La rose à épines

Chapitre 14 : Recherche

PDV Mathieu :

La journée continue. Les heures passent. Les cours aussi. Mark bien sûr à sécher les cours pour chercher Ambre. Et moi, j'attends comme un con qu'on sache pourquoi elle n'est pas venue ... Mais arrête de t'inquiéter. Tu ne vas pas sécher les cours, sa ce trouve elle est juste malade ... Tu sais bien que non, et Mark le sais aussi. Lui ce n'est pas un lâche. Il cherche sa copine pour prendre de ses nouvelles et ça même s'il va avoir des sanctions après ... Encore ces deux voix qui s'affrontent dans ma tête. Comme d'habitude elles me font souffrir, aucune des deux ne prends le dessus et je n'arrive pas à choisir.

- « Dit Inès, tu t'inquiètes pour Ambre ?

- Oui, ce n'est pas son genre, elle prévient toujours et je sais pas toi, mais j'ai un mauvais pressentiment. »

Je prends rapidement mon sac et passe un bras dedans pour chercher quelque chose.

- « Mais qu'est ce qui te prends ? »

J'en sors mon téléphone. Je repose le sac et je commence à écrire un message, tout en vérifiant si la prof ne nous regarde pas. Puis je l'envoie.

- « Je ne compte pas attendre. De toute façon j'ai déjà compris le cours donc ...

- Qu'est-ce que tu veux faire ? demanda t'elle tout bas. »

Nouveau message de Mark

Oui je veux bien, rendez-vous dans 20 minutes devant l'établissement.

Ça marche.

- « Bon ba, on a 20 minutes pour sortir. Dis-je en souriant. Je sais pas toi mais j'ai proposé mon aide à Mark, même si je ne l'aime pas trop. Il est arrivé quelque chose à Ambre. Je veux juste que ce ne soit pas grave et que l'on s'inquiète pour rien.

- D'accord. Comment on sort d'ici ?

- On ne va pas tenter le diable et faire sonner l'alarme incendie. Dans quelques minutes c'est l'interclasse. Alors prenons juste notre mal en patience. Juste quelques minutes ... »

DRINNNG !

On range nos affaires en vitesse.

***

On rejoint Mark en courant. Il nous attendait. A peine arriver je demande :

- « Alors tu en es à où dans tes recherches ?

- Je suis passé chez elle, personne. La voiture n'est pas là.

- Donc on en est au point de départ ... »

J'évite de m'énerver. Il savait où habite Ambre alors que ça ne fais que quelques jours qu'ils sont ensemble. Oui je sais c'est débile mais au fond de moi mon cœur ce serre dès qu'un garçon s'approche d'elle. Je respire et Mark reprend :

- Si. Vu que ces parents ne sont pas là, ils doivent être en train de la chercher et ça veut dire qu'il est arrivé quelque chose à Ambre ...

- Sur ce dernier point je suis d'accord. Mais peut être qu'ils sont avec elle. Qu'elle a eu quelque chose.

- Merci de me remonter le moral. Dit Mark. »

Elle ne te remonte pas le moral ! Elle dit juste d'autres possibilité ! Et tu n'es pas le seul à t'inquiéter ... Les recherches allaient être longues. Faites que l'on retrouve Ambre vite. Pour ne pas rester avec lui plus longtemps. Pour savoir qu'Ambre va bien. Faites qu'il ne lui soit rien arriver.

- « Aller calme toi. Respire un grand coup. »

C'était Inès qui venait de me chuchoter ça, pendant que nous faisions le chemin qu'Ambre empruntait pour aller à l'école, normalement. Et on interrogeait quelques serveurs dans les restaurants ou dans les bars, pour voir s'il n'avait pas vu une jeune fille qui lui ressemblait. Il y a aussi des passants que l'on voyait souvent et avec qui on avait sympathiser.

Mais rien. A croire qu'elle n'était jamais passé par là !

J'appelle une énième fois sur le portable des parents d'Ambre pendant qu'Inès fait de même sur le portable de notre amie.

Toujours rien. J'ai la boule au ventre, un gouffre énorme c'est formé dans mon estomac. Je ne peux rien y faire ... Ambre, s'il te plait, faites que tu ailles bien.

On s'assoie sur un banc, le temps de commander à manger. Les heures passent, je ne pense même plus au heures de cours que j'ai manqué et à la sanction qui m'attend. Je fais les cent pas, on en fait peut être un cinéma, on exagère surement beaucoup trop notre réaction. Mais j'ai un mauvais pressentiment. Rien ne me le prouve. Rien ne te prouve le contraire non plus Mathieu.

Je me relève. Inès arrive avec la nourriture. Juste un paquet de chips et une boisson qu'on c'était acheté avec l'argent qui traînait dans nos poches. Inès est tendu. Je ne sais pas si c'est à parce qu'elle sèche les cours et qu'elle va se faire engueuler ou si c'est à cause d'Ambre. Mark, Livide, a lui aussi un mauvais pressentiment. Je le plains, je crois que je suis comme lui.

Je m'approche de Mark.

- « Sa va ?

- Non, je suis mort de trouille. J'ai un mauvais pressentiment. »

Il relève la tête vers moi. S'il ne pleure pas, il se retient. Il continus :

- « Je ne veux pas qu'il lui soit arriver quelque chose. Je veux qu'elle aille bien. Je ne la connais pas depuis longtemps, et pourtant je sors avec elle. Elle n'est pas là pendant une journée et elle ne répond pas à mes messages, et j'ai peur qu'il lui soit arriver quelque chose de grave ...

- Je sais ce que tu ressens. Je compatis. »

On mange les chips dans le silence, même si la faim n'est pas au rendez-vous. Je me rends compte que Mark n'est pas si méchant que ça, qu'il aime vraiment Ambre. Au moins autant que moi ... et sa me fais réfléchir ...

***

PDV Ambre :

Je sens la chaleur de son corps. Je suis dans ses bras. Je blottis ma tête dans son coup, pile la bonne taille. Je suis sur un nuage. Je ne sais pas pourquoi. Je suis juste bien ... J'ai l'impression d'avoir une aiguille planter dans le crâne... J'ai envie de me rouler en boule sur sa poitrine, qu'il me tienne chaud. Car dehors il fait froid, mon corps à moi est tout froid ...

Je relève la tête. C'est Mathieu qui me sert dans ses bras. Je resserre mon étreinte. Puis c'est au tour de Mark, je fais de même. Le froid m'engourdit, le bout de mes mains et de mes pieds sont gelés j'ai du mal à les bouger.

Je suis à côté d'un poêle, enrouler dans une couverture de laine rouge. Mais le froid m'envahit de plus en plus je ne peux rien y faire. Et la lumière aussi, elle m'éblouit de plus en plus ...

***

J'essaye d'ouvrir les yeux mais je n'y arrive pas, ils sont lourds. Cette chaleur, ce n'était qu'un rêve, je sens l'air frais sur ma peau. Je frissonne.

- « Vous êtes réveillée Madame ? Avez-vous mal ? »

Me demande une voix inconnue ou que je ne peux reconnaître. Ajouté à la température ambiante, je sens toujours l'équivalent d'une aiguille dans mon crâne. Ainsi qu'une douleur qui va et vient dans mes membres.

Je murmure :

- « Oui »

Je replonge dans ce sommeil ou la douleur est plus soutenable.

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Chapitre 14, c'est fait. On avance. Je pensais que j'aurais plus le temps d'écrire mais non ... Enfin deux chapitres en deux jours (1 pour chaque histoire). J'espère que ce petit geste va vous faire plaisir ;). Sinon dites ce que vous pensez de cette histoire en commentaire, pour m'éclairer ;)

Et laisser aussi un petit vote ou mieux, partager l'histoire avec votre entourage !

Je vous dis à bientôt, (enfin le plus tôt possible) pour un nouveau chapitre, cher lecteur ou lectrice