L'inconnu

Chapitre 5

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20H

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Je n'avais pas vu les heures passer, cela faisait deux heures que j'étais entrain de nager. Je décidai alors de sortir de l'eau et je me dirigeai vers le banc où j'avais posé préalablement mon sac avec mes affaires à 'intérieur.

Une fois séchée et habillée je me dirigeai vers le miroir où était accroché à côté de celui-ci un sèche-cheveux.

Je regardai mon visage, il était simple avec au milieu un nez droit, une bouche charnue mais pas trop, des tâches de rousseurs ornaient mes joues qui rougissaient aux moindres choses –et que d'ailleurs je maudissais pour cela- , et des yeux bleu grand ouvert qui m'observait à travers le miroir. J'avais des cheveux d'un roux assez prononcé et bouclés. En clair j'étais un visage perdu au milieu des autres.

Je décidai après moult réflexions de me sécher les cheveux –car entre nous je ne voulais pas tomber malade, se serait bien le moment tient ! Pourquoi me direz-vous ? Et bien car dans  1 mois, vous me direz que c'est encore loin mais je ne veux pas prendre de risque, il y a un gala organisé par l'hôpital où se trouveraient toutes les grandes personnalités, en gros les personnes qui étaient riches comme pas possible et qui feraient sans doute des dons. Pourquoi seraient-ils là sinon ?-.

Après m'être acquittée de cette tâche je franchis enfin le seuil de la porte d'entrée en lançant un « Au revoir » à la petite bonne femme installée au comptoir.

Dehors il faisait vraiment frisquet, je me dépêchai alors de rentrer à l'appartement. 

Je sortis mon badge et le passai devant le détecteur, la porte s'ouvrit avec un « clic ! ». Je franchis la porte et m'engouffra dans la cage d'escalier. Une fois arrivée devant la porte je remarquai avec effroi que celle-ci était ouverte mais pourtant je me souvenais très clairement l'avoir fermer -que devais-je faire ? Appeler la police ? Entrer ?... les questions fusaient à une vitesse vertigineuse-. Je décidai alors de prendre mon courage à deux mains tout en entrant ,en me réconfortant avec l'idée que cela devait être Rubis qui avait oublié de fermer la porte, j'entrai et fis à la vitesse grand V l'état des lieux. L'appartement était saccagé, les affaires qui étaient habituellement à côté de l'entrée étaient à l'autre bout de la pièce, le canapé était éventré et j'aurais pu continuer ainsi pendant encore pas mal de temps mais mes yeux se posaient alors sur une silhouette.

Celle-ci était postée devant la fenêtre ce qui m'éblouit alors à cause de la lumière ardente qui s'en échappait m'empêchant ainsi de voir la personne qui se trouvait à quelques mètres de moi.

Quand soudain celle-ci s'avança en ma direction en grondant si fort que cela me fit sursauter, il aurait très bien pu appartenir à un animal mais soyons rationnels cela ne pouvait être exacte c'était forcément la peur qui parlait pour moi. 

C'est alors que je vis son visage et j'entendis un cri d'effrois qui aurai pu me glacer le sang si celui-ci ne m'appartenait pas.