais qu'est-ce que tu racontes? répliquai-je. Y a eu même pas d' connaissance. Tu vois qu'être amoureuse de lui est carrément impossible. En plus, lui c'est déjà pas mon genre tu vois?
- Je vois. C'était pas ce que je pensais non plus.
- Hum... Et d'ton côté, ça a été?
- Que du drame! soupire t'-elle.
- T'expliques?
- Mon beau-père n'est pas rentré d'puis deux jours et comme tu l'sais ma mère perd le contrôle.
- Tu penses qu'il se passe quelque chose? Ou qu'il lui est arrivé quelque chose?
- Tu parles, c'est son habitude.
- Pauvre ta mère. J'imagine pas son état en ce moment. apitoyai-je.
- Le fait de voir que ma mère ait à souffrir autant pour un type comme lui m'explose la cervelle, t'imagines pas. marmonna t'-elle.
- Je te comprends. Le mieux à faire maintenant c'est ne pas approfondir sur ce sujet. D'accord?
- Ouais.

J'ai repéré des traces de sanglots dans sa voix. Je l'observai un moment et remarquai plus tard l'inondation de larmes sur ses joues. Voilà pourquoi j'ai décidé de ne pas enchaîner avec cette histoire. J'attrapai l'une de ses mains pour soulager sa peine qui risquait à moi aussi de m'affecter. L'autobus qui s'arrêta tomba à pic pour qu'elle cessa son rejet d'eau pendant que les autres élèves se préparaient à faire volte-face. Puis nous nous séparâmes d'une bonne étreinte qui se faisait suivre d'une bise.

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Je passe toujours mes premières heures sur la cour. Et ce beau vent de la matinée me changea rapidement les idées. En tournant finalement mon livre que j'avais déjà en main une bonne dizaine de minutes, j'ai pû apercevoir l'inscription d'une interdiction aux mineurs dessus. Ce qui en valait donc pour moi, étant une mineure. Ma curiosité me pousse à faire face à celle-ci. "Aller, juste un petit coup d'œil" me dit la petite voix de désobéissance. Je ne me mets toujours pas en action jusqu'à l'apparition soudaine de Stanley.

- Bonjour ma belle!
- Déjà je ne suis pas ta belle. grimaçai-je.
- Roh, quelle bonne manière de répondre aux salutations des gens hein?!
- Tu vois pas qu'j'suis occupée? dis-je froidement.
- J'ai pas envie d' te lécher les bottes Stresshie alors arrête moi ça. fit-il essayant de masquer un air sérieux.
- Ah oui? Parce que justement cela me ferait un bien fou puisqu'elles sont si sales en ce moment!

Il me porta un regard méchant, que je lui rendis à l'instant.
- Je perds mon temps avec toi, t'es qu'une poule mouillée. me lâcha t'il d'un ton insultant avant de me tourner le dos.
- Bien sûr, puisque je ne suis pas comme toutes ces filles que tu approches. dis-je pour alimenter sa phrase.
- T'es pas différente non plus. commenta t'il, revenant sur ses pas.
- T'es loin de me plaire mec, agressai-je faussement, alors barres toi!

Je me contente d'augmenter le ton sur mes derniers mots afin de me faire bien entendre par ses amis qui n'étaient pas très loin. Stanley avait bien le don de faire tomber toutes les filles à ses pieds, surtout avec ces deux perles qui lui servaient de vue. J'ai toujours voulu faire l'indifférence à ses yeux, la raison pour laquelle je m'en prends à sa tête lorsqu'il m'approche. Je ne voudrais pas qu'il me voit comme une fille facile, ou encore moins une proie. Christella a beau me répéter que c'était pas un mec pour moi et elle avait raison sur toute la foutue ligne. Pourtant je perds le moi quand il est trop prêt de moi. A t'il fini par m'attirer?? Je m'étais malgré tout jurer de ne pas laisser ce genre de choses arriver.

- Dommage que t'es pas mon genre de filles, entonna t'il comme pour regagner sa fierté devant ses amis qui ricanaient déjà entre eux de lui. Tu me plais même pas pour le lit!

Je me serre aussitôt le poing, tentant d'apaiser cette colère qui me porta sur le coup.
- Mais quel salaud! l'insultai-je intérieurement car il était déjà parti d'où il venait, auprès de ses cafards.
Dommage que ça soit mon pauvre bouquin qui ait payé le prix et non pas ce con lui même. Le voilà affreusement chiffonné inconsciemment. Du coup le retentissement de la sonnerie se fit entendre, ce qui me balaya un peu mon perturbateur de la tête et me fit filer rapidement en cours.

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Hello le monde 😊 second chapitre et n'hésitez pas à donner votre avis😘😘